fiche de lecture : A Tale of Two Cultures. Qualitative and Quantitative research in the social sciences

« Fiche de lecture séance n°2 Goertz, G., & Mahoney, J.

(2012).

A Tale of Two Cultures.

Qualitative and Quantitative research in the social sciences .

Princeton : Princeton University Press, 1-15. Gary Goertz est professeur au Kroc Institute for International Peace Studies de l’Université de Notre Dame.

Ses études s’orientent autour de domaines tels les relations internationales, la politique comparée ou bien la méthodologie.

Il porte un intérêt tout particulier aux institutions internationales, à la paix et également aux conflits internationaux.

Le second auteur de notre ouvrage, James Mahoney, est un chercheur en politique comparée.

Il travaille sur la méthodologie, le développement national et les régimes politiques notamment en Amérique latine.

En 2012, ces derniers écrivent A Tale of Two Cultures.

Qualitative and Quantitative research in the social sciences afin de montrer que la recherche quantitative et qualitative sont deux cultures différentes qui présentent chacune des valeurs, normes, procédures particulières.

A travers leur ouvrages, G.

Goertz et J.Mahoney cherchent à mettre en évidence les différences qu’il y a entre la recherche qualitative et quantitative afin d’améliorer la communication entre les chercheurs de ces deux cultures, qui a tendance à être compliquée.

Leur ouvrage a ainsi vocation à inciter les chercheurs de chaque culture à s’intéresser davantage aux pratiques de la culture opposée car celles-ci pourraient les aider dans leurs travaux.

Pour les auteurs il est intéressant de mélanger ces cultures. Dans notre extrait, les auteurs posent les bases de leur analyse et commencent à nous indiquer les distinctions que nous pouvons faire entre l’approche quantitative et l’approche qualitative.

Au fil de notre extrait nous comprenons les fondements sur lesquels Mahoney et Goertz fondent leur thèse.

Premièrement ils raisonnent sans jugement de valeur.

Autrement dit ils refusent de rentrer dans un débat qui consisterait à savoir quelle pratique est la meilleure.

Deuxièmement ils se focalisent sur les pratiques de recherche typiquement employées par les chercheurs des deux cultures et également sur pratiques réelles c’est-à-dire les méthodes réellement utilisées par les chercheurs dans leur enquête.

Pour finir, les auteurs basent leur analyse sur les inférences causales et la généralisation ainsi toutes les méthodes de technique qu’ils citent ont pour objectif de mettre en évidence des inférences. Dans un premier temps, les auteurs développent leur thèse selon laquelle la recherche quantitative et qualitative sont deux cultures différentes aux modalités également différentes.

Ainsi ils s’opposent à la thèse de King, Keohane et Verba.

En effet selon eux les différences entre la recherche quantitative et qualitative n’ont pas d’importance, autrement dit elles représentent une seule et unique culture.

De plus, King et ses collègues soutiennent que la recherche qualitative et quantitative ont une même logique d’inférence c’est-à-dire qu’elles cherchent à déduire des conclusions en partant d’un principe considéré comme vrai.

L’un des différences qu’ils observent est que l’approche quantitative se focalise davantage sur l’utilisation de chiffres tandis que l’approche qualitative se base sur des mots.

Des idées que nos auteurs rejettent.

En effet, selon eux ces deux approches sont des cultures différentes qui présentent des différences méthodologiques.

Les différences entre ces deux cultures peuvent se classer en deux points principaux.

Premièrement, les différences résident dans « l’orientation fondamentale de la recherche ».

Autrement dit selon l’objectif que nous avons, selon ce que nous souhaitons démontrer nous n’allons pas utiliser la même méthode.

Par exemple si nous voulons montrer des inférences sur des cas individuels nous allons opter pour une analyse l’analyse intra-cas qui nécessite une approche qualitative.

A l’inverse si nous souhaitons mettre en évidence des inférences sur des populations nous allons utiliser une analyse inter-cas avec une recherche quantitative.. »