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Franz Schubert

Publié le 16/05/2020

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« Franz Schubert Schubert est né à Lichtental près de Vienne, dans une famille modeste de cinq enfants.

Très tôt initié à la musiquepar son père, instituteur et violoncelliste amateur, il manifesta des dons prodigieux.

De 1809 à 1813, il enrichit sonéducation musicale comme soprano dans les choeurs de la chapelle impériale, puis avec Salieri au collège municipal.Inspiré par la formation d'un quatuor familial, il commença dès treize ans à écrire des partitions avec une fluidité etune rapidité déconcertante.

Il enchaîna la composition de fantaisies, de quatuors, de deux symphonies, jusqu'ausublime Marguerite au rouet, qui lui permit de découvrir, dans le style particulier du lied, une forme d'expressionprivilégiée pour son incroyable talent d'improvisateur.

Il composa plus de six cents lieder en quinze ans.

Schubertresta marqué tout au long de sa vie casanière par une timidité maladive, due sans doute à son physique disgracieux(ses amis l'appelaient Schwammerl, "le petit champignon").

Sa vie amoureuse s'en ressentit puisqu'il ne connut quequelques idylles sans lendemain, notamment avec l'une de ses élèves.

Le seul plaisir de Schubert était d'entraînerses amis dans les tavernes ou les campagnes de Vienne pour des virées musicales qui prirent vite le nom deSchubertiades.

Après avoir dévoilé une sensibilité vibrant à l'unisson avec les plus humbles, Schubert fut emportépar la syphilis à trente et un ans sans avoir connu le succès.

Il fut enterré, selon son voeu, à côté de Beethoven.

"Que faire après Beethoven ?" Ces mots, si souvent soupirés par Schubert, résument tout le problème qu'il eut àrésoudre dans son Oeuvre.

Après les premiers tâtonnements, son activité tout entière se trouva placée sous cesigne apparemment funeste.

Mais cette terrible hypothèque, qui pesa sur Schubert sa vie durant, s'avéra par lasuite particulièrement heureuse : elle le contraignit en effet à se consacrer avec le maximum d'intensité à undomaine auquel Beethoven n'avait prêté que peu d'attention, celui du lied.

Et c'est là que Schubert donna sesOeuvres les plus profondes et les plus originales, si remarquable que soit par ailleurs ce qu'il a fait dans la plupartdes autres genres.

C'est avant tout comme le créateur privilégié du lied que Schubert demeure immortel. Le début de la vie de Schubert coïncide avec une période politiquement fort troublée.

Il naquit dans un faubourg deVienne, le 31 janvier 1797, douzième enfant d'un pauvre maître d'école primaire ; c'était l'époque où la monarchiebicéphale austro-hongroise se débattait au milieu de guerres malheureuses contre la France de la Révolution.

Lejeune garçon vécut deux occupations de Vienne par les armées napoléoniennes, sans parler des bombardements,des contributions et de la famine.

Adolescent, il vit la chute du grand Corse et les journées brillantes du Congrès deVienne.

Lorsqu'il mourut, le 19 novembre 1828, âgé de trente et un ans, l'Europe jouissait de la paix dictée par laSainte Alliance, paix factice brusquement interrompue un an et demi plus tard à Paris par la Révolution de Juillet. Tous ces événements historiques n'eurent cependant aucune répercussion sur l'Oeuvre ni sur la vie de Schubert.

Ilne fut jamais un enfant prodige.

Ce n'est qu'à huit ans que son père lui enseigna les premiers éléments du violon ;puis son frère aîné Ignace entreprit de lui donner des leçons de piano, mais le jeune garçon déclara au bout dequelques mois qu'il en savait assez pour continuer seul l'étude de cet instrument.

Son père l'envoya alors chez sonami Michel Holzer, directeur de chapelle et compositeur, afin qu'il développât sa jolie voix de soprano.

Il y apprit lesolfège comme en se jouant et montra en outre de telles aptitudes dans l'art d'improviser sur le piano et sur l'orgueque son maître, ravi, s'écria un jour : "Il a le sens inné de l'harmonie".

Ce fut aussi l'opinion du professeur deSchubert au "séminaire", lorsqu'il déclara, dès la seconde leçon : "Que pourrais-je encore enseigner à qui a reçu lesdons du ciel !" "Le séminaire" était une institution impériale, un internat où de pauvres étudiants et des jeunes gens doués pour lechant recevaient, outre l'enseignement des "humanités", une excellente instruction musicale.

Ils avaient par contrel'obligation de chanter à la chapelle de la Cour et lors de certaines manifestations musicales. Les cinq années que Schubert passa au séminaire, de 1808 à 1813, ont été pour lui de la plus haute importance.

Laculture générale qu'il y acquit lui permit d'atteindre plus tard à ce degré de spiritualité si profondément émouvantequi émane de ses lieder, et que l'on retrouve jusque dans sa vie privée, tout empreinte d'un idéal élevé.

Il lui devaitaussi ses inspirations musicales si tendrement élégiaques ; car on ne se contentait pas au séminaire de donner àl'enseignement musical la première place, mais un orchestre, formé par les élèves, procédait chaque soir à desrépétitions et des concerts.

Schubert y prit part d'abord comme violoniste, puis comme chef d'orchestre, ce qui luipermit d'acquérir une grande expérience dans le répertoire alors en honneur.

On jouait surtout les symphonies deHaydn et de Mozart, mais Schubert eut aussi l'occasion d'étudier à fond les premières symphonies de Beethoven. En 1813, Schubert, qui avait perdu sa mère l'année précédente, quitta le séminaire et retourna chez son père qui,entre temps, s'était remarié.

Obéissant au désir paternel, le jeune homme se prépara sérieusement à l'enseignementet, un an plus tard, il était déjà "assistant" de son père.

Mais tout son intérêt le portait vers la "poésie de lamusique", comme il aimait à dire, et il en arrivait à composer durant les heures d'école.

Rien d'étonnant à ce que sonenseignement s'en ressentît ! Lui-même racontait plus tard : "Cette petite bande d'écoliers m'énervait tellementpendant que je composais qu'elle me faisait sortir des gonds, et naturellement, je les battais." A l'encontre de seséchecs pédagogiques, son inspiration musicale atteignit un premier sommet.

Toutefois, l'impulsion la plus puissantelui fut donnée par son premier et vraisemblablement dernier amour.

C'était la fille d'un voisin, une fraîche etcharmante Viennoise du nom de Thérèse Grob, qui possédait une voix magnifique à laquelle il n'était que trop. »

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