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G. ROSSINI. 1792-1868 AVANT-PROPOS"Faites- bouillir quatre opéras de Cimarosa (1) et de

Publié le 17/05/2020

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« G.

ROSSINI 1792-1868 AVANT-PROPOS "Faites-bouillir quatre opéras de Cimarosa (1) et de Paesiello (2) avec une symphonie de Beethoven; mettez le tout en mesures vives par des croches, beaucoup de triples croches et vous aurez le "Barbier" ...

" Ce jugement de Stendhal sur l'œuvre célèbre de Rossini n'est sans doute qu'une boutade.

Comment aurait-on pu prendre au sérieux ce "bon gros réjoui" qui s'était fait une réputation justifiée de "cordon-bleu ",qui écrivait un opéra dans le même temps que d'autres compo­ sent une seule scène et qui, né un 29 février.

eut la malice de mourir un vendredi 13? Chez lui.

rien de l'inquiétude qui mine Schumann, de la sensibilité maladive d'un Chopin, rien de la passion qui brûle Liszt, pas même ce goût de l'épopée cher à Wagner.

Rossini était-il donc seulement cet épicurien dont la légèreté et l'insouciance n'avaient d'égale que la paresse.

sa "façade" est-elle ainsi le fidèle reflet de sa musique? Ce serait bien mal connaître cette nature secrète mais généreuse.

volubile mais sensible.

que de l'affirmer.

"La culture de Rossini était solide, son métier certain sa bonté, son sens de l'amitié plus vrais que la pudeur ne le dévoila.

Aussi dissimulait-il, sans aucun doute, sa vraie nature derrière une sorte de bavardage et son idéal derrière une légèreté coupable, tout au moins, pour ses détracteurs", précise J.-L.

Caussou, l"un de ses biographes actuels.

Mais ce qui étonne chez le compositeur, ce n'est pas tant sa science culinaire, son art de la parodie, la vivacité de son esprit que sa prodigieuse facilité à écrire la musique.

En voici pour preuve une anecdote: Par une glaciale journée de l'hiver 1813, Rossini, après avoir sacrifié, comme à l'habitude, aux honneurs d'un repas copieux et bien arrosé.

compose paisiblement dans une chambre d'auberge.

La pièce n'est pas chauffée et le froid si intense que le musicien a dû se coucher pour écrire un duetto de son dernier opéra.

La plume court agile sur le papier, lorsque soudain.

engourdies, les mains du compositeur lâchent la feuille qui glisse sous le lit.

Une.

deux tentatives pour la récupérer s'avèrent infructueuses.

Il fait vraiment trop froid et remontant sa couverture jusqu'au menton, le musicien pense: "Peu importe, je vais réécrire cette page, je m'en souviendrai certainement.

" Mais la musique a été composée si vite que Rossini ne s'en rappelle pas une note et la feuille reste désespérément blanche! Toutefois, un tel incident ne saurait altérer la bonne humeur du musicien qui décide alors de refaire entièrement l'extrait.

A peine a-t-il terminé, qu'un ami venu lui rendre visite récupère la feuille grâce à sa canne et compare aussitôt les deux versions: il n'y avait pas le moindre trait de ressemblance entre elles.

Certes, Rossini avait de la facilité, trop de facilité même, et nul mieux que lui n'a su exploiter ce don du ciel et en user.

Aussi.

les critiques n'ont-ils point fait faute de lui adresser maints reproches à ce sujet, allant même jusqu'à l'affubler du sobriquet de "Monsieur Crescendo", à cause de son goût prononcé et abusif pour cette nuance.

On affirma également qu'un trop grand nombre de ses partitions avait été composé en do majeur, ce à quoi Schonberg (3) répondra plus tard par cette boutade: "Je vous prie de songer à toutes les belles choses en do majeur qui n'ont jamais été écrites.

". »

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