Ghana (1982-1983)
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ghana (1982-1983). Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Ghana 1982-1983
Le Ghana connaît depuis plusieurs décennies un grand malaise économique et
d'importantes difficultés politiques.
Ce fut pourtant, au lendemain de la
Seconde Guerre mondiale, un pays dont l'essor économique était très brillant
(première production mondiale de cacao et un début jugé prometteur
d'industrialisation) et un État jouant un rôle politique considérable en
Afrique, à cause du rayonnement de son leader Nkwame Nkrumah.
Champion du
panafricanisme et de l'anti-impérialisme, celui-ci décidait de créer des fermes
collectives et de planifier le développement industriel, mais ces deux
initiatives se soldèrent par un échec.
L'éviction de Nkrumah en 1966 marque le début du marasme économique et de
l'instabilité politique.
Le premier a des causes profondes: faute de terres
nouvelles à défricher, les sols s'épuisent, et surtout, faute d'un système de
culture plus intensif, les plantations périclitent peu à peu.
Comme dans la
plupart des États africains, un organisme d'État a la monopole des transactions
sur les grands produits destinés à l'exportation.
Le Ghana subissant une
succession de plans d'austérité, le cacao y est payé aux planteurs un prix
moindre qu'à l'extérieur du pays et une grande partie de la production est donc
acheminée en contrebande vers les États voisins, d'où un grave manque à gagner
pour l'État ghanéen.
La baisse des cours mondiaux du cacao - il constitue 60%
des exportations - a encore aggravé la situation en 1982.
Pour rétablir l'ordre et lutter contre la corruption, mais pour faire face aussi
à l'aggravation des conflits tribaux (la grande ethnie du Sud, les Achanti, ont
longtemps pratiqué la traite des esclaves), l'armée ghanéenne a pris à plusieurs
reprises le pouvoir, dans un pays où le maintien de traditions britanniques
implique une relative démocratie.
Les officiers qui ont dirigé le pays de 1973 à
1979 ont remis le pouvoir aux politiciens civils, qui ne se sont pas montrés
plus efficaces.
En 1981, le capitaine d'aviation Jerry Rawlings a repris le
pouvoir à la tête d'un "Conseil national provisoire de défense", qui s'efforce
de promouvoir une révolution populiste, malgré les manoeuvres des commerçants et
des politiciens, qui ont tenté un putsch en 1982.
L'éviction brutale en janvier 1983 de quelque 500 000 Ghanéens partis travailler
au Nigeria, est une épreuve supplémentaire pour le Ghana ; il est difficile en
effet de réinsérer ces réfugiés dans les villages d'où ils étaient partis, il y
a plus ou moins longtemps, et il est bien dangereux de laisser ces troupes de
chômeurs s'installer dans les villes.
Le gouvernement ghanéen a fait appel à une
aide internationale d'urgence, mais celle-ci n'est qu'un palliatif provisoire.
Une nouvelle tentative de coup d'État a eu lieu en mars 1983, aiguisant encore
les antagonismes au sein de l'armée..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Yémen du Nord (1982-1983)
- Thaïlande (1982-1983): Retour à la démocratie?
- Sri Lanka (1982-1983)
- Somalie (1982-1983)
- Pologne (1982-1983): Le parti contre la junte