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Fiche de révision ses l'école: Chapitre 6 : quelle est l’action de l’école sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ?

Publié le 09/06/2024

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« Chapitre 6 : quelle est l’action de l’école sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ? Introduction : Loi Jules ferry => 1882, Loi ferry sur l’obligation de l’instruction primaire de sept à 13 ans : école, primaire, gratuite, laïque et obligatoire.

Droit à la scolarité peu importe le milieu social d’origine. Objectif : former des personnes ayant la capacité de penser par soi-même = esprit critique, + renforcer la cohésion nationale autour d’une culture commune. Le diplôme permet un accès plus facile et plus durable à l’emploi, ainsi qu’un salaire plus élevé => gain individuel Grâce à la transmission de savoir à l’école, on observe une baisse de la criminalité, une hausse de la productivité des entreprises, le capital humain des individus de plus en plus important, ce qui permet de plus en plus de progrès technique => gain collectif Méritocratie = fait que la capacité des individus d’accéder à une position sociale, dépend de leur aspiration et de leur qualité personnelles ( mérite ) Idéologie fondatrice des sociétés démocratiques basées sur les chances qu’on les individus et la base des aspirations et des qualités personnelles. École = obligatoire => développement de la méritocratie : permet d’être plus apte à l’emploi Dans les sociétés démocratiques, ce n’est plus la naissance qui est censé déterminer la position sociale, mais une situation qu’il est possible d’acquérir.

Il faut donc qu'une institution fournisse en théorie les mêmes connaissances à tous pour que le mérite individuel puisse exercer à partir des mêmes bases.

Ce n’est alors que la détention d’un diplôme délivré par l’État, qui pourra en théorie prouver l’existence du talent et des efforts individuels. Égalité des chances = situation dans laquelle la position des individus ne dépend pas de leur origine sociale L’école au sens large vise avant tout la transmission de savoir, mais cet objectif est profondément lié à une exigence d’égaliser des choses qui est particulièrement visible dans les lois scolaires des Jules ferry instituant l’école obligatoire, laïque et gratuite.

L’obtention d’un diplôme scolaire et de savoirs qui sont associés offre aux Individus qui les détiennent des opportunités de mobilité sociale ( fonction méritocratie de l’école ) tout en favorisant l’insertion sur le marché du travail. Au-delà des savoirs, l’école transmet également des normes et des valeurs communes aux individus qu’il la fréquente, elle est l’une des instances fondamentales de la socialisation primaires.

Elle joue donc également un rôle important dans la cohésion sociale. I - la progression de la scolarisation s’accompagne d’inégalités de réussite scolaire 1.1 / la scolarisation a progressé depuis les années 1950, en France… Début des années 1960, jusqu’à la fin des années 1990 => forte expansion quantitative de l’enseignement supérieur L’accès à un plus grand nombre d’enseignement, plus la création et le développement de filières d’enseignement à finalité professionnelles ( IUT, STS ) ont accompagné cette massification. En 1989,39 %, des jeunes sortaient sans diplôme, ou seulement avec le brevet du système scolaire, contre 14 % 2014 ; soit une diminution de 25 points de pourcentage. Les bacheliers représentaient 25 % d’une classe d’âge en 1980 contre 79,9 % aujourd’hui soit une augmentation de 54,9 point de pourcentage. Définition : Taux de scolarisation = proportion d'enfants scolarisé d’un âge déterminé parmi les jeunes de cet âge Taux d’accès à un diplôme ou un type de formation = mesure le niveau d’études atteint par une classe d’âge ( classe d’âge = ensemble des personnes nées au cours d’une même période ). 1.2 / mais elle s’accompagne d’inégalités de réussite scolaire selon le genre et l’origine sociale Enfants nés en 1970-1974 => 68% des enfants de cadres ont obtenu le bac contre 41% des enfants d’ouvriers ( écart de 27 points de % selon le MEN ) Enfants nés entre 1990 et 1994, sur 100 enfants de cadres, 81 ont obtenu le bac alors que sur 100 enfants d’ouvriers, seulement 58 ont obtenu le bac, ( un écart de 23 points de % ) Les inégalités se réduisent faiblement sur la période, il n’y a toujours pas une égalité des chances de réussite scolaire en fonction de l’origine sociale. Il y a massification scolaire : plus d’élèves obtiennent le bac, mais il n’y a pas de démocratisation scolaire car la réussite est encore liée à l’origine sociale. Inégalités de réussite scolaire = L’accès à un niveau de diplôme ou une filière donné dépend de l’origine sociale du sexe de l’individu. Démocratisation scolaire = situation où l’accès à une filière ou un niveau de diplôme donné ne dépend pas de l’origine sociale de l’individu. Taux d’obtention du baccalauréat, selon la génération et le milieu social : Pas de réel démocratisation de l’accès au bac, 14,6 % des étudiants inscrits à l’Université en 2015-2016 étaient des enfants d’employés. 2014-2015 => 29,2 % des jeunes âgés de 18 à 23 ans, donc en âge d’être étudiants, sont des enfants d’ouvriers. Or les enfants d’ouvriers ne représentent que 12,7 % des étudiants français.

Donc, les enfants d’ouvriers sont 2,3 fois moins représentés chez les étudiants que dans la population en âge de l’être.

Ils sont particulièrement sous-représentés dans les Écoles normales supérieures (2,8 %), et sont surreprésentés en STS (ils représentent 23,3 % des effectifs, soit presque 2 fois plus que leur part globale chez les étudiants). Part des jeunes dans les différentes filières pas conforme à ce qu’ils représentent dans la population globale, ni même chez les étudiants.

Donc, la filière et le niveau d’étude dépendent de l’origine sociale.

Ainsi, les enfants d’ouvriers sont sous-représentés parmi les étudiants, en particuliers dans les formations les plus longues, sélectives et prestigieuses (les Grandes Écoles), et sont plus présents dans les formations du supérieur court (STS).

A l’inverse, les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures sont surreprésentés chez les étudiants (34,3 %, soit environ 2 fois plus que leur part chez les jeunes en âge d’être étudiants), en particulier dans les formations les plus longues et sélectives (plus de 60 % des élèves des ENS, 54 % des étudiants d’écoles d’ingénieurs, 51 % des étudiants d’écoles de commerce) sont enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures. Le joueur joue un rôle dans le suivi d’une formation du supérieur La socialisation primaire chez les filles, et les garçons n’est souvent pas la même ce qui veut dire que l’on ne transmet pas les mêmes normes règles et valeurs aux filles et aux garçons.

On va plutôt avoir tendance à dire aux filles d’être douce à l’écoute de ne pas être brusque d’aider les autres ce qui va pousser à s’orienter dans des secteurs d’aide à la personne par exemple au contraire on enseigne souvent aux garçons qu’il faut qu’il soit fort, ils peuvent être brusque combatif Moins attentif aux émotions et plus compétitifs, les jouets avec lesquels les enfants jouent participent également à cette différence de choix d’études.

Les garçons jouent plus souvent aux voitures et les filles à la poupée.

Cette socialisation se reflète dans le choix des études des filles et des garçons. Exemple : 85 % des étudiants en formation paramédicale et social étaient des femmes contre seulement 15 % des hommes en 2017. 1.3 / faut-il alors parler de démocratisation ou de massification scolaire ? Démocratisation ségrégative = les effectifs scolarisés, augmentent ( dans le supérieur ) mais les filières restent différenciée socialement. Massification scolaire = processus par lequel l’accès aux études secondaire, puis supérieur, c’est progressivement ouvert à tous les jeunes, le nombre de lycéens, puis d’étudiants ainsi que la durée des études ont donc augmenté. En France, d’après le ministère de l’Éducation nationale, en 2017-2018, 24,1 %des étudiants en BTS sont issus d’un milieu ouvrier..... »

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