Databac

Fédération de Malaisie (2000-2001)

Publié le 19/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Fédération de Malaisie (2000-2001). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Fédération de Malaisie (2000-2001) Renforcement politique de l'opposition Premier ministre depuis 1981, Mahathir bin Mohamad détenait, en 2001, le record de longévité des dirigeants asiatiques.

Mais la chute de popularité de sa formation, l'UMNO (Organisation nationale des Malais unis), déjà sensible lors des élections générales du 29 novembre 1999, a continué de marquer l'actualité politique.

Malgré son style autoritaire vis-à-vis de l'opposition, de la presse et des critiques étrangers, le numéro un de la Fédération a été lui-même ouvertement contesté. En novembre 2000, notamment, au terme de l'élection partielle tenue dans l'État de Kedah (fief du Premier ministre), l'UMNO a subi une défaite humiliante face au Parti de la justice nationale (Keadilan).

Ce fait, ainsi que les blâmes publics subséquents visaient clairement le "chef suprême" du gouvernement.

De même, au cours d'un rassemblement officiel de la coalition dirigeante (février 2001) d'abord destiné à défendre les droits et l'unité des Malais, les 3 000 participants ont accusé les dirigeants de l'UMNO de népotisme et d'incompréhension face aux besoins de changement. La condamnation de l'ex-Premier ministre Anwar Ibrahim à un total de quinze années de détention pour abus de pouvoir et "sodomie" (sic) n'a pas aidé à rehausser le prestige du Dr Mahathir ni au pays ni à l'étranger.

L'indépendance du pouvoir judiciaire a été mise en doute à cause de l'imprécision des accusations et des preuves.

Avec son franc-parler habituel, le ministre émérite de Singapour, Lee Kuan Yew, a qualifié toute l'affaire de "désastre complet".

En avril 2001, dix autres opposants, dont Ezam Mohamad Nor, un proche d'Anwar I., ont été détenus sans procès, en vertu de la Loi de la sécurité interne ; quatre d'entre eux ont ensuite vu leur détention prolongée de deux ans. Pour sa part, l'importante communauté chinoise (27 % de la population, contre 64 % de Malais et 9 % d'Indiens) a commencé à proposer de façon directe une reconnaissance du mérite individuel et moins de privilèges pour les bumiputras (Malais).

Le Dr Mahathir a tout simplement qualifié ces revendications d'"extrémistes".

Le déplacement du vote chinois de l'UMNO vers le petit parti Keadilan (dirigé par l'épouse d'A.

Ibrahim, Wan Azizah) a été déterminant lors des élections dans le Kedah.

Le renforcement politique de l'opposition a conféré plus de poids aux tenants de l'islamisation du pays.

Ils se sont regroupés autour de l'étendard du PAS (Parti islamique malais). Après deux mois de rumeurs portant sur un profond différend entre les deux hommes, qui étaient pourtant de vieux associés, l'influent ministre des Finances, Daim Zainuddin, a remis sa démission au Premier ministre le 1er juin 2001.

Celui-ci a immédiatement pris en charge personnellement le ministère, déclarant peu après que le prochain titulaire de ce poste devrait être un homme "propre".

Comme dans le cas d'Anwar I., il s'est agi d'une "retraite forcée" d'un important ministre qui aurait eu la compétence pour devenir le "numéro un" du pays. Sur le plan économique, l'effort de restructuration et de consolidation s'est. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles