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forêt.

Publié le 06/12/2021

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forêt.
1

PRÉSENTATION

forêt, vaste espace couvert d'arbres.
La forêt occupe une place particulière dans l'imaginaire et dans la culture occidentale. Ce fut pendant longtemps un endroit peu accessible, parfois sacré, souvent réservé
aux animaux sauvages. Bien qu'elle soit toujours exploitée, la forêt est devenue en Europe occidentale un lieu de détente et de loisirs, mais elle a conservé ses aspects
utilitaires dans le Grand Nord canadien et en Russie, ainsi que dans les pays tropicaux, où elle sert de réserves de bois de chauffage et d'essences rares.
Les forêts sont fondamentalement constituées par des arbres, les plus grands, les plus gros et les plus vieux des êtres vivants. Ainsi, les séquoias de l'Ouest américain et les
eucalyptus australiens peuvent dépasser 100 m de haut, 1 000 t de biomasse par individu et mille ans d'âge. Par comparaison, l'éléphant, le plus gros animal terrestre,
mesure 4 m de haut et pèse 10 t, et le rorqual bleu, le plus gros animal marin, mesure 40 m et pèse 100 t. Les arbres tiennent une place primordiale dans l'organisation des
paysages et dans le fonctionnement des écosystèmes. Pourtant, ces constituants essentiels de la biosphère, supposés étalés de façon uniforme à la surface du globe, ne
représenteraient qu'une infime pellicule de quelques dizaines de centimètres d'épaisseur : la biosphère forestière est donc insignifiante face aux 61 m des glaces de la
cryosphère, aux 2 700 m des eaux de l'hydrosphère, aux 57 000 m de roches de la lithosphère et aux 60 000 m de gaz de l'atmosphère. Son rôle est cependant capital car
elle abrite un très grand nombre d'espèces animales et végétales. L'ensemble des arbres est puissamment enraciné dans le sol. Dans l'air, ils sont souvent structurés en
strates multiples comprenant des individus de taille, de nature et d'espérance de vie fort différentes : arbustes, herbes, mousses, lichens, lianes, etc. La forêt abrite une
faune riche et variée.
Il est difficile de s'accorder sur une définition simple et universelle de la forêt. Le taux minimal de couverture est-il de 50 p 100, 20 p. 100, 10 p. 100 ou 5 p. 100 ? La taille
minimale des arbres est-elle de 10 m, 7 m, 5 m, 2 m ? Quelle est la superficie minimale de terrain méritant le nom de forêt : 1 ha, 4 ha ou 10 ha ?
C'est pourquoi les évaluations de la superficie forestière mondiale oscillent entre 2,4 milliards d'ha pour l'estimation la plus basse et 6 milliards d'ha pour la plus haute. Si
l'on retient le chiffre de 4 milliards d'ha, soit 40 millions de km2, donné par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la forêt couvre plus de
25 p. 100 de la surface des continents, contre 33 p. 100 pour les différents déserts et 40 p. 100 pour les terres cultivées, les prairies, les steppes, les savanes et les
toundras, le reste, une très faible proportion, étant dévolu aux activités humaines.

2 LES GRANDS TYPES DE FORÊTS DANS LE MONDE
2.1 Critères de classement
La forêt mondiale est un véritable empire éclaté en plusieurs vastes ensembles que les biogéographes ont qualifié, au XIXe siècle, de formations végétales et, plus
récemment, de biomes. De multiples critères peuvent être retenus pour distinguer des types de forêts.
Un des premiers principes simples de différenciation est d'ordre géographique. Il est possible de distinguer, à l'échelle des grandes zones astronomiques du globe, la forêt
boréale, australe, tempérée, intertropicale, équatoriale, etc. En prenant en compte de manière plus fine les données de la topographie, des pentes, des altitudes, on peut
différencier les forêts de plaine des forêts de montagne et, parmi celles-ci, opposer la forêt andine à l'appalachienne, à l'himalayenne, à l'ouralienne, à l'alpine, etc. Les
bassins des grands fleuves peuvent aussi servir de principe de découpage : forêt amazonienne, congolaise, rhénane, danubienne. Souvent, le nom d'une localité est
simplement accolé au terme de forêt : forêt de Fontainebleau, d'Orléans, de Sherwood, de Bielowieza, etc. Enfin, les clivages climatiques sont également utilisés, parfois
pour départager et nommer les forêts : forêt de mousson, méditerranéenne, pluvieuse, océanique, etc. Ces différents critères géographiques ne sont pas tous d'égale
valeur, ni d'égale précision. Il importe de ne pas les mélanger de façon arbitraire, ce qui fausse les comparaisons possibles.
D'autres critères encore sont couramment utilisés pour nommer et distinguer les grandes forêts mondiales. Les rythmes biologiques saisonniers -- chute totale du feuillage
(forêt caducifoliée) ou pérennité apparente (forêt sempervirente) -- constituent également un principe de différenciation essentiel pour les paysages et le fonctionnement
des écosystèmes forestiers.
La composition des essences majeures permet d'opposer forêts de conifères et forêts de feuillus. De façon plus précise, sur le plan floristique, de nombreuses forêts sont
désignées par le nom du genre de l'arbre dominant : chênaie, hêtraie, frênaie, bétulaie, sapinière, pineraie, forêt d'araucarias, etc.
Des facteurs écologiques contraignants, visibles et parfois spectaculaires, sont aussi utilisés pour caractériser un ensemble forestier : forêt sèche, marécageuse, humide, de
brouillard, etc. De multiples autres traits peuvent être ajoutés ou substitués à tous ceux déjà évoqués : le critère de taille (forêt haute, basse, naine, etc.), l'appréciation du
taux de couverture (forêt dense, fermée, trouée, claire, ouverte, etc.), la présence d'une stratification plus ou moins apparente (forêt monostrate ou pluristrate). Pour bien
nommer une forêt, il importe de tirer parti des critères topographiques, biologiques, physionomiques et botaniques.

2.2

La forêt boréale

La forêt boréale, ou taïga, est la plus vaste forêt du monde. Elle représente le tiers des superficies forestières mondiales. Elle apparaît dans l'hémisphère Nord comme un
vaste anneau circumpolaire, presque continu sur 10 000 km (6 000 km en Eurasie, 3 500 km en Amérique du Nord), simplement interrompu par le détroit de Béring et par
l'océan Atlantique. Première forêt mondiale pour la production du bois, elle est particulièrement dense sur ses marges méridionales. Monotone en raison de sa spécificité et
de sa monostratification, elle est dominée par les conifères ; épicéas, sapins, pins et mélèzes en sont les constituants essentiels.
Des animaux recherchés pour leur fourrure (vison, martre, renard argenté) y voisinent avec les troupeaux de rennes. En été, les insectes pullulent dans les milieux
humides. La neige y joue un rôle écologique majeur en hiver tout comme, en été, de gigantesques incendies, qui s'y propagent sur d'immenses surfaces. Sols gelés, podzols
et sols engorgés par l'eau forment l'essentiel des couvertures pédologiques. Lorsque la température moyenne annuelle descend en dessous de - 5 °C, la taïga est remplacée
au nord par la toundra.

2.3

La forêt tropicale

La deuxième grande forêt mondiale est la forêt dense, appelée aussi équatoriale, car son centre de gravité se trouve à proximité de l'équateur. À la différence de la forêt
boréale, qui forme un ensemble continu, cette forêt est fragmentée en trois grands sous-ensembles : deux d'entre eux correspondent aux immenses bassins fluviaux des
deux premiers fleuves mondiaux pour les débits, l'Amazone et le Congo ; le troisième fragment est morcelé en une infinité de lieux sur plusieurs continents : les îles et les
presqu'îles de l'océan Indien et de l'océan Pacifique (Inde, Madagascar, Indonésie, Australie, Nouvelle-Guinée, etc.). Comme la forêt boréale, cette forêt est toujours verte,
car tous les arbres ne perdent pas leurs feuilles en même temps. Elle est d'une extraordinaire richesse, avec plus de 50 000 espèces d'arbres identifiées. Son architecture
est impressionnante par sa taille et la superposition de strates multiples constituées d'arbres de différentes tailles -- jusqu'à 50 m de haut -- de buissons, d'herbes et de
champignons. Parmi ses traits physionomiques majeurs, les plus caractéristiques sont l'absence de lumière, la profusion des lianes et des épiphytes, l'aspect particulier de la
base de nombreux troncs, souvent lisses, mais surtout renforcés par de formidables contreforts, la présence de feuilles terminées en pointe (acuminées) et les floraisons
extraordinaires à même les troncs (la cauliflorie) ou sur les cimes, seulement visibles depuis des observatoires élevés.

C'est une forêt relativement mal connue. Les forêts galeries, le long des fleuves, tels les Varzeas de l'Amazone ou les marécages -- gri-gri de Guyane, poto-poto de Côte
d'Ivoire ou swamp forest du Nigeria -- en constituent les faciès floristiques et fauniques les plus riches. Cette forêt dense, appelée aussi forêt pluvieuse, est entourée de
forêts dites sèches ou de mousson là où les pluies sont moins abondantes et où apparaît une saison sèche plus ou moins longue. Alors le caractère sempervirent s'atténue,
la taille des arbres diminue, le couvert s'ouvre et le passage vers des forêts de plus en plus claires ou des savanes boisées se fait tantôt progressivement, comme en Afrique
occidentale, tantôt plus brutalement, comme à Madagascar ou en Inde. La caatinga brésilienne, les forêts à baobabs dites soudaniennes, en Afrique, et les forêts de
mousson à teck et à sal, en Inde, qui abritent cerf sambar, ours lippu, chien sauvage et écureuil géant, sont les mieux connues de ces forêts mixtes et claires mais aussi les
plus menacées par les incendies, les pâturages et le défrichement.

2.4

Les forêts tempérées

Les forêts tempérées, à feuillage caduc, forment dans l'hémisphère Nord quatre blocs distincts sur les façades orientale et occidentale des continents nord-américain et
eurasiatique. Parmi ces forêts des zones tempérées, la forêt de conifères géants du littoral pacifique de l'Amérique du Nord, pluvieux, humide, brumeux et neigeux, tient
une place à part. Étendue sur 3 600 km de l'Alaska à la Californie le long des chaînes côtières des montagnes Rocheuses, elle est apparentée à la forêt boréale par
l'omniprésence de conifères (épicéa Sitka, pin Douglas, tsuga de l'Ouest, thuya géant et de nombreuses espèces de sapins), mais elle rappelle aussi la forêt tropicale par
son gigantisme et son énorme biomasse. Les séquoias, qui peuvent dépasser 100 m de haut et 5 m de diamètre, en sont les arbres les plus marquants. Protégée dans des
parcs nationaux, cette forêt abrite les écureuils roux et gris, le tamia doré et l'opossum, qui se nourrissent des graines des résineux et accumulent des provisions de cônes
en prévision des hivers rigoureux. Cette extraordinaire forêt a son équivalent réduit, au Chili, sur les contreforts des Andes, dans la région de Valdivia.
Les autres forêts tempérées sont dominées par les feuillus. La forêt européenne est la plus pauvre floristiquement parlant, comparée à ses homologues est-américaine et
chinoise (vingt-huit espèces de chênes aux États-Unis contre sept en Europe, par exemple, cinquante espèces différentes d'érables dans la forêt chinoise et japonaise pour
moins de dix en Europe).
Toutes ces forêts tempérées ont été défrichées et utilisées depuis des millénaires par les sociétés paysannes asiatiques et européennes et, depuis quelques siècles, pour les
besoins essentiellement urbains et industriels en Amérique du Nord.

2.5

Les autres types de forêts

À côté de ces grandes forêts mondiales coexistent des ensembles de moindre taille mais de grand intérêt biologique, paysager et économique. Les forêts méditerranéennes,
aux marges des déserts, en Europe du Sud et au Maghreb, en Californie, au Chili, en Afrique du Sud et en Australie sont caractérisées par leur adaptation à la sécheresse de
l'été (xérophilie et sclérophyllie). Elles sont souvent dégradées en formations dites secondaires, qui ont reçu des noms locaux évocateurs : garrigue, maquis, matorral,
chaparral, etc.
Les forêts de montagne forment également une catégorie singulière. Elles sont fondamentalement caractérisées par le phénomène de l'étagement de la végétation, les
oppositions de versants et l'importance des phénomènes d'endémisme (développement d'espèces particulières). Les mélèzes y sont nombreux.
En bordure des littoraux tropicaux, les mangroves sont des forêts tout à fait à part. Ne couvrant que 100 000 km 2, elles sont aisément reconnaissables par les formes
curieuses des racines à échasses ou à pneumatophores de leurs arbres, les palétuviers, ainsi que par les phénomènes de viviparité.
Ce puzzle forestier mondial obéit à de grands gradients écologiques. Parmi les principaux facteurs explicatifs actuels, les données thermiques et hydriques fournissent un
couple de première importance. De façon secondaire, la nature des sols et l'histoire des actions humaines constituent des éléments d'explication décisifs quant à la
disposition et à la composition des grands ensembles forestiers mondiaux.

3

LA FORÊT FRANÇAISE

Couvrant plus de 15 millions d'ha, soit 25 p. 100 du territoire, ayant doublé de superficie depuis un siècle et demi, la forêt française mêle deux tiers de feuillus (surtout des
chênes et des hêtres) à un tiers de résineux (surtout des pins maritimes, des pins sylvestres et des épicéas). Elle recouvre notamment une partie des Landes, où se trouve
la plus grande forêt d'Europe, ainsi qu'une partie du Morvan, des Vosges et du Jura. Environ une centaine d'espèces d'arbres et d'arbustes peuplent les forêts de plaine, de
montagne et la forêt méditerranéenne.

3.1

Exploitation

Plus de 10 millions d'ha appartiennent à près de 4 millions de propriétaires privés, le reste est propriété de l'État et des communes. Les plus grandes forêts domaniales sont
celles d'Orléans, de Fontainebleau, de l'Aigoual, de Rambouillet et de Compiègne. La forêt française se voit attribuer trois fonctions, le plus souvent contradictoires et
sources de nombreux conflits : production de bois, protection des milieux, lieu d'accueil pour les loisirs et la détente. De multiples organismes gèrent la forêt, le plus
important étant l'Office national des forêts (ONF), qui réalise des travaux d'entretien et de protection pour le compte de l'État et des collectivités locales. La filière bois et la
forêt emploient plus de 500 000 personnes (voir Sylviculture).
Les traitements comprennent la régénération et les soins. La régénération inclut les plantations, l'ensemencement naturel et les coupes. L'éclaircie est la principale
opération de soins ; elle permet de choisir et de développer les meilleures pousses. Les conifères sont coupés après un temps moins long que les feuillus : 60 à 100 ans
pour l'épicéa, 150 ans pour le hêtre, 180 ans et plus pour le chêne. C'est l'un des éléments qui expliquent le succès des conifères dans les plantations actuelles.
Les peuplements forestiers ainsi obtenus se répartissent en plusieurs types : le hallier est une forêt basse, dense, difficile à pénétrer ; le fourré est constitué de jeunes
arbres ; dans le gaulis, les arbres sont un peu plus grands (de 3 m à 5 m) et plus larges (jusqu'à 10 cm de diamètre) ; dans le perchis, ils peuvent atteindre 30 m de haut et
plus de 20 cm de diamètre ; la futaie, régénérée naturellement ou artificiellement, est composée d'arbres adultes ; le taillis se régénère naturellement après la coupe en
faisant des rejets, il peut être sous futaie ou surmonté d'une futaie.

3.2

Histoire

Le territoire français a longtemps été couvert de forêts. Jules César mentionne dans ses Commentaires de la guerre des Gaules la « Gaule chevelue «. Ces vastes espaces
boisés servent de terrain de parcours pour les animaux d'élevage, de source de combustible, de réserve de gibier, de bois d'oeuvre. La forêt représente aussi un endroit
mystérieux, situé en dehors des activités humaines, comme l'indique son étymologie (du latin silva forestis, « forêt en dehors «). Le défrichement de la forêt est continuel à
partir du XIe siècle, et l'État intervient pour réglementer sa protection. Philippe IV le Bel crée en 1291 le corps des Eaux et Forêts.
Le développement d'une conception utilitariste de la forêt se poursuit lors de la construction des grands navires, qui nécessitent de longs fûts droits. Des forêts entières sont
plantées dans ce but, comme la forêt de Tronçais, dans le Bourbonnais, sous l'impulsion de Colbert, au XVIIe siècle.
En 1828, la promulgation du Code forestier correspond à une nouvelle approche. Le grand changement se produit dans les années 1850, avec l'augmentation progressive
des surfaces boisées, qui se poursuit encore aujourd'hui, augmentation liée notamment à la diminution du nombre d'habitants dans les campagnes. Le second Empire
procède au boisement d'immenses régions de landes et de marais insalubres : la Sologne, les Landes sont plantées en pins maritimes ; le massif des Cévennes est lui aussi

reboisé. À partir des années soixante, la création de parcs nationaux et de réserves naturelles permet de protéger des zones sensibles, notamment en montagne.

4

L'AVENIR DE LA FORÊT

Sur les forêts mondiales comme sur la forêt française pèsent de multiples menaces. Plusieurs éléments divergents interviennent ou risquent d'intervenir dans l'évolution des
forêts mondiales. L'accroissement démographique (l'homme n'habite pas, ou très peu, la forêt) et les besoins en bois d'oeuvre et de chauffage entraînent le déboisement,
qui peut parfois conduire à la dégradation des sols et à la désertification : les forêts tropicales continuent à être défrichées à un rythme élevé (15 millions d'ha abattus
chaque année) et, si l'augmentation de l'effet de serre et le réchauffement du climat peuvent être bénéfiques pour la croissance à moyen terme des forêts, les pluies acides
peuvent entraîner une mort totale de certaines d'entre elles.
À ces problèmes majeurs s'ajoutent les dégâts des tempêtes, les ravages des incendies de forêts, les attaques des insectes. Si les menaces sont réelles, on observe un souci
croissant de gestion et de développement durable des forêts et une préoccupation accrue de sauvegarder la biodiversité, ce qui laisse espérer une prise en compte sérieuse
de ce patrimoine de l'humanité.

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