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EXERCICE D’ECRITURE: avis sur Thérèse Raquin

Publié le 18/04/2022

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raquin

« EXERCICE D’ECRITURE Emile Zola est un écrivain et journaliste français du XIXe siècle.

Zola est considéré comme le chef de file du naturalisme, c’est l’un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier.

En 1873, l’auteur publie son troisième roman, Thérèse Raquin. Cette œuvre présente des caractéristiques du naturalisme et est plus tard développée dans le cycle des Rougon-Macquart.

La première de couverture choisie affiche une image sombre et lugubre de la principale protagoniste, elle est seule et éclairée par une légère lumière tamisée.

Thérèse Raquin se tient droite, un bras posé au-dessous de sa poitrine et une de ses mains effleure un livre installé sur un support que l’on ne peut distinguer clairement.

En premier lieu, nous justifierons notre choix par l’aspect morne et macabre de cette première de couverture qui est fidèle à l’histoire.

En deuxième lieu, nous évoquerons l’importance que joue la décision d’avoir emprunté une telle couleur pour le texte inscrit sur la couverture.

Finalement, en troisième lieu, nous étudierons le portrait de Thérèse Raquin. Tout d’abord, le décor simple, mais à la fois sombre, qui figure sur la couverture offre une image lugubre du livre.

Ainsi, cet environnement rappelle parfaitement l’histoire par son agencement très épuré qui fait ressentir chez le lecteur une certaine inquiétude.

En effet, la principale protagoniste ne se trouve pas dans un endroit agréable.

D’ailleurs, on peut le comparer, ce fond, à la description que fait le narrateur du passage du Pont-Neuf : « l’aspect sinistre d’un véritable coupe-gorge », ensuite, l’emploi des adjectifs « étroit » et sombre » souligne d’autant plus les ressemblances entre la couverture et l’histoire.

Ce cadre obscur peut également faire allusion à la Mercerie. Effectivement, ce fond peut y être assimilé par son manque de mobilier.

Ainsi, la pièce de la boutique « paraissait nue, glacial ».

Par conséquent, je pourrai déduire que cet agencement sinistre s’imprègne de plusieurs lieux de l’histoire auxquels il est fidèle. Ensuite, le texte présent sur la couverture qui est d’un rouge vif rappelle l’atmosphère sanglante du livre.

En effet, le narrateur adopte le champ lexical du sang : « un fer rouge », « filets de sang », amenant ainsi le champ lexical de la mort : « cadavre », « la morgue ».

De plus, je pense que ce choix a été effectué de sorte à rappelle le fait que sur l’une des vitres de la porte de la Mercerie était inscrit le nom de la jeune femme ; « et sur une des vitres de la porte était écrit un nom de femme : Thérèse Raquin, en caractères rouges ».

En conséquence, cette décision faite par la maison d’édition est fiable à la description faite de la Mercerie, mais aussi aux ondes sanglantes que renvoie le roman. Finalement, le portrait fait de Thérèse sur la première de couverture est, d’une certaine façon, similaire à celui fait de l’héroïne dans la fiction.

En effet, sur la couverture, Thérèse affiche une expression faciale sèche et inquiétante, et il est dit de même dans le roman : « la nature sèche et nerveuse de Thérèse ». De plus, l’allure de la jeune femme dégage un sentiment oppressant dû, sans aucun doute, au jeu de lumière subtile, rajoutant ainsi une atmosphère d’horreur à cette illustration, cette vision révoque également un passage de la fiction : « Ce profil sortait vaguement des ténèbres qui régnaient dans la boutique ».

Ce. »

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