Gramsci Antonio
Publié le 18/05/2020
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Théoricien et homme politique italien. Il adhéra en 1913 au parti socialiste et devint rapidement un des chefs de l'aile gauche de ce parti. Le 1er mai 1919, il lança avec Togliatti et Terracini l'hebdomadaire l'Ordine nuovo, organe de la tendance révolutionnaire qui préconisait la formation des « conseils ouvriers ». Au congrès socialiste de Livourne (janv. 1921), il fut un des artisans de la scission qui donna naissance au parti communiste italien. L'année suivante, il assista à Moscou au IVe congrès du Komintern et fut élu au comité exécutif de cet organisme. Agent de l'Internationale communiste, il resta pendant deux ans absent d'Italie. En 1924, alors que Mussolini était déjà au pouvoir, il revint en Italie, fut élu député et prit la direction du groupe communiste à la Chambre. La même année, il fonda L'Unità, organe central du parti communiste. Travaillant à la « bolchevisation » du PCI, il en fit expulser Bordiga et ses amis, accusés de « trotskisme » (IIIe congrès, Lyon, janv. 1926). Arrêté en nov. 1926, à la suite de l'interdiction de tous les partis politiques par le régime fasciste, il fut jugé en 1928 et condamné à vingt ans de prison ; déjà atteint de tuberculose, il mourut pendant sa détention. Gramsci est considéré comme le meilleur théoricien marxiste italien de l'entre-deux-guerres.
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Gramsci Antonio
Homme politique et penseur italien
* 23.1.1891, Ales, Sardaigne
+ 27.4.1937, Rome
Membre du parti socialiste à partir de 1913, Gramsci accueille
avec enthousiasme la révolution d'Octobre et crée, en 1919,
avec l'aile gauche du parti, un groupe autour du journal
"Ordine Nuovo", cellule de base du parti communiste italien,
dont il est l'un des membres fondateurs en 1921.
En 1920, il
soutient la grève générale et le mouvement d'occupation des
usines à Turin.
Secrétaire général du Parti et député à la
Chambre en 1924, il est emprisonné en 1926 : deux ans plus
tard, un jury fasciste d'exception le condamne à 20 ans de
réclusion.
Il meurt à l'hôpital des suites de sa détention,
non sans avoir rédigé 33 cahiers mêlant l'histoire, la
politique et la philosophie.
Les écrits de ce grand théoricien
du communisme italien, rédigés pour la plupart en prison et
publiés à titre posthume ("Cahiers de Prison"), ont
profondément marqué le débat marxiste international.
1.
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