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Frans Hals

Publié le 15/05/2020

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« FRANS HALS 1580?-1666 FRANS HALS naquit aux environs de 15~0, fils d'un maître drapier de Malines.

Sa ville natale fut Anvers, selon ce qu'il rapporte lui-même, et ainsi, le plus ancieri des grands maîtres du baroque hollandais se trouvait être d'origine flamande, ce que maint auteur incline à croire en considérant sa manière vigoureusement vivante de peindre l'homme, jointe à son penchant aux grandes compositions.

Hals revint dans sa ville natale à plusieurs reprises.

Les œuvres de Rubens et de van Dyck ont pu ainsi l'influencer; certains de ses tableaux, et plus particulière­ ment le Portrait de femme de la collection du duc de Devonshire et le Portrait d'un peintre, daté de 1630, à la Frick Gallery, en témoignent nettement.

D'après Houbraken, van Dyck se rendant en Angleterre rencontra Frans Hals.

Mais dans son essence, la peinture de Frans Hals est une manifestation de cet art authentiquement hollandais dont la -ville de Harlem était le centre ; Carel van Mander, qui y travaillait et fut le maître de Hals, connaissait d'ailleurs bien les règles de composition de l'école vénitienne du XVIe siècle.

Hals fut exclusivement portraitiste, et il appliqua également à ses scènes de genre les carac­ tères propres au portrait.

Les portraits de corporations, d'un genre si spécifiquement hollandais, et qui représentaient soit une société militaire, soit une association charitable, atteignirent par lui une perfection que seul Rembrandt, dans son célèbre groupe des Syndics des drapiers, sut égaler.

Les Officiers des Arquebusiers de Saint-Georges, le premier groupe peint par Hals en 1616, exprime toute la rudesse d'une génération qui a grandi dans les combats pour sa liberté politique et religieuse.

Sa composition reste encore pliée aux principes des maîtres vénitiens, son réalisme est robuste et abondant en détails comme celui des derniers maniéristes hollandais; cependant, un soufRe nouveau d'indépendance, précurseur de l'esprit du XVIIe siècle, anime toute sa structure.

Par sa technique très particulière, Hals est à l'origine d'un style pictural tout à fait nouveau.

Les formes ne sont plus arrondies ni exagérément modelées, mais suggérées par des touches distinctes.

C'est cette même technique qui, dans les dernières œuvres de Hals, prendra des pro­ portions presque inquiétantes et à laquelle, trois siècles plus tard, Manet lui-même devra tam.

Ses origines remontent à la fin de la Renaissance, où tous les éléments de l'ornementation étaieiJ.t morcelés.

L'esprit d'abstraction qui caractérise cette époque a pourtant fait place, dans l'oeuvre de Hals, à un sens très aigu du réel.

Pour la couleur, Hals n'a recours ni aux ors ni aux chaudes tonalités dont usaient beaucoup de peintres hollandais du XVIIe siècle ; il ne dispose que d'une gamme de tons froids, polychromes au début, gris et cendrés par la suite.

C'est un lien de plus pour le rattacher à l'école de la fin de la Renaissance, dont les représentants compensaient l'indigence d'un coloris artificiel par une incomparable abondance de lumière.

Les groupes des Officiers de Saint-Georges et de Saint-Adrien de 1627 sont les exemples frappants de cette nouvelle interprétation de la lumière et de la couleur.

Rembrandt transposait ses modèles dans l'univers magique de l'esprit.

Hals, lui, peint les siens tels qu'ils sont, tels qu'ils se meuvent dans le quotidien.

Avec une perspicacité aiguë,. »

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