extrait de fragement rene char analyse linéaire

« LL N°5 Extrait de Fragement 128, Réné Char 1946 intro : René Char est un auteur français né en 1907 et mort en 1988, il participe mouvement surréaliste Le fragment 128 est un poème en prose, le plus long du recueil : il raconte l’arrivée de soldats nazis dans un petit village du sud de la France dans lequel un résistant se cache.

Pb : Comment le poème en prose est-il un hommage à la Résistance ? Premier mouvement : l'echec de l'interpellation : Le poète emploie un vocabulaire guerrier et barbare avec deux discours mêlés : le discours direct «Où est-il ? » et le discours indirect libre « les habitants furent sommés de se rassembler sur la place centrale ».

La parole est violente avec le verbe « sommer » et l’impératif familier à la 2PS « conduis-nous ».

Les armes apparaissent dans le texte « mitrailleuses » « mortiers » « bombe »… Elles sont aux mains des nazis-le narrateur a une arme qu’il n’utilise pas- ce qui tranche avec le dénuement des villageois.

Les nazis s’acharnent sur les plus faibles : « un vieux » « un jeune maçon », ce dernier est isolé « le maçon ».

Le village ne comprend que des faibles « femmes, enfants, vieillards » en énumération et les hommes sont « à quelques kilomètres de là ».

Les nazis s’en prennent donc aux faibles Deuxième mouvement : critique de la guerre : Le rythme est rapide lors de l’arrivée des SS et des miliciens « n’avait pas encore dégrafé » « que déjà » « furent jetés » « qui ne tenait pas compte assez vite » « rapidement » « alors apparut jaillissant ».

Les nazis sont violents et lorsqu’ils s’en prennent aux plus faibles, ils exécutent des châtiments expéditifs : explosion de la granger pour l’un « coups de pied et coups de crosse » poDans le cas d’arrestation, très peu résistaient à la torture : l’homme qui est violenté va « parler », utilisé sans complément, ce verbe a une valeur très forte : parler, c’est trahir et l’angoisse du narrateur est dépendante du jeune maçon.

ur Dans le cas d’arrestation, très peu résistaient à la torture : l’homme qui est violenté va « parler », utilisé sans complément, ce verbe a une valeur très forte : parler, c’est trahir et l’angoisse du narrateur est dépendante du jeune maçon.

L’amitié a permis ce silence : c’est ce pourquoi il n’a pas été découvert.

L’expression finale « bien au-delà du sacrifice » laisse entendre une reconnaissance totale Troisième mouvement : la poésie militante : Les SS sont vus ici comme des animaux, des brutes : ils s’acharnent sur le jeune maçon innocent : ils sont déshumanisés.

Le silence qui règne dans le village est empreint de force et de beauté et évoque le mutisme des villageois.. »