Ginko
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
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LETAILLEUR Commentaire géographie
LISA
1ES
Au XXIe siècle, l’enjeu écologique est majeur pour la survie de la planète.
Réchauffement
climatique, perte de la biodiversité et dégradation de la couche d’ozone sont les conséquence de la
pollution créée par les Hommes.
C’est pour cette raison que certaines grandes métropoles du monde
ont décidées d’essayer de réduire leur empreinte écologique en mettant en place des politiques
durables se basant sur trois piliers : la dimension environnementale, sociale et écologique pour
rendre la terre plus viable, vivable et équitable.
C’est dans cette optique qu’a été créé l’écoquartier
Ginko à Bordeaux.
Le document à étudier est un prospectus ou bien une affiche promotionnelle sur le projet de
l’écoquartier Ginko à Bordeaux, à caractère écologique.
Ce projet est soutenu par quelques
entreprises tels que Bouygues Immobilier, ou encore CUB la Communauté Urbaine de Bordeaux.
Son but est d’indiquer aux potentiels acheteurs quels aménagements sont prévus pour créer un
quartier plus respectueux de l’environnement.
Ainsi nous nous demandons : Comment l’aménagement de l’écoquartier essaie de répondre aux
grands enjeux environnementaux urbains, et quelles sont les limites de cette affiche
promotionnelle ?
Pour commencer, on peut rappeler que Ginko a le label d’éco-quartier car il respecte
théoriquement les trois piliers du développement durable fondés sur le social, l’environnement et
l’écologie.
Premièrement, le document nous indique que l’un des projets serait de construire une crèche, une
garderie et un collège permettant aux habitants de ne pas avoir à se déplacer avec des voitures pour
emmener leurs enfants, limitant les rejets de CO2.
L’accès à l’éducation est donc rendu plus aisé, de
proximité, incitant les enfants à aller à l’école sans en plus avoir les contraintes liées au transport.
Cela incite les gens à utiliser les transports en commun tels que le tramway, mais aussi les mobilités
douces telles que le vélo ou la marche à pied.
Pour continuer, les mobilités alternatives telles que les 3 stations de tramway ou les pistes cyclables
(50 % des espaces de voiries consacrées au modes de transport doux) proches des bureaux et les
habitions (à moins de 300m d’après l’affiche) s’inscrivent bien dans le pilier écologique du
développement durable en réduisant les émissions de gaz carbonique, mais aussi dans le pilier
économique car l’argent utilisé pour voyager avec ces transports sera une source de revenus pour la
ville de Bordeaux.
Il peut aussi s’inscrire dans le dernier plan, le plan social, car grâce à cela, il est possible que les
voisins se réunissent et créent ainsi une cohésion au sein de la résidence.
De plus, la marche à pieds
ou le vélo permettent aux gens de faire relativement plus d’exercice physique et donc sur le long
terme de réduire les maladies et les coûts supplémentaires à la SECU.
Ensuite, l’agencement de structures comme le centre d’animation, la ludothèque, le pôle senior ,
l’EHPAD pour rendre l’écoquartier accessible à tous les âges, la maison des danses, le gymnase et
le mur d’escalade permettent des services de proximité afin de réduire les déplacements.
Ainsi,
l’accès au loisirs et a la culture est aisé et ne demande aucune activité insalubre.
La cohésion de
groupe est créée (on l’espère) entre les différentes classes sociales.
Avoir ce genre de services à
disposition incite les gens à prendre une place socialement, peut être même des responsabilités et
donc de les intégrer à la société… Et d’autres gens pourraient être attirés par ce genres.
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