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Explication linéaire phèdre scène 3 acte 1

Publié le 18/02/2022

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« Explication linéaire n° 1 Acte I scène 3 (vers 259 à 278) Présentation de l’oeuvre : Phèdre et Hippolyte est une tragédie classique créée par Jean Racine le 1er janvier 1677 sur la scène de l’Hôtel de Bourgogne A cette époque, le dramaturge a déjà 37 ans ; il écrit des tragédies depuis une dizaine d’années et il a déjà obtenu une vraie reconnaissance publique mais c’est avec cette tragédie que sa carrière théâtrale atteint réellement son apogée.

Malgré la cabale que des rivaux jaloux organisent contre lui, Racine gagne en effet la confiance de Louis XIV, dont il devient l’historiographe attitré.

L’intrigue est inspirée de deux tragédies antiques : Phèdre de Sénèque et Hippolyte porte-couronne d’Euripide.

Elle raconte l’histoire d’une reine grecque qui, sous le coup d'une malédiction, tombe amoureuse de son beau-fils et tente désespérément de lutter contre cet amour incestueux avant de se laisser aller à la passion. Présentation de l’extrait : La troisième scène de la pièce est d’une importance capitale : elle correspond à l’entrée en scène du personnage éponyme, qui fait ici une apparition spectaculaire.

Phèdre est marquée moralement et physiquement par un étrange mal ; nous voyons des effets de ce mal mystérieux avec les premières paroles, plaintives, du personnage : « Je ne me soutiens plus, ma force m’abandonne », ou bien « Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire » (v 154 et 161) .

Pour autant, nous ne savons pas encore qu’en réalité, la reine d’Athènes est rongée par la culpabilité ; nous l’apprendrons en même temps que sa nourrice et confidente, Oenone.

La vieille femme a bien remarqué ce qu’elle appelle le « mortel ennui » de Phèdre ; elle s’inquiète de la voir dépérir et la presse de questions. Dans notre passage, Phèdre cède enfin et lui fait une confidence qui, loin de libérer sa conscience, ne fait qu’aggraver son mal : elle est tombée amoureuse de son beau-fils et mesure parfaitement le caractère immoral de cette passion incestueuse.

Cette confidence, qui est formulée dans l’acte d’exposition, sera l’élément déclencheur de l’intrigue ; Oenone n’aura de cesse d’aider Phèdre et commettra maladresse sur maladresse pour tenter de la sauver. Annonce du projet de lecture et de la démarche : Nous montrerons les ravages que produit une passion incestueuse, aussi monstrueuse qu’incontrôlable, sur le personnage de Phèdre.

Nous adopterons une démarche linéaire. Mouvement du passage (annonce de plan) : Première étape (vers 259 à 268) : pressée de questions, Phèdre fait à sa nourrice Oenone un aveu qui devrait être libérateur mais qui cause au contraire son effroi et celui de la vieille femme : elle aime éperdument son beau-fils Hippolyte, né d’une première union de son mari Thésée avec une Amazone.

Cette première confidence est faite à contrecoeur, ce qui est paradoxal dans une scène de ce type, traditionnelle au théâtre (en général, le ou la confident(e) a la confiance de sa maîtresse). Deuxième étape (vers 269 à 278) : une fois passé le cap difficile du premier aveu, Phèdre raconte spontanément, dans une tirade interminable, les circonstances de cet incroyable coup de foudre. Analyse détaillée : Première étape (vers 259 à 268) : Racine nous montre d’abord, à travers une série de. »

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