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François II

Publié le 02/12/2021

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Empereur romain-germanique, empereur d'Autriche sous le nom de François Pr, roi de Hongrie, né à Florence, mort à Vienne (1768-1835). Fils du grand-duc Léopold de Toscane, qui devint l'empereur Léopold II (1790-1792). Après son éducation à Florence, il vint à Vienne, à l'âge de seize ans, sous la garde de son oncle Joseph II, qui tenait son neveu en piètre estime. Né à une époque troublée de l'histoire de l'Europe et de l'Autriche, François II, bien qu'assailli constamment par un complexe d'infériorité, réussit à faire passer, aux yeux de ses hommes d'Etat et de ses conseillers, ses principes politiques réactionnaires, absolutistes, opposés à toute réforme sociale, mais d'un paternalisme soucieux. Méfiant, il restait juste et conscient de ses responsabilités; sa devise, Quieta non movere, était basée sur la crainte que lui inspiraient les mouvements révolutionnaires, qui le rendaient en outre très prudent envers tout mouvement ou pensée nouvelle. Cet homme mesquin, grâce au sens pratique qui était l'apanage de la plupart des Habsbourg, trouva néanmoins des solutions valables aux problèmes qu'il avait à résoudre. Il avait une prédilection marquée pour le travail manuel et l'artisanat. Après avoir réuni en 1804 les pays héréditaires des Habsbourg à l'Empire autrichien, il dut déposer la couronne impériale en 1806, sous la pression de Napoléon PT et de la politique rhénane de ce dernier. En 1810, en conformité avec une décision politique du cabinet autrichien, il donna sa fille Marie-Louise en mariage à l'Empereur des Français et, en 1812, mit à sa disposition un corps d'auxiliaires pour sa campagne de Russie. Il ne se rallia qu'avec hésitation à la guerre de libération. Après le Congrès de Vienne, que présidait Metternich (et non François II), épousant les vues de son chancelier d'Etat, il devint partisan du statu quo, d'après les principes de la Sainte-Alliance et de la légitimité. Opposé, à quelques rares exceptions près, à toute réforme, il jouissait néanmoins d'une popularité non négligeable, bien que son règne contînt déjà les germes de. l'éruption qui devait se produire au milieu du siècle. Il se maria quatre fois. Le fils aîné de son second mariage, Ferdinand (1793-1875), un épileptique débonnaire, mais totalement dépourvu de jugement, devint son successeur (1835-1848).

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