Finlande (1990-1991)
Publié le 15/09/2020
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Finlande 1990-1991
En Finlande, les élections législatives du 17 mars 1991 ont consac
ré le recul des deux partis de la
coalition historique "rouge-bleu" au pouvoir depuis 1987: le Parti conse
rvateur du Premier ministre Harri
Holkeri (19,3% des voix) a perdu 13 sièges sur les 53 qu'il déte
nait, et les sociaux-démocrates, avec
22,1% des suffrages et 48 sièges (-8), ont dû laisser leur place
de premier parti finlandais au centre (ex-
agrarien) de Esko Aho, grand vainqueur du scrutin (24,8% des voix cont
re 17,6% en 1987 et 55 sièges,
soit 15 de plus).
Les écologistes (10 sièges) et les chrétie
ns-démocrates (8 sièges) ont également
enregistré des gains alors que régressaient l'alliance de gauche (
ex-communistes), le Parti suédois
(libéral) et le Parti rural (populiste).
Le 26 avril 1991, après cinq semaines de négociations, Esko Aho a
fermé avec le Parti conservateur, le
Parti suédois et les chrétiens-démocrates un gouvernement major
itaire qui ne comprenait, pour la
première fois depuis vingt-cinq ans, aucun parti de gauche.
Le progra
mme de cette coalition "bourgeoise"
devait donner la priorité à la restauration de l'économie.
L'expansion a en effet marqué une pause, la croissance du PNB passant
de 3% en moyenne durant la
décennie quatre-vingt à 1% en 1990 dans un contexte de dérég
lementation du marché financier, de
baisse de la consommation des ménages (+0,5% seulement) et des inve
stissements privés (-3%), en
particulier dans la construction (-5%).
Ce ralentissement de la croiss
ance, conjugué à une hausse de 5%
des exportations vers l'OCDE, a permis une réduction de 4 milliards d
e marks finlandais du déficit
commercial.
La question des rapports futurs avec la CEE a été très discuté
e, même si le gouvernement s'est borné à
négocier l'adhésion à l'Espace économique européen (EEE)
regroupant, outre les Douze, les six États de
l'Association européenne de libre-échange (AELE) dont fait parti
e la Finlande.
L'intégration économique à
l'Europe de l'Ouest est devenue d'autant plus nécessaire que les acco
rds de clearing (troc) avec l'URSS
ont été rompus à l'automne 1990: un coup dur pour une part impo
rtante des industries traditionnelles
finlandaises - comme le textile - qui se sont retrouvées sans débo
uché.
L'inflation s'est ralentie (4,9%) et
les accords salariaux conclus le 15 novembre 1990 devaient permettre de
modérer la hausse des coûts en
1991.
En revanche, le taux de chômage s'est élevé (5%) et le
déficit des comptes courants comme la
dette extérieure sont restés imposants (5% et 22% du PNB).
Le 4
juin 1991, le gouvernement a décidé
de lier le mark finlandais à l'écu européen..
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