Exposé Etude de Crépuscule des tems anciens de NAZI BoniI
Publié le 12/01/2024
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Burkina Faso
Unité-Progrès-Justice
Groupe N° :…….
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PLAN
INTRODUCTION
I.
LA PRESENTATION DE L’AUTEUR
1- Biographie
2- BIBLIOGRAPHIE
ANNEE SCOLAIRE
202 -202
II.
LA PRESENTATION DE L’OEUVRE
1- STRUCTURE DE L’OEUVRE
2- RESUME DE L’ŒUVRE
I-
ETUDE DES PERSONNAGES :
1- Personnages principaux :
2- Personnages secondaires :
III.
ETUDE THEMATIQUES
INTRODUCTION
La littérature négro-africaine née du besoin de l’homme noir
de se faire entendre a pris de l’ampleur après les
indépendances.
C’est ainsi que nombreux élites africain se
sont engagées à dénoncer les méfaits de la colonisation tout
en valorisant leurs cultures.
Parmi ces écrivains nous pouvons
citer NAZI BONI avec son œuvre crépuscule des temps anciens
qui est le premier roman burkinabé.
Cette œuvre constitue un
tableau attachant de la haute volta du temps jadis.
C’est
l’occasion pour l’auteur de montrer à la fois l’originalité et la
richesse des anciennes civilisations africaines fondés sur des
valeurs d’honneurs, de courage, de solidarité et leur volonté
de résistance à l’invasion et à la servitude étrangère.
1-
LA PRESENTATION DE L’AUTEUR
a-Biographie
D’appartenance bwaba, un sous-groupe de la branche des
mandés NAZI BONI, né vers 1909 à bwan un petit village de la
haute volta.
Il fréquenta l’école primaire publique de
Dédougou (chef lieu bwaba) de 1921 à 1925 puis l’école
primaire supérieure de Ouagadougou de 1925à 1928 et enfin
l’école normale de William ponty de Gorée au Sénégal de 1928
à 1931 d’où il sortit avec un diplôme d’instituteur.
En 1931 il obtient le diplôme d’aptitude professionnel.
Il fut
député au palais Bourbon en France de 1944 à 1958 puis
membre de l’assemblé territorial de la haute volta de 1958 à
1959 où il fut contraint à l’exil (1959) à cause de ses idées
politiques.
Il se tourna sans amertume vers les lettres certainement
animée par cette nostalgie il écrivit CREPUSCULE DES TEMPS
ANCIENS se consacra à la recherche et produisit HISTOIRE
SYNTETIQUE DE L’AFRIQUE RESISTANTE.
De retour dans son pays natal en 1966 ; il créa le premier
établissement scolaire secondaire de Bobo Dioulasso qui est l
collège de l’avenir.
Il meurt le 16 juin 1969 dans un accident
de la circulation à Sakoinsé alors qu’il se rendait à
Ouagadougou pour une conférence CALAHV (Cercle d’Activité
Littéraire et Artistique de la Haute-Volta)
b-BIBLIOGRAPHIE
NAZI BONI ayant un homme politique qu’un homme de lettre
n’alaissé à la littérature burkinabé que deux œuvres
notamment CREPUSCULE DES TEMPS ANCIENS une œuvre
assez riche comportant 256 pages et publié en 1962 aux
éditions présence africaine puis HISTOIRE SYNTHETIQUE DE
L’AFRIQUE RESISTANTE comportant 311 pages qui sera édité
à titre posthume en 1971.
2- LA PRESENTATION DE L’OEUVRE
b-STRUCTURE DE L’OEUVRE
Crépuscule des temps anciens est un roman de 256 pages et
comporte 15 chapitres pouvant être divisé en trois parties :
La première partie relate le passé harmonieux du bwamu.
Cette partie se situe entre les chapitres I à V (pages 21, 31,
103).L’auteur évoque la vie paradisiaque des bwamu par
l’homme et la nature.
La deuxième partie évoque l’initiation
des bwaba au culte du DO cette partie se situe entre les
chapitres VI et XIII.
Et la troisième partie marque la fin du
bwamu (pages 205 à256) cette partie est comprise entre les
chapitres XIV à XV.
a-RESUME DE L’ŒUVRE
La vie d’un village bwa demeure soumise aux rythmes des
saisons et des tâches quotidiennes.
Les quartiers retentissent toujours du martèlement des pilons,
des grincements des meules du bavardage et les querelles
des femmes.
Le guerrier conserve son prestige, même sous son apparence
moderne d’ancien combattant de guerres lointaines ; le billon
demeure l’orgueil du cultivateur et l’assise de sa notoriété.
Les griots insupportables et indispensables, sont toujours
l’objet du même mépris indulgent.
Mais les masques s’en vont,
exilés pour avoir dansé naguère aux fêtes du commandant, et
des anciens.
Les travaux collectifs deviennent rares : les
contraintes administratives se substituent aux prestations
coutumières et aux règles de la solidarité.
Vie difficile des ménages ; conflit toujours en latent entre les
classes d’âges comme c’est le cas de LOWAN et TERHE et
complicité discrète des anciens avecles plus jeunes gens ; rôle
du bero , du guerrier fauve en qui s’assouvissent les désirs de
violence du groupe comme c’est le cas de KYA, et auquel
s’opposent les figures lumineuses de TERHE et HAKANNI,
incarnations des idéauxde force, de beauté, d’harmonie.
La fin
du bwamu est marquée par l’arrivée des colons sur la terre de
bwan et ses environnants, elle est marquée également par
l’empoisonnement de TERHE par LOWAN, de sa mort.
Dans la suite de notre travail nous donnerons les
manifestations de la tradition bwamu ainsi que ces
caractéristiques.
I.
ETUDE DES PERSONNAGES DU L’ŒUVRE
1.
LE HERO LES PERSONNES PRINCIPAUX
I-LES MANIFESTATIONS DE LA TRADITON
1-LE MARIAGE ET LA TRADITION
Conformément à la tradition bwamu, le mariage entre
frère est interdit et assimilable au Kiro, en plus le mariage
ne pourrait se faire sans la ratification de l’union par le
conseil des anciens et le versement de la dot.
Après les conseils, les ancêtres font des sacrifices,
recommande la mariée aux fétiches, aux génies de la
famille, aux mânes des ancêtres et aux Dieux du pays
pour assurer le bonheur, et la prolifération du ménage.
Ce n’est qu’après ces procédures que la mariée ‘installe
dans sa nouvelle case et elle pourrait désormais partagée
la même couverture que son mari.
Enfin vient la place aux
baka dansé uniquement par des hommes ; et qui dure
trois nuits.
Lors du baka on chante les louanges des
danseurs en commençant comme le veut la coutume par
le chef des yenissa.
2-LE YUMU (décès) et la tradition
A la mort d’une personne on annonçait la mort du défunt
avec des tambours funéraires.
Chez les bwa tout le monde
avait droit à des funérailles sauf ceux qui se suicidait ou
qui assassinait.
Au lendemain de l’inhumation on faisait la
toilette du défunt, on le revêtit de son plus beau costume,
et on ligotait dans un brancard en branchage.
A la
cérémonie funéraire on commence toujours par énoncer la
devise de la ville.
Après la cérémonie ils chantaient,
buvaient, dansait et fumait de la pipe.
La cérémonie durait
toute la journée.
3-L’INITIATION
Les juniors devaient réclamer leur droit à être initiée au
culte du do quand ils se sentaient assez murs.
Ainsi donc
après avoir fait la requête au yenissa qui convoquait à
leur tour le maitre du do, le chef de terre et leurs
prédécesseurs.
On leur passait la requête des juniors à
qui on posait la même question trois fois « êtes-vous
assez murs pour supporter la charge que vous
sollicitez ?».
Après une réponse affirmative le maitre du
do, le chef de terre et les prédécesseurs des yenissa se
retiraient.
C’est le début de l’initiation.
Le premier jour on
maltraitait les juniors ; le deuxième jour chacun des
juniors devaient offrir un coq ou une poule au do et le
troisième jour les yenissa remettront les masques aux
nouveaux initiés.
Cela marque la passation du pouvoir.
La passation se fait après avoir chanté l’hymne au do.
A
travers l’initiation la tradition se transmet de génération
en génération.
II- LES CARACTERISTIQUES DE LA TRADITION
La tradition bwamu se caractérise par une forte croyance
et un grand respect est le pilier le plus important du pays
car la tradition doit être strictement appliquée.
En effet les
bwan mettent en avant la tradition dans toutes activités
qu’ils entreprennent.
1 La vision du monde qui se dégage dans l’œuvre
1)
L’optimisme
Selon le Larousse , l’optimisme est l’attitude de ceux qui prétendent que tout est pour le mieux
dans le monde ou que la somme des biens l’emporte sur celles des maux .
Ainsi dès les premiers pages de l’œuvre, Nazi Boni nous laisse penser à un optimisme
incontestable dans lequel baignait le peuple Bwamu .En effet la sagesse bwa nous apprend
que : « le Dombeni c'est-à-dire Dieu le grand ne crée jamais un oiseau aveugle sans au
préalabre nanti des moyens de trouver sa pitance » page22.
Autrement dit tout être crée par le
Dieu tout puissant ne manquera jamais de quoi se nourrir sur terre .De ce fait le peuple bwa ne
devrait plus se faire des soucis quant à leur avenir d’autant plus que le Dombeni a tout prévu
pour eux .Cela s’illustre à travers ces questionnements : «....
»
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