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français.

Publié le 08/12/2021

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français. n.m., langue romane pratiquée en France (à titre de langue maternelle ou, plus
rarement, de langue seconde, par la quasi-totalité des habitants) et dans les nombreux pays
de la francophonie, dans des conditions et avec des statuts variables selon les cas.

L'histoire d'une langue.
Au même titre que les autres langues romanes, le français est le résultat de l'évolution
diachronique du latin, introduit sur le territoire à l'occasion de la conquête romaine. Les
transformations qui se sont opérées sont considérables : les structures phonologiques,
morphologiques et syntaxiques du français sont fondamentalement différentes de celles du
latin. Les différences entre les deux systèmes phonologiques constituent l'une des causes
des spécificités de l'orthographe du français, qui a dû adapter à ses besoins un alphabet
emprunté. Cependant, le stock lexical est pour une très large part d'origine latine,
notamment pour les mots d'usage courant. Ce stock s'est augmenté, dès les époques les
plus anciennes, par le phénomène de la relatinisation, qui consistait à emprunter au latin
des mots de caractère plus ou moins savant, ou à redonner à un mot déjà présent dans le
lexique une forme et, parfois, un sens plus proches de son étymon latin. C'est là l'origine
de la plupart des doublets du type hôtel/hôpital. Tout au long de son histoire, le français a
emprunté des mots aux langues avec lesquelles il a été en contact. Les emprunts à l'angloaméricain sont, actuellement, de loin les plus nombreux.
Le paradoxe apparent de la transformation radicale qui a généré le français à partir du
latin en une cinquantaine de générations est qu'elle s'est opérée sans que les sujets
parlants en prennent nettement conscience ; jamais un petit-fils n'a eu le sentiment de
parler une langue différente de celle de son grand-père, en dépit des différences qui se
creusaient entre les usages. L'évolution continue à se faire devant nous - et par nous -
dans les mêmes conditions : nous ne la constatons pas, sauf pour les cas les plus
spectaculaires d'innovations lexicales. Mais qui, en dehors des linguistes professionnels,
remarque le recul, sans doute irrémédiable, de l'opposition entre le [?] de pâte et le [a] de
patte ? Ou la décadence de la règle - artificiellement introduite par le poète Marot -
d'accord du participe passé ? Nous disons presque tous « les fautes que j'ai fait «, même si
la grammaire nous contraint encore à écrire « ... que j'ai faites «.
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Les corrélats
Moyen Âge - Diversité culturelle et évolution des mentalités - La littérature
médiévale

Aspects institutionnels.
La langue qui, dès les premiers siècles de notre ère, était en train de devenir le français, est
restée longtemps strictement orale, l'écriture étant réservée au latin. Le premier texte en
français est celui des Serments de Strasbourg (842), qui est cité, sous une forme sans
doute très voisine de son aspect originel, par l'historiographe Nithard, dans le texte, par
ailleurs entièrement latin, de son Histoire des divisions entre les fils de Louis le Pieux. Le
texte français des Serments fut proféré par Louis le Germanique, tandis que son frère
Charles le Chauve prenait les mêmes engagements, mais en langue germanique. Par son
importance historique et politique comme par les circonstances spécifiques de son
énonciation - un serment donnant lieu à un échange linguistique entre les deux frères -, ce
texte marque l'origine institutionnelle du français. Le premier texte français qui présente
des aspects littéraires est la Cantilène de sainte Eulalie, bref poème liturgique composé à
Saint-Amand dans les dernières années du IXe siècle. L'histoire institutionnelle du français
est celle de l'extension de son usage à l'intérieur du territoire, au détriment des dialectes et
des langues régionales. Dès le XIIe siècle, une langue commune, très proche du francien
pratiqué par le roi, s'est imposée progressivement comme langue littéraire. La
promulgation, en 1539, de l'ordonnance de Villers-Cotterêts, qui prescrit l'emploi exclusif
du français dans toutes les pièces judiciaires du royaume, fut décisive. L'emploi des autres
parlers (dialectes d'oïl dans le Nord, d'oc dans le Midi, autres langues régionales telles que
le breton ou le basque) s'en est trouvé progressivement limité. À partir de la Révolution, et
plus encore avec l'institution de l'enseignement primaire obligatoire, la langue française est
devenue l'instrument de communication utilisé par tous les Français, de façon si naturelle
qu'il leur fallait généralement faire un grand effort pour concevoir qu'il existait d'autres
situations linguistiques dans d'autres pays. Aujourd'hui, l'emploi de la langue française est

devenu un enjeu, et c'est la loi elle-même qui le rend obligatoire dans les actes de la vie
sociale, commerciale et intellectuelle.
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Les corrélats
France - Arts - Littérature - Introduction

Extension actuelle du français en France.
La politique linguistique d'unification que l'on vient de voir à l'oeuvre a atteint son but de
façon presque parfaite : il est aujourd'hui devenu pratiquement impossible de trouver un
Français parlant à titre de langue unique une langue autre que le français. Naturellement,
les dialectes ont laissé des traces, par exemple au niveau de la réalisation orale (les
accents régionaux) ou du lexique ; on a pu, dans la seconde moitié du XXe siècle, procéder
aux enquêtes nécessaires pour élaborer, région par région, la série des Atlas linguistiques.
Pour les langues régionales, c'est - de façon apparemment paradoxale - à partir des
années cinquante que s'observèrent des attitudes d'indulgence, de conciliation, voire
d'encouragement limité, qui n'allèrent pas jusqu'à en faire - comme pour le romanche en
Suisse - des langues nationales. Les candidats au baccalauréat peuvent toutefois faire le
choix d'une de ces langues pour passer leurs épreuves. Selon les époques, on observe,
notamment en Bretagne, en Corse et au Pays basque, la résurgence de conflits dont la
composante linguistique est évidente. (Les différents aspects linguistiques du français sont
traités chacun à l'article qui le concerne.) Voir aussi emprunt et le dossier francophonie.
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Académie française
Belgique - Arts - Littérature - La littérature franco-belge
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