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France (2000-2001): Horizons électoraux

Publié le 15/09/2020

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« France 2000-2001 Horizons électoraux Poursuivant le cycle engagé à la mi-1997, la croissance du PIB s'est établie à 3,3 % pour l'année 2000 (2,9 % en 1999).

L'investissement et les exportations ont continué de favoriser l'expansion.

La dynamique soutenue de création d'emplois a également permis de prolonger la sensible décrue du chômage.

De 11,2 % fin 1999, son taux était tombé à 8,5 % en mai 2001.

En fin d'année 2000, le climat, en France, était encore à la croissance et à l'optimisme. Lorsque se sont confirmés les signes de ralentissement, notamment aux États-Unis, de nombreux analystes ont estimé que la France pourrait dans une large mesure y échapper.

Le gouvernement de "gauche plurielle" (associant notamment communistes et Verts aux socialistes) en était également tout à fait convaincu.

C'est ainsi que le ministre de l'Économie et des Finances, le socialiste à penchants libéraux Laurent Fabius, avait annoncé le 31 juillet 2000 un vaste plan d'allègement fiscal s'échelonnant sur trois ans (2001-2003) et portant sur une masse financière de 120 milliards FF (18,3 milliards €). Le gouvernement de Lionel Jospin (Parti socialiste) avait su habilement soutenir la croissance et la stimuler, notamment par les réformes annoncées lors de son installation au pouvoir en juin 1997 concernant le travail et l'emploi (plan "emploi-jeunes" et réduction de la durée légale du travail hebdomadaire à 35 heures).

D'évidence futur candidat à l'élection présidentielle de 2002 face au président sortant Jacques Chirac (RPR, Rassemblement pour la République), il espérait pouvoir s'attribuer les mérites de cette exceptionnelle embellie économique venant après vingt-cinq années de "crise" et de montée du chômage. Ralentissement de la croissance Au premier semestre 2001, il est clairement apparu que la France allait être à son tour touchée par le ralentissement mondial et, en premier lieu, celui des États-Unis.

Elle a cependant continué à se distinguer par le dynamisme de la consommation des ménages, laquelle soutenait toujours l'activité.

Dans sa note mensuelle de conjoncture, l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) soulignait en juin 2001 que la croissance marquait le pas dans toute la Zone euro, les exportations stagnant désormais alors qu'elles avaient progressé (commerce intra-zone compris) à des rythmes annuels supérieurs à 10 % depuis la mi-1999. Dans ce contexte, les élections (présidentielle puis législatives) du printemps 2002 s'annonçaient serrées, et la bataille certainement sans concession.

Les annonces de candidature se sont multipliées.

À droite, le démocrate-chrétien François Bayrou (UDF, Union pour la démocratie française) et le libéral Alain Madelin (Démocratie libérale) se sont déclarés.

À gauche, les Verts ont désigné Alain Lipietz et les communistes allaient présenter un candidat, tandis que l'ancien socialiste Jean-Pierre Chevènement entendait défendre la posture "républicaine".

Il allait falloir aussi compter avec diverses autres candidatures populistes ou "souverainistes", ou encore d'extrême droite (dont. »

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