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Faut-il réfléchir pour bien vivre ?

Publié le 10/12/2021

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Tout ce qui est fondé en nature s'acquiert aisément, malaisément ce qui ne l'est pas. Les saveurs ordinaires réjouissent à l'égal de la magnificence dès lors que la douleur venue du manque est supprimée. Le pain et l'eau rendent fort vif le plaisir, quand on en fut privé. Ainsi, l'habitude d'une nourriture simple et non somptueuse porte à la plénitude de la santé, elle fait l'homme intrépide dans ses occupations, elle renforce grâce à l'intermittence de la frugalité et de la magnificence, elle apaise devant les coups de la fortune. Partant, quand nous disons que le plaisir est le but de la vie, il ne s'agit pas des plaisirs déréglés ni des jouissances luxurieuses ainsi que le prétendent ceux qui ne nous connaissent pas, nous comprennent mal ou s'opposent à nous. Par plaisir, c'est bien l'absence de douleur dans le corps et de trouble dans l'âme qu'il faut entendre. Car la vie de plaisir ne se trouve point dans d'incessants banquets et fêtes, ni dans la fréquentation de jeunes garçons et de femmes, ni dans la saveur des poissons et des autres plats qui ornent les tables magnifiques, elle est dans la tempérance, lorsqu'on poursuit avec vigilance un raisonnement, cherchant les causes pour le choix et le refus, délaissant l'opinion, qui avant tout fait désordre dans l'âme. II Le bien être comme intériorité de l'être A- Même si beaucoup de philosophes se targuent de connaître le bon mode d'emploi à la vie, il semble difficile de penser qu'autrui puisse nous indiquer comment bien vivre. Passé les simples règles de survie, chacun vit selon ses émotions, son environnement, les problèmes quotidiens de la vie, chacun donc doit réagir face des évènements particuliers qu'aucun guide ne pourrait jamais contenir dans sa totalité! CamusCet insaisissable sentiment de l'absurdité, peut-être alors pourrons-nous l'atteindre dans les mondes différents mais fraternels, de l'intelligence, de l'art de vivre ou de l'art tout court. Le climat de l'absurdité est au commencement.

Le bien vivre est à distinguer du bonheur. Le bonheur désigne un état permanent de béatitude, une absence de troubles pour les épicuriens ou le Bien de la société pour Kant. Par contre le bien vivre désigne plutôt une sphère individuelle, un comportement de tout les jours qui se traduits le plus souvent par un sentiment de satisfaction de ses besoins, cette impression de « ne manquer de rien «, vivre confortablement sans pour autant être garanti de la permanence de cette sensation. Ainsi le bien vivre résulterait plutôt d'un comportement dans sa vie quotidienne. Il faut donc vouloir bien vivre et faire en sorte d'atteindre ce but, cela dépend de nous uniquement. Le problème posé porte sur le rôle de la réflexion dans cet état de l'être. On pourrait facilement penser que la réflexion lui est nécessaire, on ne vit pas bien par accident! Le simple fait de vivre ne demande pas à réfléchir, on peut vivre une vie animale, une vie instinctive, on peut alors parler de survie. Mais le fait de bien vivre ajoute une qualité. Doit il y avoir nécessairement une intentionnalité derrière le fait de bien vivre? Peut on parler d'un art de vivre? Cela paraît étonnant, si il existe une façon de vivre; ne pas la connaître ou ne pas la suivre me condamnerait il à mal vivre? Et si je suis une voie précise pour bien vivre, est ce que je ne supprime pas ma liberté? De plus devoir réfléchir n'est ce pas antinomique car on ne peut plus se laisser simplement vivre donc le bien être est intellectualisé et  plus simplement le fait de suivre ses désirs?

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