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FRANK BORZAGE

Publié le 06/12/2021

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NOTICE BIOGRAPHIQUE

Période 1929-1959

En 1929, l'année où il réalise son premier film parlant, THEY HAD TO SEE PARIS, Frank Borzage est un des cinéastes les plus cotés d'Hollywood. On parle, à son sujet, d'une « Borzage's touch «, d'un style, d'un ton personnel qui donnent une unité lyrique à son oeuvre « pleine de sensibilité, de délicatesse, pénétrée en même temps d'un sens très vif de la double réalité sentimentale et sensuelle de l'amour « (Dictionnaire des cinéastes, Éd. du Seuil, 1965).

En 1931, Borzage remporte son deuxième Oscar de la mise en scène pour BAD GIRL et, l'année suivante, L'ADIEU AUX ARMES, d'après le roman d'Ernest Hemingway, est classé parmi les meilleurs films de 1933.

Spécialiste du mélodrame «, au sens noble du vocable, Borzage donna au genre, tout au long des années 30, ses lettres de noblesse avec des films comme CEUX DE LA ZONE, SECRETS ou LA GRANDE VILLE. Il ne manqua pas d'évoquer, également, les dangers représentés par la montée du nazisme dans COMME LES GRANDS, ET DEMAIN, TROIS CAMARADES, THE MORTAL STORM.

Il s'essaya aussi à la comédie et, sous la supervision d'un maître du genre, Ernst Lubitsch, en réalisa un des plus beaux fleurons : DÉSIR.

A partir de 40, les films signés par Borzage n'ont plus la qualité ni la personnalité de ceux qui firent la gloire du cinéaste.

Peu de mois avant sa mort, le 19 juin 1962, la Directors Guild of America lui décerna le Prix David Wark Griffith « pour son extraordinaire contribution à la mise en scène cinématographique «. Frank Borzage restera dans l'Histoire du Cinéma le peintre de l'amour : « Nul mieux que lui ne sut montrer sur l'écran la chaleur de l'intimité amoureuse, la vie d'un couple parfaitement uni. Ses amants furent rarement seuls au monde, il les situa dans leur temps qui fut celui de la profonde crise alors vécue par l'Amérique « (Georges Sadoul).

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