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Fabrice d'Acquapendente1537-1619Fabrice fut un des maîtres de cette école de

Publié le 22/05/2020

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« Fabrice d'Acquapendente 1537-1619 Fabrice fut un des maîtres de cette école de Padoue qui, avec Vésale, Falloppe et bien d'autres, rénova au XVIe siècle la science anatomique et l'affranchit de l'empire exercé depuis quinze siècles par l' œ uvre de Galien, dont les théories étaient acceptées comme des dogmes intangibles. Hieronymus Fabricius, dit d'Acquapendente, est né à Acquapendente en 1537 ; il vint étudier la médecine à Padoue, où il fut l'élève de Falloppe, qui l'orienta vers l'anatomie ; il succéda à son maître dans la chaire d'anatomie et de chirurgie, en 1565.

Son enseignement connut un succès tel qu'il construisit à ses frais un theatrum anatomicum pour y recevoir les élèves venus à Padoue de toutes les parties de l'Europe.

Durant son activité professorale, qui se termina en 1604, Fabrice écrivit peu ; la plupart de ses mémoires sont datés de la période suivante ou même furent publiés après sa mort, survenue à Padoue en 1619. Anatomiste, embryologiste et chirurgien réputé, Fabrice d'Acquapendente a laissé une œ uvre dans chacun de ces domaines. Il excellait dans les dissections et il les pratiqua non seulement sur l'homme, mais aussi sur de nombreux animaux ; il eut ainsi le mérite d'introduire la méthode comparative en anatomie et en embryologie.

Ses études portent sur la plupart des appareils de l'organisme.

Excellent observateur, il découvrit les mouvements de la pupille de l' œ il ; il décrivit les quatre parties de l'estomac des ruminants et il élucida le mécanisme de la rumination ; il analysa les muscles intercostaux et il précisa leur fonction dans la respiration ; enfin, il étudia les valvules veineuses.

Son mémoire De venarum ostiolis (1600), est celui qui est le plus volontiers cité ; Fabrice y donne une description précise et des dessins exacts de ces valvules qui, à la vérité, avaient été déjà vues par d'autres anatomistes avant lui, mais sans que ceux-ci en aient poussé l'étude de façon aussi complète. Comme embryologiste, Fabrice continua l' œ uvre des créateurs de cette science, celle d'Aldrovandi et de son émule Coyter, à Bologne.

Son atlas sur le développement du poulet, De formatione ovi et pulli (1621), est un document de premier ordre dans l'histoire de cette discipline ; il a la même valeur que la description classique de Coyter sur le même objet. Fabrice ne limita pas sa curiosité à l'examen du poulet, il étudia aussi le développement d'un poisson du genre requin, d'un serpent et plus particulièrement celui de plusieurs mammifères (porc, mouton, b œ uf, chien, cobaye, souris, etc.).

Il disséqua de nombreuses femelles portantes, dont il décrivit l'appareil génital et ses rapports avec les f œ tus ; il étudia les enveloppes de l' œ uf et il observa les divers types de placenta, c'est-à-dire de l'organe gestateur assurant la nutrition du f œ tus aux dépens de la mère ; il comprit l'importance des vaisseaux du cordon ombilical dans les relations entre mère et f œ tus et s'attacha à leur description exacte.

Les dessins qui illustrent son mémoire De formatio f œttu (1604), font encore l'admiration des spécialistes par leur exactitude et leur précision.. »

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