Georges Perec, Je me souviens
Publié le 15/01/2021
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Georges Perec, Je me souviens (1978)
Tous les œuvres des trois auteurs ont été publiés à l'intérieur de la Pléiade.
La pléiade est un mouvement politique du 16ème siècle, qui a pour chef Pierre de Ronsard.
Le titre est “Je me souviens”: la source qui est à la base de ce texte (surtout de le titre et de la
forme) est un roman d’un auteur américain, Joe Brainard, qui avait écrit “I remember”.
Dans le titre
il y a un renvoi à la mémoire: un écrivain représente la mémoire pendant les livres et ces livres
peut être positionnés dans une bibliothèque.
Un aspect de la mémoire est le problème de l'écriture du moi (dell’io), qui est un phénomène de
civilisation et de culture.
“Je me souviens” est un exemple claire de l’écriture du moi: Perec nous
donne la civilisation de l'époque avec des images de ses souvenirs personnels.
L’écriture du moi
nous donne un étude historique de ses souvenirs.
L’act autobiographique, donc, met en jeu des
vastes problèmes, comme les problèmes liés à la mémoire, à la construction de la personnalité de
l’auteur et de la personnalité des personnages: est un processus d'auto analyse et, donc, non plus
seulement des études historiques, mais des études psychanalytique.
Comme pour le mythe, qui suivi un schéma bien précis, l’aspect assez dangereux pour des
écritures autobiographiques est de rester figé dans un schéma bien établi.
Donc, avec cette act autobiographique il y a une attention à la mémoire et à la construction de la
personnalité (Moravagine est aussi un text qui montre la construction de la personnalité).
Schéma: L'écrivain naît et quand il naît, en général, il y a un problème comme, par exemple, la
mère de l'écrivain qui meurt.
Puis, un autre mythe est la violence du père.
En général, la scripture autobiographique est en prose, mais Queneau va créer un roman en vers.
La structure du roman est typique sauf cet aspect de choix stylistique d’utilisation de vers, mais
tout commence avec la naissance du protagoniste.
Pour les écrivains du 20ème siècle un autre aspect intéressante est la figuration: se représentent,
par exemple, des images.
Les études sur ces textes critique autobiographique 1970 avec un oeuvre de Philip Le Jean.
Philip
Le Jean s'interesse des auteurs classiques et il donne une définition d’autobiographie: il s’agit d’un
récit rétrospectif en prose qu’une personne réel fait de sa propre existence lorsqu’elle met l’accent
sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité.
-Récit rétrospectif:
autobiographie.
-Personne réel: nous avons ici George Perec qui raconte ses souvenirs.
-Forme de langage: il s’agit d’un récit en prose
-Sujet traité: c’est la vie de l’auteur
-La situation de l'auteur: selon le pact autobiographique il y a une identité entre l’auteur et le
narrateur.
En plus, nous avons l’identité entre la voix narrative et le personnage principale.
Donc, il
faut qu’il y ait identité entre l’auteur, le narrateur et le personnage principale.
L’auteur peut jouer
avec tous ces aspect: Queneau, par exemple, va écrire “Le dimanche de la vie”, où nous avons
une manière de raconter sa propre autobiographie d’une manière fictionnelle.
Pour Queneau les journaux, qu’il écrit depuis toujours, ne sont pas nés par être publiés et lus,
mais sont des textes qui ont valeur domestique et privé.
L'écriture autobiographique peut avoir des connotations différentes: pour eux-mêmes ou pour les
autres.
Le sous-titre est “Les choses communes” → est un renvoi aux choses, le premiere roman de
l’auteur.
Post-scriptum : normalement le post-scriptum est à la fin, mais ici est mis au début.
C’est Perec qui.
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