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Géorgie (2000-2001): Corruption et insécurité

Publié le 15/09/2020

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« Géorgie 2000-2001 Corruption et insécurité Le 26 mai 2001, date anniversaire de l'indépendance de 1918, 1 000 soldats de la garde nationale menés par leurs officiers se sont mutinés à la périphérie de Tbilissi.

Les mutins, qui n'avaient pas touché leur solde depuis plus d'un an, exigeaient des "conditions de vie humaines", ainsi qu'un changement d'affectation leur permettant d'échapper au ministère de la Défense dont le titulaire, David Tevsadzé, incriminait des "forces obscures" tendant à déstabiliser le pays.

Alors que le gouvernement semblait avoir fait le choix d'une épreuve de force, le président de la République a décidé d'aller à la rencontre des gardes nationaux.

Après une prise de contact difficile ponctuée de tirs d'armes automatiques, Édouard Chevardnadzé a accepté l'essentiel de leurs revendications.

Mal nourris, souvent vêtus d'uniformes dépareillés, les 20 000 hommes des forces armées géorgiennes sont victimes de la corruption endémique qui ronge le corps social. La faible amélioration des indicateurs macroéconomiques (1,5 % de croissance), n'a pas eu de conséquences sur les conditions de vie d'une population subissant coupures d'électricité et salaires impayés.

L'institutionnalisation de la corruption - la "famille" du président Chevardnadzé est trouvée au centre de nombreux scandales - s'est accompagnée d'une forte augmentation de l'insécurité, en particulier dans les zones frontalières où l'on observait une criminalisation croissante des groupes armés.

Concernant l'Abkhazie, le mandat des forces d'interposition de la CEI (Communauté d'États indépendants) a été prorogé sans qu'une solution soit en vue avec la république sécessionniste. Beaucoup se sont inquiétés du projet de "concordat" prévoyant d'accorder à l'Église orthodoxe des droits régaliens.

La réforme politique proposée par É. Chevardnadzé et l'introduction de la fonction de Premier ministre n'ont rencontré en revanche qu'indifférence de la part d'une population oscillant entre résignation et colère, sans pour autant trouver une alternative crédible du côté de l'opposition.

Le pays a continué de se vider.

De nombreux Géorgiens ont continué de quitter leur pays pour des raisons économiques, s'installant en particulier en Russie, où un contraignant système de visa leur est imposé. La nouvelle pugnacité de la Russie, qui semblait devoir respecter le calendrier d'évacuation de deux de ses quatre bases militaires, Vaziani et Goudaouta, pour la fin juin 2001, a provoqué un infléchissement du discours d'une partie de la classe politique vers un peu plus de modération voire vers un rapprochement, tandis que la revendication d'adhésion à l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) évoluait progressivement vers l'idée de "neutralité", reprise par É.

Chevardnadzé.. »

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