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Franz Liszt Dès sa naissance dans une famille hongroise à Raiding (Autriche), Lisztbaigna dans la musique.

Publié le 23/05/2020

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LISZT Franz [Ferenc]. Musicien hongrois. Né le 22 octobre 1811 à Raiding (Hongrie), mort le 31 juillet 1886 à Bayreuth (Bavière). Liszt est l’une des figures les plus complexes de l'histoire de la musique et qui pose le plus de problèmes. Maître incontesté du clavier, il découvrit de nouvelles sonorités pianistiques, et de nouveaux horizons formels dans toutes les branches de la composition musicale; il se fit le soutien des jeunes énergies musicales qui en valaient la peine; mais en revanche, beaucoup de gens le déprécient encore. Certes, son œuvre déconcerte par ses incohérences et ses graves inégalités, mais, objectivement, on est obligé d’y relever l’empreinte du génie et une singulière puissance d'imagination. On divise ordinairement la vie musicale de Liszt en trois périodes : la première dominée par l'activité pianistique, jusqu’en 1847 environ, avec Paris pour résidence principale; la seconde, qui comprend les expériences symphoniques capitales du musicien de 1847 à 1861 environ, avec Weimar pour point d’attache; la troisième et dernière caractérisée par l'Influence religieuse, sensible dans la vie et dans l’œuvre, marquée par de fréquents séjours à Rome. Franz était le fils d’Adam Liszt, comptable du prince Esterhazy, et de Anna Lager, autrichienne; son père, amateur éclairé de musique, lui en enseigna les premiers rudiments; l’enfant fit de si surprenants progrès qu’à neuf ans, il donna son premier concert a Oldenburg, puis joua à Presbourg devant des magnats hongrois dont il reçut une bourse d’études pour six ans. En 1821, il se rendit à Vienne avec son père, y étudia le piano avec Czemy et la composition avec Salieri; là aussi il parut en public à titre de virtuose et eut la joie, ardemment souhaitée, d’approcher Beethoven qui assista à l’un de ses concerts et, d’après un témoignage douteux de Schindler, serait monté sur la scène pour l’embrasser. En 1823, père et fils quittèrent Vienne pour Paris; étranger, Liszt ne put être admis au conservatoire (dirigé par Cherubini), mais il étudia la composition en prenant des leçons particulières avec Päer, puis Reicha. Il continua pendant ce temps sa carrière de concertiste, jouant en France et en Angleterre, puis, n’ayant pas encore quatorze ans, il fit son premier et unique essai de compositeur d’opéra; son Don Sanche, ou le château d’Amour fut joué à l'Opéra pour la première fois le 17 octobre 1825. L’année suivante, il publia les Etudes pour piano en douze exercices, premières ébauches des Études d’exécution transcendante — Etudes pour piano (1840-51). Le jeune compositeur vécut une pure idylle avec l’une de ses élèves, Caroline de Saint-Crig, mais le père de la jeune fille rompit inexorablement; les jeunes gens en reçurent tous deux un choc : Liszt tomba malade et subit une crise de mysticisme mélancolique dont il guérit lentement par la lecture de poètes et de penseurs. La révolution de 1830 fut un second choc; le musicien ébaucha alors sa Symphonie révolutionnaire (dont il développa le début en 1849-1850, dans son poème symphonique Héroïde funèbre), puis, de plus en plus gagné par les passions romantiques, il ouvrit son âme à de nouveaux intérêts et à de nouveaux enthousiasmes. Dans le domaine musical, il est important de remarquer la nette influence de Berlioz et de Paganini — Liszt écrivit une transcription de la Symphonie fantastique, Symphonies , et des Caprices —, dans le domaine de la pensée, celle du père Enfantin — saint-simonien — et celle de Lamennais. En 1833, chez la comtesse Adèle Laprunarède, il fit la connaissance de la comtesse Marie d’Agoult et de George Sand; avec Marie d’Agoult il eut la longue liaison intellectuelle et sentimentale que l’on sait; leur résidence fixe était Paris, mais ils effectuèrent des voyages en Savoie, Suisse et Italie. De leur union naquirent trois enfants : Daniel, Blandine et Cosima; les deux premiers moururent jeunes, la troisième, née à Bellagio en 1837, devait devenir la femme de Bülow, puis de Wagner. Avec George Sand, Liszt entretint des relations qui se rapportent principalement à Chopin, avec lequel il s’était lié à Paris. Durant ces années, il composa la première série du recueil pour piano, Années de pèlerinage , une partie de la seconde série (Italia) comme la Fantaisie sur une lecture de Dante, et les Etudes d’exécution transcendante. En 1839, il séjourna pour la première fois à Rome qui commença d’être une source d’inspiration variée pour son tempérament contemplatif et mystique. Il rompit avec la comtesse d’Agoult en 1844, le motif occasionnel étant le roman qu’elle venait d’écrire, Nélida, en se peignant elle-même sous les traits de la protagoniste, et en représentant Liszt sous les traits du peintre Guermann Régnier. L’année suivante, Liszt voyagea en Espagne et au Portugal, puis se rendit à Bonn pour participer comme compositeur et comme interprète à l’inauguration du monument à Beethoven, auquel il avait apporté une contribution financière. A Kiev, en 1847, il fit la connaissance de la princesse Caroline de Sayn-Wittgenstein; cette nouvelle union sentimentale et intellectuelle se révéla particulièrement féconde pour le développement intérieur du musicien. Caroline se sépara de son mari et suivit Liszt à Weimar où, de 1848 à 1858, il fut Kapellmeister (chef d’orchestre) et directeur déjà musique à la cour. Ce fut l’une des périodes les plus magnifiques et, dans un certain sens, les plus complexes de son activité artistique; c’est à ce moment qu’il poussa au maximum ce qu’on peut appeler son « apostolat » musical, c’est-à-dire la mise en valeur des forces musicales dans la vitalité desquelles il avait foi, à commencer par celle de Wagner, comme chacun sait. Il l’avait rencontré pour la première fois à Paris, en 1841, et il se dévoua à son œuvre jusqu’au bout. A Weimar, en 1850, il dirigea la première représentation de Lohengrin et des exécutions de Tannhauser et du Vaisseau fantôme ; parmi les autres auteurs dont il joua des œuvres théâtrales ou symphoniques, citons : Berlioz, Schumann, Mendelssohn, Verdi, Donizetti, Cornélius, dont l’opéra Le Barbier de Bagdad [Der Barbier von Bagdad], qu’il dirigea le 15 décembre 1858, fut la cause de sa retraite, le milieu musical l’ayant dégoûté. Pendant ces dix années, le compositeur fut également très actif; il développa ses conceptions formelles et symphoniques d’où naquirent la plupart des Poèmes symphoniques , la Dante-Symphonie (1855-56), la Faust-Symphonie (1854-57), la Sonate pour piano (1853) — en si mineur —, les Concertos pour piano et orchestre (1849), la Messe de Gran pour quatre solistes, chœur mixte et orchestre , etc. L’enseignement du piano en fut d’autant ralenti; c’est néanmoins à l’école de Liszt que furent formés des pianistes comme Bülow, Tanzing, Klindworth. La fin de la période de Weimar coïncide avec le début de la phase décisive des rapports de Liszt avec la princesse de Wittgenstein et qui déterminera l’orientation finale de la vie de celui-ci. En effet, les démarches que la princesse avait faites à Rome pour l’annulation de son mariage avec le prince, entre 1860 et 1861, rencontrèrent des difficultés. Liszt, s’étant rendu à Rome en octobre 1861, date fixée pour le mariage, y prit un domicile fixe. Dans l’atmosphère de la capitale du catholicisme, les tendances mystiques qui s’étaient manifestées chez lui des l’enfance reçurent une impulsion décisive, au point que le mariage avec la princesse n’eut pas lieu — bien que la mort du prince en mars 1864 eût levé tout obstacle à cette union — et qu’en avril 1865 Liszt reçut les ordres sacres. Dans les années qui suivirent, Rome fut le centre de la vie spirituelle du compositeur et de ses inspirations musicales, qui sont en majeure partie de caractère religieux ou pour le moins contemplatif : rappelons seulement ses deux oratorios, La Légende de sainte Elisabeth (1857-62), le Christus (1859-1866), les Psaumes, le Requiem et des pièces pour piano comme la Légende de saint François d’Assise prêchant aux oiseaux (1863), la Légende de saint François de Faute marchant sur les flots (1863), et la troisième série des Années de pèlerinage. Toutefois, Liszt se rendait encore souvent à Weimar et, à partir de 1873, il séjourna tous les ans à Budapest où, pendant un trimestre, il dirigea le conservatoire, auquel il finit, d’ailleurs, par donner une orientation plus allemande que hongroise, s’attirant ainsi les reproches de certains nationalistes. On ne peut pourtant pas oublier tout ce qu’il a mis de hongrois dans sa musique, non seulement dans ses célèbres Rhapsodies hongroises — dont quinze furent composées entre 1840 et 1853 et quatre en 1880 — mais aussi dans La Légende de sainte Elisabeth, dans la Messe hongroise du couronnement, dans le poème symphonique Hungaria (1846-1857), et dans d’autres œuvres. Il convient de rappeler également ses publications littéraires qui comptent, en dehors du traité Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie (1859) — écrit en français —, des essais sur Chopin, Robert Franz, ainsi que sur Lohengrin et Tannhauser de Wagner, etc. Ces essais ont été réunis et publiés en six volumes (le septième n’a pas paru) par Lina Ramann, en 1850-1883, sous le titre Gesammelte Schriften. On peut dire que Liszt consacra ses dernières années à Wagner; en 1886, à la fin d’une longue tournée au cours de laquelle il avait assisté à différentes célébrations de son soixante-quinzième anniversaire, déjà malade et las, il voulut se rendre à Bayreuth pour assister aux représentations de Parsifal et de Tristan et Yseult ; c’est là qu’il mourut et fut enterré.

« Franz Liszt. »

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