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Gabriel Fauré.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Gabriel Fauré Ce compositeur, tout en perpétuant la tra­ dition, sut créer un style nouveau, à la fois imagé et rationnel.

Il est considéré comme le créateur de la musique de chambre fran­ çaise.

Et sa musique, à la frontière du modal et du tonal, n'a pas d'égal dans la mélodie et exprime directement les tem­ pêtes de sa vie intérieure et ses émotions.

Un grand professeur C'est à Paris que Fauré entreprit ses études musicales, chez Louis Niedermeyer, où il rencontra notamment Saint-Saëns, qui devint son maître et son ami.

Il gagnait alors sa vie comme organiste, d'abord à Rennes puis à Paris, et comme maître de chapelle à la Madeleine, à partir de 1877.

La même année, ayant suivi Saint-Saëns à Weimar, Fauré s'immergea dans le romantisme alle­ mand.

II découvrit les opéras de Wagner à Munich (1879), où il se rendit en compagnie de son élève et ami, André Messager.

En 1896, il fut titularisé à son poste d'organiste à la Madeleine et nommé professeur de composition au Conservatoire, dont il fut plus tard directeur (de 1905 à 1920).

Son enseignement fut marqué par une grande générosité et une ouverture d'esprit qui marquèrent une pléiade de musiciens : Maurice Ravel, Georges Enesco, Florent Schmitt, Nadia Boulanger, Roger Ducasse, pour ne citer que les plus célèbres.

Le compositeur En tant que compositeur, Fauré brille surtout par ses compositions pour piano, une cinquantaine de pièces dont la plupart sont de formes brèves (nocturne, valse, barcarol­ le, prélude, impromptu, ballade, etc., (1883- 1845- 1924 1921) et inspirées de Chopin, ainsi que par la suite à quatre mains, Dolly, Romances sans paroles et la Fantaisie pour piano et orchestre (1919).

Pour la voix, il faut citer trois recueils de mélodies composées entre 1868 et 1900, le Requiem (!887), les Cycles (inspirés de poèmes de Verlaine), La Bonne chanson (1891).

Dans sa musique de chambre, il atteint un dépouillement plein de sérénité, qui culmine dans son Quatuor à cordes (!924), mais il faut citer également quelques pièces antérieures : Quatuors pour piano et cordes (1879 et 1886), deux Sonates pour violoncelle (1918 et 1922) et un Quintette avec piano (!921 ).

Bien que plus rare et moins caractéristique, il ne faut pas oublier la musique de scène : Shylock (!889), Pelléas et Mélisande (1898), ainsi que deux opéras, Prométhée (1900) et Pénélope (1913).

Ni les misères quoti­ diennes, ni la surdité dont Fauré fut victime durant les vingt dernières années de sa vie, n'altérèrent l'unité de son style, qui s'orienta toutefois vers des œuvres plus intimistes.

Repères chronologiques 1875 : Bizet, Carmen ; Saint-Saëns La Danse macabre - 1881 : Offenbach : Les Contes d'Hoffmann -1894 : Massenet, Thaïs ; Debussy, Prélude à l'après-midi d'un faune -1917 : Ravel, Le Tombeau de Couperin. 2 / 2. »

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