Godefroi de BouillonUn chevalier de DieuGodefroi de Bouillon est généralement considéré comme le chef de la première croisade.

« 1 / 2 Godefroi de Bouillon Un chevalier de Dieu Godefroi de Bouillon est généralement considéré comme le chef de la première croisade.

En fait, Urbain II, après en avoir lancé l'idée en novembre 1095, ne désigne qu'un seul chef, l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil.

De même, il compte surtout sur l'aide des chevaliers du Midi de la France; il parcourt cette région au printemps 1096 et Ra imond de Saint -Gilles réussit à se faire considé­ rer comme le chef militaire.

Mais la prédication pontificale a un retentissement plus grand que prévu: des foules répondent à l'appel.

C'est la croisade populaire.

D'autres troupes de chevaliers partent aussi, de Sicile, de Normandie , de la France royale et de l'Empire .

Les premiers, en août 1096 , sont ceux qui se sont regroupés autour de Godefroi de Bouillon , duc de Basse­ Lorraine.

lis prennent sans encombre la route du Danube et traversent de même la Lorraine.

A Constantinople, Godefroi rejoint d'autres croisés venus par mer et doit négocier avec l'empereur de Byzan­ ce, Alexis, inquiet de l'arrivée de tous ces étrangers, mais espérant aussi en tirer parti contre les Turcs.

Contraint, Godefroi doit prêter serment de fidélité à Alexis et s'engager à lui remettre les territoires dont il s'emparerait.

En octobre, les croisés mettent le siège devant Antioche; ils y sont un moment assiégés par une armée de secours tur­ que.

Puis les différents chefs entrent en conflit pour savoir lequel d'entre eux va garder Antioche; quelques-uns ne son ­ gent plus qu'à s'installer dans la région.

1061-1100 C'est seulement sous l'influence des petites gens de la croisade que l'armée repart sur Jérusalem , sous la direction de Raimond de Saint-Gilles.

Le 7 juin 1099, les croisés parviennent sous les murs de Jérusalem dont ils commencent aussitôt le siège.

Godefroi de Bouillon établit son camp au nord­ ouest de l'enceinte.

Le vendredi 15 juil­ let , un château roulant permet de pren­ dre pied sur la muraille: la masse des croisés se rue dans la ville , massacrant tout sur son passage.

Le surlendemain, les chefs se réunissent pour savoir à qui confier la ville: le 22 juillet , Godefroi est élu plutôt que Rai­ mond de Saint-Gilles.

Ni les barons, ni le clergé, pour des raisons d'ailleurs dif­ férentes , ne veulent se donner un maître: ils sont satisfaits de voir Godefroi refu­ ser le titre de roi pour celui d'avoué du Saint -Sépulcre.

Godefroi n'a d'ailleurs pas de pouvoirs sur les principautés que d 'autres chefs se sont taillées, notam­ ment à Antioche et à Edesse .

A Jérusa ­ lem même , ses troupes se sont débandées , satisfaites d'avoir réalisé leur vœu.

En Terre sainte, tout reste donc à faire quand Godefroi meurt un an à peine plus tard, le 18 juillet 1100. 2 / 2. »