Databac

Gargantua, XXIII de François Rabelais (1494-1553) - Analyse de texte

Publié le 25/09/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Gargantua, XXIII de François Rabelais (1494-1553) - Analyse de texte. Ce document contient 2457 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Gargantua, XXI 11 de François Rabelais (1494-1553) i �1��: n, médecin et surtout humaniste, Rabelais a écrit quatre romans qui connurent un grand succès à son époque : Pantagruel, Gargantua, le Tiers Livre et le Quart Livre.

Tout en amusant son public avec les aventures de ses héros, les géants Gargantua et Pantagruel, Rabelais attaque l'arbitraire politique, les injustices, la guerre, les théologiens de la Sorbonne ...

Il tourne en dérision les méthodes d'éducation médiévales et présente le rêve humaniste d'une éducation complète, prenant en compte aussi bien l'esprit que le corps.

1.

Près de Chinon.

2.

Lecteur ( en grec).

3.

Le Grand Bracques, jeu de paume qui se trouvait place de l'Estrapade, à Paris.

Au moment où Rabelais publie Gargantua, il est devenu médecin person­ nel de l'évêque de Paris Jean Du Bellay (cousin du poète).

Comme Panta­ gruel paru deux ans auparavant, l'ouvrage connaît un succès immédiat mais est condamné par la Sorbonne pour obscénité.

Gargantua raconte « la vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel », son enfance, ses études, ses exploits guerriers,jus­ qu'à la description de l'abbaye de Thélème.

Sous la facétie populaire, la veine comique du grossissement de la réalité, la gauloiserie, la parodie et la caricature, allant jusqu'à la grossièreté, Rabelais propose une critique acerbe de la société du Moyen  ge .

L'extrait décrit comment, après avoir «purgé» le jeune Gargantua des vicieuses habitudes inculquées par ses précepteurs précédents, Ponocrates entreprend son éducation.

A près il le mit en un tel train d'étude qu'il ne perdait pas une heure du jour, mais consommait tout son temps en lettres et savoir honnête.

Gargantua s'éveillait donc à environ quatre heures du matin.

Pendant qu'on le lavait, il lui était s lu hautement et clairement une page de la divine écriture, avec une prononciation compétente en la matière.

À cet usage était commis un page, natif de Basché 1 , nommé Anagnostes 2 .

Selon le propos et argument de cette lecture il s'adonnait souvent à révérer, adorer, prier et supplier le bon Dieu, duquel la lecture montrait la majesté 10 et les merveilleux jugements.

Puis il allait dans les lieux secrets faire excrétion des digestions naturelles.

Là son précepteur répétait ce qui avait été lu, lui exposant les points les plus obscurs et diffi­ ciles.

Ensuite, ils considéraient l'état du ciel: s'il était tel qu'ils l'avaient 1s noté le soir précédent, et en quels signes entrait le soleil, ainsi que la lune, pour cette journée.

Ceci fait, il était habillé, peigné, coiffé, accoutré et parfumé, et pen­ dant ce temps on lui répétait les leçons du jour d'avant.

Lui-même les disait par cœur et y fondait quelques cas pratiques concernant 20 l'état humain, et cela pendant parfois deux ou trois heures; mais d'ordinaire il cessait lorsqu'il était complètement habillé.

Puis il lui était fait trois bonnes heures de lecture.

Ceci fait, ils sortaient, toujours conférant des propos de la lecture, et se divertissaient en faisant de l'exercice en Bracques 3 , ou dans les ) L l"\lLTEVR- j. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles