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Fontenelle

Publié le 09/12/2021

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Sa vie, son caractère. — Bernard le Bovier de Fontenelle naquit en 1657, à Rouen. Il était le neveu des Corneille et c'est leur gloire qui l'attira à Paris et leur influence qui lui fit une place de bonne heure dans les lettres. Il débuta au Mercure galant par des vers précieux et au théâtre par des pièces fades, dont Aspar (1680), célèbre à cause de l'invention du sifflet qui daterait de sa première représentation. Ses Dialogues des Morts et ses Entretiens sur la Pluralité des Mondes, son Histoire des oracles lui donnèrent une vraie notoriété. Il entra à l'Académie en 1691, malgré l'opposition des « Anciens ». En 1699, il fut nommé secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, et il devint décidément un vulgarisateur scientifique, surtout dans les Eloges des Savants. Il mourut en 1757, presque centenaire.

« Fontenelle (1657-1757) Sa vie, son caractère. — Bernard le Bovier de Fontenelle naquit en 1657, à Rouen.

Il était le neveu des Corneille et c'est leur gloire qui l'attira à Paris et leur influence qui lui fit une place de bonne heure dans les lettres.

Il débuta auMercure galant par des vers précieux et au théâtre par des pièces fades,dont Aspar (1680), célèbre à cause de l'invention du sifflet qui daterait de sa première représentation.

Ses Dialoguesdes Morts et ses Entretiens sur la Pluralité des Mondes, son Histoire des oracles lui donnèrent une vraie notoriété.

Ilentra à l'Académie en 1691, malgré l'opposition des « Anciens ».

En 1699, il fut nommé secrétaire perpétuel del'Académie des Sciences, et il devint décidément un vulgarisateur scientifique, surtout dans les Eloges des Savants.Il mourut en 1757, presque centenaire.Quoiqu'il fût de complexion faible, il s'était conservé à force de soin et grâce à un heureux caractère.

Il avait rie lacervelle dans le cœur, comme lui disait plaisamment Mme de Tencin; il ne pleurait jamais, ne s'irritait jamais, necourait jamais; il vivait avec le moins de frais possible, jalousement égoïste, afin dene pas user sa très précieuse machine. Fontenelle bel esprit. - La Bruyère, dans les Caractères, a fait le portrait de Fontenelle sous le nom de Cydias, le bel esprit, en qui il n'y a rien de grand que l'opinion qu'il a de lui-même.Le portrait est exact.

Fontenelle, à ses débuts, dans l'Eglogue et dans la Pastorale, est un versificateurinsupportable qui perpétue, en les aggravant, les pires traditions de la préciosité.

Dans ses Dialogues des Morts,dans ses Entretiens sur la pluralité des Mondes et jusque dans ses Eloges des Savants, cet esprit précieux gâte lesplus belles pages; les pointes et les madrigaux sont chez lui une manie, une maladie, dont il ne guérit jamais. Fontenelle savant et novateur. — Mais Fontenelle n'est pas seulement un, Cydias, c'est aussi un savant et un' novateur.

Très attentif au mouvement scientifique à partir de 1680, il excelle à en saisir les points essentiels et àles faire comprendre aux gens du monde et aux femmes dans une langue limpide.

C'est un très grand vulgarisateur.Dans les Eloges des Savants, il inaugure même un genre supérieur de vulgarisation, qui est une véritable histoire desprogrès de la science entre 1650 et 1750.

Cette partie de son oeuvre est solide et ne mérite pas les railleries de LaBruyère.Fontenelle est donc un vrai savant.

C'est aussi un novateur.

Il précisa l'idée de science qui était encore flottante; ilvit bien que le mot science ne marque pas seulement une discipline particulière, mais une méthode générale qui peuts'appliquer à toutes les disciplines et qui, s'appuyant uniquement sur les faits et sur l'évidence, fonde une certituded'un genre nouveau.

Au reste, Fontenelle apporte dans ses recherches le même esprit que Bayle, l'esprit critique; ilenseigne l'art de n'être jamais sûr, et il rabat l'intrépidité d'affirmer.

Enfin, comme Bayle, mais avec moins d'ardeur, ilsert une cause, la cause de la philosophie : il est le premier à opposer les certitudes de la science aux affirmationsde la foi, et à chercher dans les découvertes scientifiques des arguments pour attaquer la religion.

C'est en celaqu'apparaissent les lacunes de son esprit scientifique, ou plus exactement les préventions qui l'aveuglent.. »

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