Félix Gaillard (1919-1970)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Félix Gaillard (1919-1970) Inspecteur des finances, il dirige le cabinet de Jean Monnet en 1944. Ce document contient 66 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

Homme politique français. Inspecteur des finances, militant dans la Résistance, député radical de la Charente de 1946 à sa mort, considéré comme un des espoirs de la IVe République, il occupa à partir de 1947 divers postes gouvernementaux avant de devenir ministre des Finances dans le cabinet Bourgès-Maunoury (1957). Président du Conseil à la chute de ce dernier (nov. 1957), il fut, à trente-huit ans, le plus jeune chef de gouvernement qu'ait eu la France. Son passage à la direction des affaires fut marqué principalement par l'affaire de Sakiet (févr. 1958) et par l'acceptation des « bons offices » anglo-américains, qui entraîna la chute du cabinet (avr. 1958) et ouvrit la crise où sombra la IVe République. Président du parti radical (1958/61), F. Gaillard fut, sous le régime suivant, un des chefs de l'opposition parlementaire.

GAILLARD, Félix (Paris, 1919-au large de Jersey, 1970). Homme politique français. Député radical-socialiste, il fut président du Conseil de novembre 1957 à avril 1958 ; son gouvernement eut à affronter le grave problème algérien. Le bombardement par l'aviation française du village tunisien de Sakiet-Sidi-Youssef, destiné à détruire des unités du FLN (Front de libération nationale) et qui provoqua plusieurs dizaines de morts dans la population civile, souleva une vive émotion dans l'opinion mondiale. Félix Gaillard accepta les « bons offices » anglo-américains, ce qui entraîna la chute de son ministère et ouvrit la crise qui aboutit en Algérie à l'insurrection du 13 mai 1958, crise dans laquelle devait sombrer la Quatrième République. C'est sous son gouvernement que fut mis en chantier le programme qui devait aboutir à la mise au point de la première bombe atomique française. Voir Algérie (Guerre d').