Gengis Khan

« Gengis Khan vers 1167-1227 Le conquérant mongol Temudjin prit le titre de Gengis Khan, ce qui pourrait se traduire par "souverain universel".

Il fut à deux doigts de réussir ce rêve ambitieux .

Jusqu'à sa mort, il gouverna un empire asiatique qui s'étendait de Pékin à Samarcande.

Ses suc­ cesseurs, poursuivant son oeuvre, déplacè­ rent les frontières de la puissance mongole, à l'est, jusqu'à la mer de Chine et, à l'ouest, jusqu'aux frontières de la Suède, de la Po­ logne, de la Hongrie et de l'empire byzantin.

La Pax mongolica fit de l'Asie un territoire sans danger pour les voyageurs et les com­ merçants, pendant un siècle entier.

Le che­ min était ouvert pour les premiers contacts encore timides entre l'Europe et la Chine.

Gengis Khan était le fils du chef d'une tribu de Mongols nomades.

Après de nombreuses batailles sanglantes, Gengis Khan s'allia à la tribu des Mongols Kéraïtes.

Il fut rapidement considéré comme un chef capable de réunir les différentes tribus nomades qui allaient terroriser l'Asie pendant les cinquante an­ nées suivantes.

En effet, Gengis Khan possé­ dait de réelles qualités de chef, plus grandes que celle d'un simple bandit.

En 1206, il fut élu khan par une kuri/taï, as­ semblée générale des chefs de tribus mogoles.

C'est là qu'il adopta le nom de Gengis Khan.

Dès lors, le peuple fut organisé en un système qui s'appuyait sur la puissance de la socié~é tribale et tenait compte également des fai­ blesses d'une telle société.

Les hommes en état de combattre furent répartis en unités de Ci-dessus : Une ville chinoise est investie par l'armée mongole de Gengis Khan.

ou "Le Grand Khan".

Au début du X/Ile siècle, la Chine fut conquise par les Mongols.

Pendant cent cinquante ans , le peuple chinois fut opprimé par les Mongols , qui usaient de méthodes abominables .

Les po­ pulations de villes entières étaient assa ssinées et les récoltes rava­ gées .

Les Mongols exerçaient une véritable terreur.

Pourtant , les Chinois étaient beaucoup plus nombreu x que les Mongols.

Leur défaite provenait surtout de la puissance supérieure de l'armée de Gengis Khan.

A gauche : Gengis Khan, tel qu' il est représenté sur une miniature persane , peinte en 139 7.

dix, cent, mille et dix mille hommes.

Ces hommes et leurs familles furent placé~ sous l'autorité de leurs officiers, aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre.

Les commandants en chef étaient bien souvent les amis personnels de Gengis Khan.

En gé­ néral, les sous-officiers étaient membres de leur famille.

Plus tard, on choisit un corps d'élite, qui faisait office de garde impériale .

Ses membres étaient de plus haut grade que les commandants des unités de mille hom­ mes.

Ces guerriers nomades étaient si bien organisés, qu'ils étaient toujours prêts à s'é­ lancer à la conquête de territoires.

La Chine était alors divisée en trois Etats: Hsi-Hsia, Tchin, avec sa capitale Pékin, et Soung au sud, capitale Hangchow.

Tchin et Soung se livraient la guerre.

Des officiers chinois in­ sistèrent auprès de Gengis Khan pour qu'il attaquât immédiatement Tchin.

Mais Je chef mongol décida de forcer d'abord Hsi-Hsia à la reddition.

Puis vinrent des campagnes contre Tchin.

Le nouvel empereur de Tchin fut forcé de déplacer sa capitale vers Kai­ feng, plus au sud .

Les Mongols pillèrent Pé­ kin et firent périr les habitants dans un bain de sang.

Tchin résista pendant encore quinze ans.

Entre-temps, Gengis Khan s'en fut vers. »