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Gambie (2000-2001): La "charia" comme menace

Publié le 15/09/2020

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« Gambie 2000-2001 La "charia" comme menace Fin décembre 2000, la radio nationale gambienne a relayé l'annonce faite par le président Yaya Jammeh de l'instauration de la charia (loi islamique) à partir de la fin 2001.

Deux jours plus tard, les services de la Présidence démentaient cette information, les propos du président ayant été cités, selon eux, "de manière inexacte et hors contexte".

Ils ont, par la suite, tout de même reconnu que le jeune chef de l'État (34 ans) avait menacé d'être traduits devant les tribunaux religieux "ceux qui se seraient rendus coupables d'un mauvais usage de l'islam".

En matière de politique interne, la crispation restait de mise.

Le 6 mars 2001, sept mois avant la date prévue pour l'élection présidentielle, le ministre de la Justice, Joseph Joof, a menacé l'opposition (issue de l'ancien régime) d'amendes de 100 000 dollars ou de peines de prison si ses leaders contrevenaient au décret de 1996 leur interdisant toute activité politique.

Le 19 avril, le pouvoir adoptait une loi d'amnistie en faveur des forces de sécurité, protégeant les pompiers coupables, un an plus tôt, des meurtres de 14 étudiants lors de manifestations.

Point de transit du trafic mondial de drogue, la Gambie a lancé le 5 avril 2001 un programme triennal de lutte contre ce fléau, dont le coût jusqu'à 2003 a été évalué à 3,8 millions de dollars.. »

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