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Gabriele D'Annunzio1863-1938Le surhomme annoncé par Carducci et qui, si l'on peut dire, va comme un gant à une Italie deprofesseurs, partagée entre l'impérialisme colonial et la corruption bureaucratique.

Publié le 23/05/2020

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Écrivain et homme politique italien. Chantre de l'héroïsme, adepte d'une esthétique de la violence, proche dans un premier temps d'un cosmopolitisme « décadent », il se rallia au nationalisme en 1908/10. Engagé volontaire en 1915, il occupa en 1919, avec les arditi, le port de Fiume. Bien que son emphase nationaliste eût préparé le terrain aux fascistes, il fut progressivement écarté par ceux-ci, et se retira dans sa villa du Vittoriale.

« Gabriele D'Annunzio 1863-1938 Le surhomme annoncé par Carducci et qui, si l'on peut dire, va comme un gant à une Italie de professeurs, partagée entre l'impérialisme colonial et la corruption bureaucratique.

Né à Pescara, dans les Abruzzes, il va mettre l'autobiographisme à la mode.

Manifestation maladive d'une époque, il a préparé le fascisme.

Piètre romancier ( l'Enfant de volupté, la Vierge aux rochers, le Feu, Forse che si forse che no, Giovanni Episcopo , etc.), il lui arrive d'écrire de belles pages quand il modère son goût pour le mot joyau et la phrase à clinquant, dramaturge inégal (la Ville morte, la Fille de Jorio, le Chèvrefeuille durent beaucoup à l'interprétation d'Eleonora Duse) ; agréable conteur ( les Contes de la Pescara sont, dans le style vériste, une réussite).

Mais un vrai, un grand poète : poète de la volupté mondaine, sorte de Géraldy supérieur ( Chant nouveau, Poèmes de l'intermezzo ), mais aussi poète d'une sensualité du plus pur esprit païen (Alcione, Elettra ).

De larges pans de son œ uvre se sont déjà écroulés et l'avenir s'étonnera sans doute qu'il ait pu exercer sur ses contemporains une sorte d'hégémonie intellectuelle.. »

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