Ferdinand du PUIGAUDEAU:COUCHER DE SOLEIL SUR LA MER.

« Ferdinand du PUIGAUDEAU COUCHER DE SOLEIL SUR LA MER Amoureux de la Bretagne, Ferdinand du Puigaudeau s'y fixe définitivement en 1905.

Après avoir acheté le manoir de Kervaudu au Croisic, il peindra inlassablement les paysages de la presqu'île de Guérande.

Né à Nantes, Ferdinand loyen du Puigau­ deau est accueilli par son oncle Henri de Chateaubriant après la séparation de ses parents.

Celui-ci l'encourage à poursuivre sa voie dans la peinture et le dessin, qu'il aime particulièrement.

Puis le jeune Ferdinand est envoyé chez les jésuites à Paris, mais, ayant du mal à s'adapter à la vie d'internat, il déci­ de de rejoindre sa mère à Nice et de devenir peintre sans passer par les voies officielles.

LE CONTEXTE En 1886, il séjourne à Pont-Aven, où il ren­ contre GaugLJin.

Il va ensuite mener une vie errante, voyageant en Afrique du Nord, en Suisse, aux Pays-Bas et en Belgique, où il se lie d'amit~é avec le peintre james Ensor et le poète Emile Verhaeren.

Entre-temps, il a noué des contacts avec Durand-Rue!, qui s'engage à lui verser, de 1888 à 1900, trois cents francs par mois.

Puigaudeau connaîtra quelques suc­ cès à Paris, mais les relations avec son mar­ chand vont de dégrader, car le peintre refuse de prolonger son contrat.

Après 1904, c'est la brouille définitive entre les deux hommes.

Fasciné par la lumière du crépuscule, Puigaudeau peint ici un coucher de soleil sur la Brière, ces marais de la région nantaise qui ont inspiré écriv ain s et artistes.

Ferdinand LOYEN DU PUIGAUDEAU 1864-1930 • Coucher de soleil sur la rMr • Hune sur toile 60 em x 81 em • Signé en bas, à droite • Peint vers 1925 • Localisation : collectioll partleulière LE LIEU Dès lors, Puigaudeau décide de se retirer en Bretagne, d'abord chez des amis puis au Croisic, où sa maison est située à l'extrémité de la pointe, balayée par des vents inces­ sants.

Sillonnant la campagne à bicyclette , il plante son chevalet au hasard de son inspira­ tion.

De là, il peut à loisir observer l'océan, les couchers de soleil, qu'il peint dans des tons proches de l'expressionnisme.

Fasciné par la lumière du crépuscule, il peint la mer qui rougeoie lorsque le soleil décline dans des tons de jaune orangé, de bleu clair et de vio­ let.

Puigaudeau, que Degas surnomme l'« ermite de Kervoudu », mourra le 15 sep­ tembre 1930, isolé et oublié.

LA CRITIQUE «De Puigaudeou fut le peintre des grondes phrases simples et classiques du cours de la nature, levers de soleil , lumières de saison, couchers de soleil, thèmes éternels dont il sut dégager des colorations si fortement teintées de neuf , qu'à ces effets restera à jamais gravé le souvenir de sa sensibilité exception­ nelle» , écrira l'oncle du peintre, Henri de Chateaubriant.

LA COTE Il passe énormément d'œuvres de Puigaudeau dans les ventes publiques.

Elles se négocient en général entre 100000 FF (180000 dollars) et 200000 FF (360000 dollars), mais on trouve des dessins au crayon pour 1000 FF.. »