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GIDE André

Publié le 15/05/2020

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« GIDE André (1869-1951) Neveu de l'économiste C harles Gide, A .

Gide, né à Paris le 22 novembre 1869, était protestant par son père languedoc ien et catholique par sa mèrenormande.

De santé fragile, il fréquenta assez irrégulièrement les établissements scolaires.

Dès 1882, il s e sentit attiré par la gravité secrète de sa cousineMadeleine (évoquée dans « La P orte étroite »), qui n'était pas sans lui rappeler sa mère, et l'épousa, après la mort de cette dernière, en 1895.

Entre-temps,il fit paraître ses premières oeuvres, notamment « Les C ahiers d'André Walter », « Le Traité de Narcisse », « Paludes », livres symbolistes dont le ton, trèspersonnel, devait s 'affirmer avec « Les Nourritures terrestres ».

De 1893 à 1947, A .

Gide ne cessa d'entrecouper la rédaction de s es ouvrages de longsvoyages en Afrique et en Europe.

En 1909, son audience s'étendant au grand public, il fondait, avec le metteur en scène Jacques C opeau et des écrivains-amis, la « Nouvelle Revue Française ».

Il devenait dès lors un maître incontesté des Lettres contemporaines.

V ers 1932, il devait sympathiser avec lecommunisme, pour s'en éloigner à la s uite de « Retour de l'U.R.S.S.

» (1936-1937).

La mort de sa femme, le 17 avril 1938, ajouta douloureusement à sasolitude morale et affective (« Et nunc manet in te »).

La suprême c onsécration lui vint de l'étranger, en 1947, avec le Prix Nobel de Littérature.

C 'est avecsérénité et ambiguïté, toujours semblable a lui-même, qu'il mourut à P aris le 19 février 1951. Sourcier-novateur qui inquiéta mais libéra, A.

Gide demeure moins aujourd'hui comme créateur d'une oeuvre que comme maître d'une morale.

M oralesouverainement et dangereusement libre, complexe parce que sinc ère, et vivante autant que critique.

De plus, cette pensée individualiste, qui recherchaitavant tout l'authenticité, ne sépara jamais la ferveur de la rigueur.

L'oeuvre, en conséquence, n'est dépourvue ni de spiritualité ni d'art ; diverse,interrogative, riche de salutaires oppositions, elle reste un exceptionnel exemple.

Exemple, d'ailleurs, que nous n'avons pas à suivre tel quel : son seulenseignement est d'éveiller, de rendre plus vrai et plus vigilant.

« Suivre sa pente pourvu que ce soit en montant », voilà la leçon première de cet écrivain àla fois ondoyant, ambigu, éclatant.

André Gide (1869-1951) L'œuvre très variée et considérable d'A ndré Gide révèle un esprit dominé par un besoin constant de vérité: sa sincérité, son refus de toute hypocrisie, quiont si souvent choqué ses contemporains, lui ont permis de s'analyser en profondeur et de renouveler ainsi le roman psychologique. La liberté de l'homme.Très influencé par s es origines à la fois catholiques et protestantes, Gide reçut une éducation très stric te; peut-être garda-t-il de ce milieu l'habitude del'examen de conscience, dont on retrouve l'es prit dans le journal qu'il tint à partir de 1889.

Un voyage en Tunisie (1893-1895) devait l'aider à sedébarrass er de ses conditionnements , à prendre conscience de son homos exualité et à devenir un homme nouveau, avide de liberté, désireux de toutdemander à la vie, de faire toutes les expériences.II renia alors ses premiers écrits symbolistes et se plongea dans le culte de l'individu.

Son effort de sincérité donna lieu à des livres très différents les unsdes autres, dont la constante est la présence, plus ou moins cachée derrière les personnages, de Gide lui-même (Les Nourritures terrestres, 1897;L'Immoraliste, 1902).

C ette œuvre difficile ne fut bien comprise et ne commença à s'affirmer qu'après la Première Guerre mondiale.

Elle se fit alors plusaudacieuse et plus inquiétante, et révéla la complexité intérieure de l'auteur, ses conflits, ses remords, tout en innovant dans le domaine purement littéraire(Les Faux-Monnayeurs, 1925).

Dans sa recherche de la vérité, Gide abandonna la religion, ainsi que le communisme après un voyage dans la Russie deStaline.

En 1944, il donna Thésée, où les mots qu'il prête à son héros vieilli proclament sa fierté d'avoir su accomplir une mission créatrice. La rigueur de l'écrivain.L'homme qui refusa toutes les restrictions morales sut être un écrivain rigoureux.

Son style net et limpide est parfaitement classique; son voc abulaire esttrès étudié; des mots hardis, des néologismes audacieux, des tours archaïques, sont parfois introduits pour mieux rendre les nuances de la pensée, maistoujours dans le respect de la pureté grammaticale.

Gide fut également un critique littéraire remarquable et la cons cience littéraire de toute une génération,tant par son rôle dans la fondation de la Nouvelle Revue française que par son Journal, largement ouvert à toute l'Europe culturelle.

Il a reçu en 1947 le prixNobel de littérature. Quelques œuvres.La Porte étroite (1909) - Les Caves du V atican (1914) - La Symphonie pastorale (1919) - Si le Grain ne meurt (1920) -V oyage au Congo, 1927'.Critique littéraire : Nouveaux P rétextes (1911) - Dostoïevski (1923) - Essai sur M ontaigne (1929) - Littérature engagée (1950).Gide, André (1869-1951) Ecrivain français influencé à ses débuts par les symbolistes .Communiste, il lutte contre le fascisme et rejoint le général de Gaulle en 1943 à Londres.

Il crée la Nouvelle Revue française en 1909 et reçoit le prix Nobelde littérature en 1947. La quête de soiRéagissant d'abord contre son éducation puritaine, comme en témoignent la P orte étroite et la Symphonie pastorale, il se libère en 1897 dans lesNourritures terrestres, manifestant son goût pour la vie.

Sans cesse en quête de soi et de l'autre, il cherche avec ferveur à vivre la perpétuelle nouveauté.Dans la lignée de M ontaigne ou de Stendhal, Gide se dévoile toujours davantage, explorant tous les recoins de sa vie, comme le montre son Journal.

Si legrain ne meurt, paru en 1924, est le premier livre où un écrivain déjà reconnu évoque, dans une véritable autobiographie, la découverte de sonhomosexualité, et la revendique pleinement comme seul mode de vie. Une écriture simple aux multiples nuancesD'apparence fort banale, son écriture offre autant de nuances que les remous de sa conscience et la complexité de son âme.

Prenant peu à peu de ladistance vis-à-vis de lui-même, il se tourne définitivement vers les oeuvres de fiction.

En 1925 paraît les Faux-Monnayeurs, sorte de roman dans le romanqui, par sa conception originale, marquera l'histoire de la littérature française. Oeuvres - Paludes (1895) ;- les Nourritures terrestres (1897) ;- l'Immoraliste (1902) ;- la Porte étroite (1909) ;- les C aves du V atican (1914) ;- la Symphonie pastorale (1919) ; oeuvre adaptée au cinéma par Jean Delannoy (1946) avec, dans le rôle principal, M ichèle Morgan.. »

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