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Giosué Carducci

Publié le 09/12/2021

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Giosué Carducci 1835-1907 Professeur à l'Université de Bologne, démocrate républicain, sensible à l'éternel féminin, grand buveur de chianti, il envia, somme toute, les lauriers civiques et maçonniques de Victor Hugo. Farouche défenseur de Satan, en qui il symbolisait la force vengeresse de la raison, il a chanté en des vers d'une belle frappe mais d'un style extérieur, la Révolution française, les héros de l'antiquité, les communes libres italiennes. Il imagina également, tentative fort admirée mais sans lendemain, de reprendre les mètres latins dans ses Odes barbares. Erudit et véhément, il a préconisé une critique “ historique ” à la Sainte-Beuve, qui, en tant que méthode, s'est révélée peu féconde. Mais, heureusement pour lui, il avait du génie : ses proses polémiques (Confessions et batailles) contiennent des pages d'une allègre verdeur. Et, dans ses vers, lorsque son Satan progressiste le laisse en paix, il lui arrive d'avoir de la sensibilité et une émotion vraie, et, surtout, de fort savoureuses envolées sarcastiques. Il reçut le prix Nobel en 1906.

« Giosué Carducci1835-1907 Professeur à l'Université de Bologne, démocrate républicain, sensible à l'éternel féminin, grand buveur de chianti, ilenvia, somme toute, les lauriers civiques et maçonniques de Victor Hugo.

Farouche défenseur de Satan, en qui ilsymbolisait la force vengeresse de la raison, il a chanté en des vers d'une belle frappe mais d'un style extérieur, laRévolution française, les héros de l'antiquité, les communes libres italiennes.

Il imagina également, tentative fortadmirée mais sans lendemain, de reprendre les mètres latins dans ses Odes barbares.

Erudit et véhément, il apréconisé une critique “ historique ” à la Sainte-Beuve, qui, en tant que méthode, s'est révélée peu féconde.

Mais,heureusement pour lui, il avait du génie : ses proses polémiques (Confessions et batailles) contiennent des pagesd'une allègre verdeur.

Et, dans ses vers, lorsque son Satan progressiste le laisse en paix, il lui arrive d'avoir de lasensibilité et une émotion vraie, et, surtout, de fort savoureuses envolées sarcastiques.

Il reçut le prix Nobel en1906.. »

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