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Guadeloupe 2004-2005: Une grève portuaire très coûteuse

Publié le 15/09/2020

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« Guadeloupe 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent Une grève portuaire très coûteuse Dans ce département français d’outre-mer (DOM), une grève de 75 jours, fin 2004, a paralysé le port de Jarry (Pointe-à-Pitre), coup très dur pour l’économie, notamment pour la banane, principale exportation du département.

Une autre grève a touché l’hôtellerie au printemps 2005.

Dans ces mouvements se sont affrontés le puissant syndicat de gauche radicale indépendantiste UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe) et un patronat tout aussi rigide. Cette économie prospère mais « assistée » dépend encore des importations, des transferts sociaux de la métropole, de la défiscalisation, de la surrémunération des fonctionnaires et d’importantes subventions de l’Union européenne (UE), ainsi que du tourisme (principale activité du département), qui a connu une reprise modeste en 2004.

De fortes pluies ont encore accru la dette des planteurs de bananes (plus de 2 millions d’euros de pertes au total).

Mais la récolte du sucre a atteint le record de 824 000 tonnes. L'immigration illégale croissante en provenance de pays de la région tels que Haïti (notamment vers l'île dépendante de Saint-Martin) inquiétant beaucoup les élus de Guadeloupe, Paris s'est engagé, en avril 2005, à prendre des mesures énergiques.. »

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