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Fidji (2004-2005)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451193.txt[15/09/2020 14:08:54] Fidji 2004-2005 Avec 507 000 visiteurs en 2004, le tourisme se pose plus que jamais en s ecteur moteur de l’économie.

Autre secteur montant d’une économie dite « invisible » : le s importants transferts financiers, sous forme de mandats émanant de Fidjiens expatriés, qui se sont élevés à pas moins de 266 millions de dollars fidjiens entre janvier et novembre 2004.

La banque de réserve a par a illeurs estimé que ce chiffre pouvait encore augmenter en 2005, du fait de recrutements de plusieurs centaines d’anciens soldats pour le compte de sociétés privées de sécurité, en Irak et au Kow eït.

Pour sa part, l’industrie sucrière, qui avait fait les beaux jours de l’économie, est à l’agonie du fait d e la remise en cause par l’OMC (Organisation mondiale du commerce) de systèmes de subventionnement.

Des programme s visent à favoriser une reconversion des producteurs dans le cadre de projets financés par l’ Union européenne (UE) et des organismes internationaux tels que la Banque asiatique de développeme nt (BAsD).

Sur le plan de la politique intérieure, le Premier ministre Laisenia Qarase s’est heurté à un tollé : un an avant les législatives de 2006, il a annoncé début mai 2005 la création d’une « commission de la réconciliation, de l’unité et de la tolérance » (ostensi blement calquée sur le modèle sud-africain des commissions de vérité et de réconciliation), dont les objectif s seraient de dédommager les victimes d’exactions, mais aussi d’amnistier les personnes impliquées da ns le coup d’État de mai 2000 perpétré par George Speight, qui invoquait alors des motivations nationalistes pro-in digènes.

Le gouvernement (alors à majorité indo-fidjienne travailliste) dirigé par Mahendra Chaudhr y avait été renversé et retenu en otage pendant 55 jours, avant d’être libéré.

Selon L.

Qarase, cett e commission, dont la vocation serait d’« accélérer la cicatrisation de Fidji après les événements tragiques de 2000 », serait un moyen de « tourner la page » de ces événements.

L’opposition, essentiellement t ravailliste, a dénoncé une « justice à deux vitesses » et une « manœuvre pour faire gracier les membres du gouvernement encore impliqués dans cette affaire ».. »

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