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Géopolitique: l’idée d’une « fin de frontières »

Publié le 09/10/2021

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« La fin de la guerre froide en 1991 fait émerger l’idée d’une « fin de frontières ».

Pourtant, les frontières n’ont jamais été aussi nombreuses depuis 30 ans.

Depuis la chute de l’URSS, 14 000 km de frontières supplémentaires ont été tracées.

Une frontière est une ligne qui sépare deux zones géographiques.

Sur le plan géopolitique, la frontière définit le périmètre d’un Etat, d’une Nation, de l’exercice d’une souveraineté.

Un Etat est une organisation politique qui assure la direction politique et administrative d’une population soumise à ses lois.

Elle possède un territoire défini et délimité, des institutions propres.

La notion de frontière peut recouvrir des fonctions différentes, selon les époques et les lieux : barrière de protection, signe d'appropriation ou marque d'une fermeture, la frontière change de sens.

Pourtant, elle reste, dans tous les cas, un enjeu géopolitique et un marqueur d'identité pour les États et leur territoire. I.

Pour se protéger : le limes rhénan Les frontières sont apparues dès l’Antiquité pour délimiter et protéger des territoires, comme les cités grecques.

Coupure géopolitique tracé en fonction des avancées des légions romaines, elle relève d’une décision unilatérale : il n’y a pas eu d’accord entre plusieurs Etats souverains.

Elle a été construite par Rome pour protéger le monde civilisé romain des peuples barbares, pour séparer ce qui est familier de ce qui ne l’est pas.

Limes = mot latin dont le sens 1 er était « chemin », nom donné au système défensif établi par l’ER le long de ses frontières.

Ainsi, au cours des Ier et IIème siècles après J-C, Rome a construit plus de 5 000 km de lies, en Bretagne, en Afrique du Nord, au Proche-Orient et en Germanie.

Le limes rhénan est celui situé en Germanie supérieure.

Résultat d’une conquête : à l’origine, République Romaine était une cité comme les autres mais progressivement elle en a absorbé d’autres par des conquêtes, sujets de l’ER mais juridiquement pas romains donc moins de droits.

A la recherche d’une limite stable, d’une ligne précise .

A partir de 122, Hadrien construit un mur au Nord de la Bretagne ajd GB pour compléter les frontières naturelles de l’ER.

En 212, l’empereur Caracalla retire le floue sur la citoyenneté en proclamant que tous les sujets de Rome sont des citoyens romains.

L’ER se voulait universel et souhaitait rassembler l’ensemble du monde connu, l’écoumène et réduire le monde barbare et les terra incognita, territoires qui n'ont pas encore été explorés par l’Homme.

Cette extension territoriale s’est faite dans toutes les directions et l’ensemble du bassin méditerranéen a été conquis. Cette frontière a avant tout un rôle défensif : ligne discontinue de plus de 550 km, organisée en un réseau de forts militaires pour protéger le territoire de l’ER de toutes tentatives d’invasion barbare.

Le limes avait également un rôle politique : tracer des frontières est un symbole visuel fort pour les ennemis barbares.

Elle montre à la fois aux envahisseurs que Rome protège son territoire mais aussi aux citoyens romains jusqu’où s’étend la protection de l’Empire.

Les frontières romaines sont des zones d’échanges très actives avec des échanges commerciaux.

Le Rhin était utilisé comme une voie de circulation entre le Nord et le Sud.

Le limes n’était pas hermétique, point de passage pour ceux qui voulaient pénétrer au sein de l’ER et qui devaient s’acquitter de droits de douanes.

En définitive, le limes rhénan filtrait le passage mais permettait les échanges commerciaux.

Ressemble pas à la frontière d’aujourd’hui car lois différentes selon les personnes et militairement et culturellement pas définies.

On n’est pas attaché à un critère unique pour les frontières car la notion de frontière est complexe, elle peut être enchevêtrée et connaître une divergence nette entre frontières douanières, fiscales et politiques.

Changement progressif de la définition de la frontière : globalement au XVIIème avec l’idée de souveraineté « fait de ne pas recevoir de lois de la part des autres » Jean Bodin qui s’oppose au système fédéral où chacun est situé dans un système d’obligations collectives.

Entre le MA et l’Epoque Moderne période où l’on se rapproche d’un modèle dans lequel la frontière est une ligne.. »

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