Foedora La Peau de Chagrin Balzac

« Texte 6 La Peau de Chagrin , Honoré de Balzac : « Foedora , objet de passion » De : « Cette femme était un roman » à « coquette tant qu’elle n’aime pas ». Cet extrait de La Peau de Chagrin , œuvre d’Honoré de Balzac publiée en 1831 et faisant partie de l’ensemble appelé La Comédie Humaine , est un moment où le narrateur s’attarde sur le portrait d’une femme qui attire Raphaël de Valentin. Balzac nous présente une femme mystérieuse , dont le portrait est une sorte de réflexion sur les mécanismes de la séduction et de l’amour.

Cette femme est décrite comme étant à la fois une figure idéale , presque irréelle , et une séductrice habile , utilisant son pouvoir pour attiser les désirs.

L’auteur , à travers ce passage , nous invite à une réflexion sur la nature de la féminité et sur l’ambiguïté des relations amoureuses.

Il est d’autant plus intéressant qu’il montre le regard de Raphaël de Valentin , en pleine quête de sens , face à cette femme qui incarne une vision particulière de l’amour.

L’extrait explore les thèmes de l’amour , de la séduction et de la psychologie féminine , qui constituent des éléments clés de l’œuvre de Balzac. 1.

Une femme idéalisée , symbole de la féminité : l.

1 à 6 MOUVEMENT : la description poétique et idéalisée de la femme 2.

Le rôle de la séduction et de la coquetterie : l.

7 à 15 MOUVEMENT : la mise en scène de la femme comme séductrice 3.

La condition de l’amour et de l’attachement féminin : l.

15 à la fin MOUVEMENT : L’ambivalence du sentiment amoureux et la femme comme enjeu de pouvoir Problématique : ___________________________________________________________ ___________________________________________________________ ___________________________________________________________ ___________________________________________________ 1.

– « cette femme était un roman » : l’extrait commence par une description de la femme , qui est comparée à un roman.

Cette métaphore exprime tout d’abord l’idée qu’elle est complexe , mystérieuse et pleine de nuances , à l’image d’une œuvre littéraire.

Elle est à la fois captivante et insaisissable , ce qui la rend encore plus séduisante aux yeux de Raphaël. - Le champ lexical de la richesse est employé à 2 reprises (« richesses » l.1 et « riche » l.2) nous montrant le côté précieux de ce personnage.

Cette quasi-répétition nous montre peut-être aussi que les sens de Raphaël sont perturbés , et qu’il se répète sans forcément en être conscient. - De nombreux adjectifs sont énumérés et font référence à la perfection de cet être : « harmonieux » l.1 , « constante » et « extraordinaire » l.3 , par exemple.

Foedora semble idéale , parfaite et sans aucun défaut. - L’énumération est renforcée par le parallélisme de construction de la phrase « par une » répété 2 fois l.3. - Ensuite l.

4 et 5 nous lisons « il fallait une observation aussi sagace que la mienne » ce qui montre à la fois la finesse du narrateur mais aussi celle de Foedora.

Les 2 personnages sont dépeints comme étant perspicaces et subtils , le compliment est double.

En effet Raphaël se présente ainsi comme étant fin d’analyse et il décrit Foedora comme ayant une attitude délicate et raffinée qu’il faut être capable de déceler et d’interpréter , comme lui le fait. - Cette femme incarne un idéal de beauté et de désir , une image sur laquelle Raphaël projette ses propres désirs et ses fantasmes.

Elle est loin d’être ordinaire et devient par sa beauté et son caractère une figure presque inaccessible et fascinante , idéalisée. 2.

- L.7 nous comprenons que Foedora représente 2 femmes en une , tellement elle est ambiguë et fascinante.

Une partie d’elle semble « froide » (l.7) et distante , et l’autre est « amoureuse » (l.8). -La comparaison « comme » l.

9 accentue ce contraste des 2 êtres réunis en un et augmente le mystère et le secret. - Les yeux de Foedora sont décrits comme « brillants » l.

10 , montrant une fois de plus son côté attirant et mystérieux. -Raphaël émet ensuite 2 hypothèses : « ou » l.10 il a encore beaucoup à apprendre- « ou » alors l.12 la comtesse Foedora subjugue et fascine.

Bien sûr.... »