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Gabriel Fauré

Publié le 16/05/2020

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« Fauré, Gabriel (1845-1924).

Compositeur français.

Il suit la formation de Louis Niedermeyer à Paris,pendant laquelle il rencontre Camille Saint-Saëns, dont il devient l'ami, et qui lui fait découvrir le répertoireallemand contemporain, de Franz Liszt à Richard Wagner.

Intégré à la vie mondaine parisienne, GabrielFauré partage son temps entre la composition et sa fonction d'organiste.A partir de 1880, il publie ses premiers recueils de mélodies, genre dont il deviendra l'un des plus éminentsreprésentants.

En 1892, il commence une carrière de professeur, en remplaçant bientôt Jules Massenet auConservatoire.

Il aura en particulier comme élèves Maurice Ravel et Louis Aubert.

En 1905, il est nommédirecteur de cette même institution.

Peu à peu, il doit renoncer à ses fonctions, handicapé par une surditégrandissante.

Il démissionne du Conservatoire en 1920, et il meurt en 1924.La musique de Gabriel Fauré est remarquable par sa sensibilité, par la fusion d'une harmonie subtile etd'une ligne mélodique ample et expressive.

On note une évolution manifeste entre la période de jeunesse,très charmeuse, et le lyrisme de la maturité qui devient lui-même plus exigeant, voire plus austère, avecles ans. Gabriel Fauré Né à Pamiers dans une famille modeste de six enfants, Fauré fut admis à neuf ans à l'école Niedermeyer où il futl'élève prometteur de Saint-Saëns.

De retour à Paris après ses débuts d'organiste à Rennes, il prit la charge demaître de chapelle et titulaire du grand orgue à la Madeleine.

Ses remarquables improvisations dans ce sanctuairemondain lui ouvrirent les portes des salons parisiens qu'il aborda avec une simplicité docile, marquant bien sonindépendance d'esprit."A toute chose préférant le travail et au travail la rêverie", sans autre ambition que d'honorer la beauté à traversune musique pleine d'intimité et de grâce, il accepta plusieurs postes au Conservatoire national avant d'en êtrependant quinze ans le directeur.

Son intégrité artistique et sa lumineuse inspiration lui valurent le respect et lareconnaissance de nombreux élèves, dont Ravel, pour qui Fauré s'engagea fermement contre la très conservatriceSchola Cantorum.

Il épousa la fille du sculpteur Frémiet, dont il eut deux fils brillants.

Atteint de surdité sur la fin desa vie, il se réfugia dans la composition.

Par ses oeuvres vocales, aux couleurs mélodiques voluptueuses, sa musiquereligieuse digne et intense, ses partitions de scène et surtout sa musique de chambre d'une incomparable noblesse,Fauré contribua avec génie et discrétion au déchaînement novateur du début du siècle. Cinquième fils d'un sous-directeur de l'enseignement primaire, Gabriel Fauré est né le 10 mai 1845 à Pamiers dansl'Ariège.

Il faut le hasard d'un harmonium à sa portée dans une chapelle pour faire remarquer le petit enfant par unebrave paroissienne qui conseille à son père de l'envoyer à Paris à l'École Niedermeyer. A neuf ans, Gabriel Fauré entre donc à l'École Niedermeyer, où il eut à subir la discipline sévère de l'internat quidevait lui apprendre à se replier sur lui-même pour travailler, à utiliser au maximum son temps et ses forces.

Ils'imprègne de l'art religieux des maîtres anciens, des classiques français et allemands.

Saint-Saëns, son aîné de dixans, est nommé professeur à cette école et l'initie à Schumann, Liszt, Wagner.

Entre le disciple et le maître se noueune amitié dont la fidélité, à travers tous les succès, ne devait s'arrêter que quelque soixante ans plus tard, par lamort de Saint-Saëns. Sortant de cette école de musique religieuse, où il avait déjà composé le très beau Cantique de Racine, GabrielFauré trouve à Rennes un poste d'organiste.

Nous le retrouvons peu après à Paris, à Notre-Dame de Clignancourt,puis à Saint-Honoré d'Eylau, à Saint-Sulpice et enfin maître de chapelle à la Madeleine (1877).

Il devait y resterpresque vingt ans, avant de monter aux grandes orgues.

Il lui faut pour vivre correctement donner des leçons,beaucoup de leçons.

Cependant il compose : sa Ballade pour piano date de 1875.

Un voyage à Weimar avec Saint-Saëns, en 1877, le met en présence de Liszt qui, à soixante-six ans, avait décidé d'y créer Samson et Dalila ; lejeune compositeur tremble en lui montrant son ouvrage.

Liszt hésite d'abord devant cette Oeuvre si riche desonorités nouvelles, mais le fond classique de légèreté nuancée de mélancolie le ravit, et il lui remet sa photographieen témoignage de "sa haute estime et de son affectueux dévouement". C'est aussi à cette époque que Saint-Saëns introduit son élève et ami dans les salons de la cantatrice PaulineViardot, alors en pleine gloire, où des hommes de lettres, dont Tourgueniev, animent de leur conversation lesmoments qui ne sont pas consacrés à la musique et aux musiciens.

On aime sa Sonate (1876), qu'il dédie au fils dela maison, excellent violoniste.

On aime ses mélodies vivantes et sensibles.

Cependant, c'est vers la fille de MmeViardot, Marianne, qu'il tourne les regards de ses trente ans.

Mais Marianne se dérobe sans cesse : se méfie-t-ellede son talent, de sa carrière ? Vivant dans ce milieu où tout l'Opéra se donne rendez-vous, peut-elle s'éprendre dece musicien si simple dont on ne connaît que des pièces pour piano et des mélodies, qui se refuse à ce genre quiseul donne gloire et fortune : l'opéra.

Les qualités du compositeur, du pianiste à la très expressive sonorité,ouvriront peut-être à Gabriel Fauré les portes de maints salons, elles ne lui ouvriront pas le cOeur de celle qu'il aime.Mais, discret, d'une pudeur toute naturelle, il ne se plaindra pas bruyamment à la façon d'un Berlioz, il n'Oeuvrerapas sa douleur comme un Beethoven.

Il se réfugiera dans son seul art. En 1883, il épouse la fille du sculpteur Frémiet dont l'âme de véritable artiste pouvait comprendre la sienne, et enqui il trouve non seulement un protecteur, mais un ami sincère, qui participe de tout son cOeur à ses succès. Vers cette même année, Fauré a la surprise immense de pouvoir aller à Bayreuth, grâce à un geste délicat deplusieurs de ses amis.

"Quand on n'a pas entendu Wagner à Bayreuth, on n'a rien entendu !", écrit-il à des amis qui. »

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