Ghana: 1990-1991
Publié le 15/09/2020
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Ghana 1990-1991 Accès au bilan annuel suivant Accès au bilan annuel le plus
récent
Révisant à la baisse ses prévisions, le gouvernement ghanéen a annoncé, pour
1991, un taux de croissance de 4%.
En 1990, le taux de progression du PIB n'a
été que de 4,1% contre 6,1% en 1989, et le Ghana a connu ainsi sa première année
de ralentissement économique depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Jerry
Rawlings, en décembre 1981.
Les causes en ont été multiples: pluies tardives
entraînant une baisse sensible de la production agricole, et impact de la guerre
du Golfe, notamment.
Le ralentissement économique est allé de pair avec un
renchérissement du coût de la vie.
Le taux d'inflation a été de 15% en 1990.
Et
si le gouvernement a décrété en mars 1990 une hausse de 28% du salaire minimum
horaire pour les plus bas salaires, il n'en fut pas de même pour les autres
catégories, ce qui amena les instituteurs à déclencher en mars 1991 un mouvement
de grève.
En ce qui concerne les autres indicateurs économiques, la balance des paiements
est restée positive: 80 millions de dollars de surplus prévus pour 1991,
essentiellement attribuables à l'injection massive de capitaux par les
institutions financières internationales.
En 1991, le FMI a ouvert au Ghana une
ligne de crédit de 165 millions de dollars, qui s'est ajoutée aux 389 millions
de dollars des deux précédentes années.
Avec un excédent budgétaire important
(127,5 millions de dollars prévus pour 1991), le gouvernement a décidé de
relancer la machine économique par une politique de stimulation des
investissements.
Mais le secteur bancaire, qui devait servir de fer de lance à
cette politique, a continué de se porter mal.
Sur le plan politique, l'élection, début 1989, des assemblées de district a
constitué un premier signe de démocratisation et de décentralisation.
Un
ministère pour les gouvernements locaux a été créé et confié à Kwamena Ahwoi.
Plusieurs fonctions auparavant dévolues au pouvoir central (voirie, éducation,
santé) ont été transférées à ces pouvoirs locaux, qui disposent par ailleurs
d'un budget autonome.
Mais l'heure n'était pas, néanmoins, au multipartisme ni
au retour des militaires dans les casernes.
Le président J.
Rawlings a déclaré,
en décembre 1990, que: "L'idée d'un gouvernement civil à laquelle certains se
cramponnent est un héritage colonial." Le souvenir de la période de corruption
et de déconfiture économique liée à la gestion chaotique des anciens régimes est
encore vivace.
Il convient cependant de noter la création, en août 1990, du Mouvement pour la
liberté et la justice (MFJ) de Adu Bohaen, ancien professeur de l'université de
Legon, qui a réclamé l'abrogation des lois restrictives aux libertés publiques
et la liberté de la presse.
L'audience du MFJ a semblé rester limitée...
mais
jusqu'à quand?.
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