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Gauguin, Paul

Publié le 16/05/2020

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« Peintre postimpressionniste français (1848-1903), dont les couleurs riches, les à-plats et les sujetsprimitifs aideront à constituer les bases de l'art moderne.

Gauguin naît à Paris le 7 juin 1848.

Il passequatre ans au Pérou avec sa famille, sert dans la marine et s'installe à Paris comme agent de change.Après sa rencontre avec Camille Pissarro et une visite à la première exposition impressionniste, il devientcollectionneur et peintre amateur.

Il expose avec les impressionnistes (1879-1886) et abandonne sonexistence paisible et bourgeoise pour se consacrer à la peinture en 1883.

Entre 1886 et 1891, il vit enBretagne et anime un groupe expérimental, l'école de Pont-Aven.

Sous l'influence d'Emile Bernard, il sedétourne de l'impressionnisme et adapte un style moins naturaliste, qu'il appelle le synthétisme.

Il puiseson inspiration dans l'art primitif, dans les vitraux médiévaux et dans les estampes japonaises.

Sonnouveau style se caractérise par l'utilisation de grands à-plats de couleurs non naturalistes, comme dans"Le Christ jaune" (1889, Albright-Knox Gallery, Buffalo).

En 1891, ruiné par les dettes, Gauguin s'embarquepour les mers du sud pour échapper à "tout ce qui est artificiel et conventionnel".

Il passera le reste de savie à Tahiti et aux Marquises.

Son style évolue peu et conserve les couleurs expressives, le rejet de laperspective et les formes épaisses et plates de ses débuts.

Ses sujets vont des scènes de la viequotidienne, comme "La Vahiné au gardénia" (1891, musée d'Orsay, Paris), à des scènes songeuses surdes frayeurs superstitieuses, comme "L'esprit des morts veille" (1892, A.

Conger Goodyear Collection,New York).

Son chef-d'oeuvre est l'allégorie monumentale "D'où venons-nous? Qui sommes-nous? Oùallons-nous?" (1897, musée des Beaux-arts, Boston), qu'il exécute peut de temps avant de tenter de sesuicider.

Il meurt à Autan, aux îles Marquises, le 9 mai 1903.

Les expériences audacieuses de Gauguin surla couleur conduisent directement au style des Fauves des années 1900; ses formes influencent l'artistenorvégien Edvard Munch et l'école expressionniste. Gauguin, Paul (Paris, 1848 - Iles Marquises, 1903), peintre et sculpteur français.

Il passe sa petite enfance à Lima, au Pérou;rentré en France, il étudie à Orléans, puis à Paris, et en 1865 il s'engage comme cadet dans la marine.

Rentré àParis après cinq ans en mer, il est engagé comme employé par un agent de change et il commence à peindre et àsculpter en amateur.

Entré en contact avec les peintres impressionnistes, il se lie d'amitié avec Camille Pissarro et,entre 1879 et 1886, il expose avec le groupe.

En 1883, il abandonne son travail pour se consacrer à plein temps à lapeinture.

Les années suivantes sont marquées par une grave crise économique et familiale qui le pousse àabandonner Paris.

En 1885, il se rend pour la première fois à Pont-Aven, où il rencontre Émile Bernard et Laval: en1887, il se rend avec ce dernier en Martinique.

A partir de l'année suivante, il est de nouveau à Pont-Aven et àArles, où se consomme la rupture dramatique de son amitié avec Vincent van Gogh.

Au cours de ces annéescruciales pour l'évolution de sa recherche artistique, Gauguin abandonne l'Impressionnisme et élabore un nouveaustyle, anti-naturaliste et symboliste, qualifié de synthétique.

La toile qui marque l'affirmation de ce nouveau styleest la Vision après le sermon, peinte en 1888 (Édimbourg, Nat.Gall.).

Dans l'élaboration de ce synthétisme, un rôlefondamental revient à la récupération de l'art breton primitif, l'étude des estampes japonaises, et les recherches surla valeur symbolique de la couleur, accomplies par Gauguin lui-même et par ses amis, Bernard et Anquetin.

Lessolutions formelles inédites inventées par Gauguin auront une influence déterminante sur les développementsultérieurs du symbolisme, dont il est considéré comme l'un des fondateurs.

Au cours de la période passée enBretagne, d'abord à Pont-Aven, puis à Le Pouldu à partir de 1890, Gauguin peint des gens de l'endroit (Au café,Madame Ginoux, 1888, Moscou, Mus.Pouchkine; La belle Angèle, 1889, Paris, Musée d'Orsay); il exécute égalementune série de tableaux marqués par un mysticisme aigu (Le Christ jaune, 1889, New York, Buffalo Allbright-Knox ArtGall.).

Toujours au cours de ces mêmes années, Gauguin expérimente d'autres techniques expressives, comme lasculpture sur bois, dans laquelle il recrée des formes typiques de l'art primitif (Soyez mystérieux ; Paris, Muséed'Orsay).

L'"école de Pont-Aven" se constitue dans l'orbite de Gauguin : elle comprend entre autres, Bernard,Séguin, et Sérusier.

Après un bref séjour parisien, au cours duquel il devient un personnage remarqué des réunionslittéraires du café Voltaire, il s'embarque pour Tahiti en 1891, à la recherche d'une civilisation pure et noncorrompue.

Enchanté par la beauté des lieux et de la population, il se consacre dans une approche quasiethnologique à l'étude des indigènes et des coutumes locales, en représentant les Maori dans leurs activitésquotidiennes et en couchant ses impressions dans son journal (L'ancien culte maori, Noa Noa).

Parmi les oeuvres lesplus célèbres de ce premier séjour tahitien, rappelons: Femmes sur la plage (1891, Paris, Musée d'Orsay); Te Matete(Bâle, Kunstmus.); La orana Maria (New York, Metrop.Mus.).

Rentré à Paris en 1893, il traverse une période de criseprofonde, marquée par un refus croissant de la civilisation occidentale.

De cette époque datent certains tableauxinspirés de son expérience tahitienne (Mahano no Atua, Chicago, Art Institut) et une série de gravures sur bois quireproposent dans toute leur suggestion magique les idoles maori.

De retour à Tahiti en 1895, de plus en plus seul,endetté et déprimé, il peint de vastes compositions allégoriques sur le destin de l'humanité, comme D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous? (1897, Boston, Mus.of Fine Arts), que l'on considère comme une sorte detestament en peinture de l'artiste.

Les femmes de Tahiti restent un des sujets préférés de sa peinture (Rupe Rupe,1899, Moscou, Musée Pouchkine; Deux tahitiennes, 1899, New York, Metropolitan Mus.; Seins aux fleurs rouges,ibidem).. »

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