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France (2002-2003): Problèmes budgétaires et mouvements sociaux

Publié le 15/09/2020

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« France 2002-2003 Problèmes budgétaires et mouvements sociaux Le premier semestre de l’année 2002 avait été marqué par le choc de l’élection présidentielle.

Le 21 avril, à l’issue du premier tour, le président sortant Jacques Chirac était arrivé en tête avec un score médiocre (19,9 %), mais son challenger socialiste, le Premier ministre sortant (1997-2002) Lionel Jospin (16,2 %) ne venait qu’au troisième rang, derrière le démagogue d’extrême droite Jean-Marie Le Pen (16,9 %).

L’abstention avait atteint 28,7 % et les candidats d’extrême gauche (trois trotskistes de chapelles différentes) totalisaient 10,4 %.

La qualification de J.-M.

Le Pen pour le second tour avait suscité une grande émotion dans le pays et à l’étranger.

Au second tour, J.

Chirac l’emportait avec 82,2 % des suffrages exprimés contre 17,8 % pour son challenger.

Le report républicain des voix qui s’étaient portées au premier tour sur les candidats de gauche avait été massif. Regroupement à droite Comment la classe politique allait-elle réagir après un tel événement ? quels enseignements seraient tirés du «signal fort» donné par les électeurs ? Avant le scrutin, J.

Chirac avait déjà le projet de regrouper la droite dans un parti commun.

Ce fut bientôt fait avec la création de l’UMP (Union pour une majorité populaire) ; l’ancien Premier ministre Alain Juppé (1995-1997) en est devenu le président.

Seule une partie des troupes démocrates-chrétiennes de l’UDF (Union pour la démocratie française) conduite par son chef François Bayrou a résisté à la création du parti unique de la droite. La gauche, quant à elle, est devenue inaudible, devant reconstruire à la fois projet et alliance.

Le leader socialiste L.

Jospin a annoncé dès le soir du premier tour qu’il se retirait de la politique.

Deux autres leaders, Dominique Voynet (Verts) et Robert Hue (Parti communiste français), ont été battus lors des législatives des 9 et 16 juin, lesquelles ont vu une victoire écrasante de la droite.

L’UMP allait ainsi détenir, outre la présidence de la République et la direction du gouvernement (avec Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre), la majorité et la présidence des deux assemblées. La réélection de J.

Chirac aura transformé le personnage.

Entré en politique dans les années 1960, plusieurs fois ministre, deux fois Premier ministre (1974-1976 et 1986-1988), il n’avait jusqu’alors qu’un maigre bilan à revendiquer devant l’histoire, s’étant surtout illustré par la grande inconstance des orientations politiques qu’il avait successivement défendues.

Il était désormais déterminé à «faire entendre la voix de la France» en tenant un rôle international actif et original à l’instar du général de Gaulle (1890-1970) dont il a continué de se réclamer. Le «Chirac nouveau» est arrivé. »

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