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Explication linéaire La Princesse de Clèves - Coup de Foudre au bal

Publié le 06/09/2022

Extrait du document

« Madame de Lafayette est une femme de lettres francaise du XVIIe siècle et fait partie du courant de la préciosité et du Classicisme.

Son œuvre La Princesse de Clèves est le premier roman d'analyse psychologique.

Le récit de ce roman se base sur un dilemme entre désir et devoir.

Soit Madame de Clèves reste fidèle à l'éducation de sa mère et à son mari dans ce cas elle sacrifie ses sentiments (sa vie).

Soit la princesse de Clèves succombe à la passion et trahit donc sa mère et son mari.

Cet extrait est la première rencontre entre la Princesse de Clèves, la plus belle des belles, et le Duc de Nemours, le plus beau des beaux.

Il fait suite au mariage de Mme de Chartres avec M.

de Clèves.

Toute la cour est conviée au bal pour célébrer les fiançailles de la fille de Claude de France et du duc de Lorraine. LECTURE J’ai étudié en quoi cet extrait est l’élément perturbateur du roman. Dans un premier temps nous étudierons les jeux de regards dans le premier paragraphe , puis dans un second temps nous verrons l’annonce d’un destin funeste. Dans le premier paragraphe de cet extrait on peut voir qu’il y a un champ lexical de la vue très présent “admira” “cherchait des yeux”, “ vit” , “voir”, “avait jamais vu”, “voir” , il reflète les jeux de regards entre les deux personnages mais également la cour qui observe la scène.

Grâce à la première phrase on peut se rendre compte que c’est un évènement exceptionnel “le jour des fiançailles” “bal” “festin royal” “ au Louvre” ; les regards de la cour devrait donc être porté sur les futurs mariés, mais c’est la Princesse de Clèves et Monsieur de Nemours qui attirent toute l’attention.

Le passage de l’imparfait de description au passé simple “comme elle dansait … il se fit” présente l’arrivée triomphale de Monsieur de Nemours comme l’élément perturbateur du roman.

On peut également voir que le jugement sur l’apparence est bien présent par le lexique de la beauté “se parer” , “admira sa beauté et sa parure”, “se parer”, “l’air brillant” et que les deux personnages principaux se sont mis en valeur en se parant.

Lorsqu’on observe les pronoms utilisés pour M.de Nemours, à aucun moment dans le premier paragraphe on dit clairement que c’est lui.

Il est d’abord décrit comme “quelqu’un qui entrait”, ensuite par “celui qui arrivait", puis par “un homme” par “ce prince" et enfin par le pronom “il”.

Ce qui crée un effet d’impatience et de suspense.

La comparaison “comme de quelqu'un qui entrait et à qui on faisait place” décrit une incertitude sur ce qu’était le grand bruit, on peut donc en déduire que Mme de Clèves n’a pas regardé ce qui.... »

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