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HALS, FRANS

Publié le 06/12/2021

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HALS, FRANS

 

 

Hayez, Francesco (Venise 1791-Milan 1882). Peintre italien. En 1809 il s'installe à Rome, où il entre en contact avec les milieux artistiques du classicisme et du purisme (Renaud et Armide, 1813, Venise, Gal. de l'Académie). A partir de 1820, il travaille à Milan, recréant sur les cendres du néoclassicisme tardif une manière académique qui trahit un grand métier. Dans des œuvres comme les Vêpres siciliennes (1821-22, Milan, coll. particulière) ou le Portrait de Cavour (1864, Milan, Pin. de Brera), le sujet historique trahit l'influence du Risorgimento. Hayez n'en a pas moins la faveur du gouvernement autrichien, et dans le palais royal il exécute la grande fresque représentant l'Allégorie de l'ordre politique de Ferdinand Ier, 1837, par la suite détruite. Pour les grandes familles lombardes il peint des portraits dans lesquels un sens aigu des convenances maîtrise l'intuition du caractère.

 

 

Hildebrandt, Johann Lucas von (Gênes 1668-Vienne 1745). Architecte autrichien. Le début de sa carrière se déroule à Rome, sous la direction de l'architecte Carlo Fontana, dans le domaine de la construction civile et militaire. En 1695-96, il est ingénieur militaire au service du prince Eugène de Savoie, qu'il suivra à Vienne. Là, il devient architecte de cour puis, à la mort de Fischer von Erlach (1723), surintendant des constructions impériales. Parmi ses réalisations, le palais du Belvédère, d'autres palais en ville et des résidences de campagne pour la noblesse viennoise. Son style, qui influencera les deux générations suivantes d'architectes, mêle des éléments italiens (inspirés surtout de Guarini) au sens plastique et volumétrique des palais français.

 

 

Hodler, Ferdinand (Berne 1853-Genève 1918). Peintre suisse. Sa formation est influencée par l'impressionnisme et par l'étude des œuvres de Dürer et d'Holbein. En tant que paysagiste et interprète de la vie quotidienne, il se fait l'interprète d'une peinture à la construction solide et aux couleurs pures, vibrantes et lumineuses, qui annonce ses réalisations symbolistes ultérieures.  Son tracé fort et expressif et ses compositions basées sur des rythmes symétriques lui permettent d'exécuter de grandes compositions historico-décoratives comme La Retraite de Marignan (1897, Zurich, Kunsthaus). Avec l'avènement du goût Jugendstil, Hodler, membre de la Sécession de Berlin et de Vienne, jouera un rôle important avec ses tableaux symbolistes, caractérisés par des couleurs extrêmement concrètes et des formes au réalisme surprenant (La Nuit, 1890; Le Jour, 1900).

 

 

HOGART, WILLIAM

 

 

Holbein, Hans l'Ancien (Augsbourg 1460/65-Isenheim 1524). Peintre allemand. Ce représentant de premier plan de la transition entre le gothique tardif et la Renaissance en Allemagne méridionale, est caractérisé par une grande précision des formes et un style animé par la force incisive du dessin. Les triptyques de Saint-Paul et de Sainte-Marie-Majeure (Augsbourg, Staatsgal.) révèlent l'influence des Flamands. Quant aux portraits, ils témoignent d'une grande pénétration (Portrait de jeune femme, Lugano, coll. Thyssen-Bornemisza). L'Autel de sainte Catherine (1512, Augsbourg, Staatsgal.) marque un profond renouvellement et l'affirmation d'un goût d'inspiration italienne, également présent dans l'Autel de saint Sébastien (Munich, Alte Pin.).

 

 

Holbein, Hans le Jeune (Augsbourg 1497/98-Londres 1543). Peintre et graveur allemand. En 1517, il passe en Lombardie une longue période qui influencera son œuvre lorsqu'il retournera dans l'atelier de son père à Augsbourg. Outre de splendides portraits comme les trois portraits d'Erasme de Rotterdam (Bâle, Kunstmus.; Salisbury, Longford Castle; Paris, Louvre), il exécute entre 1520 et 1526 nombre de tableaux religieux (Retable Gerster, Soleure, Mus.). Cet artiste à la vaste culture figurative compte parmi les plus importants portraitistes de son époque en raison de cette extraordinaire finesse d'observation à laquelle il parvient à travers l'expérience de l'art de la Renaissance.

 

 

Horta, Victor (Gand 1861-Bruxelles 1947). Architecte belge. L'architecture de Victor Horta est l'une des expressions les plus significatives de l'art nouveau. Dès sa première réalisation, la maison Tassel à Bruxelles (1892-93), il affirme un style personnel et plein d'imagination. De longues lignes vibrantes unissent harmonieusement structure et décoration, redessinant tous les éléments de la façade; à l'intérieur, elles délimitent la spatialité fluide et ascensionnelle de l'escalier hélicoïdal et du vaste hall circulaire: la recherche fonctionnelle s'allie à la liberté de la création, selon un principe typique de cet artiste. Sa maison-atelier, au 25 de la rue Américaine à Bruxelles (1898), représente un exemple important d'un nouveau type d'habitation, la maison individuelle à frontispice étroit. La maison Solvay (1895-1900) et la Maison du Peuple (1903-06), également à Bruxelles, constituent des étapes ultérieures d'un parcours créatif qui apportera à Horta la célébrité internationale.

 

 

Hunt, William Holman (Londres 1827-1910). Peintre anglais. C'est l'un des fondateurs, en 1948, de la confrérie préraphaélite. Partisan convaincu de la fidélité à la nature, il peint souvent dans ses tableaux des fonds de paysages d'un réalisme minutieux. Dans ses tableaux à sujets religieux, le respect rigoureux de la réalité se charge d'une atmosphère mystérieuse et allégorique (La Lumière du monde, 1853-56; Le Bouc émissaire, 1854). Comme tous les préraphaélites, Hunt traite aussi des sujets littéraires (Isabelle et le pot de basilic, 1867, inspirée par une nouvelle de Boccace), des scènes de vie contemporaine et des thèmes à caractère moral (Le Réveil de la conscience, 1853, Londres, Tate Gallery; Lady of Shalott, 1896-1905, Hartford, Wadsworth Atheneum).

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