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Evelyn Waugh par Olivier Todd

Publié le 23/05/2020

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WAUGH Evelyn (Pseud. d’Evelvn Arthur St. John Waugh). Romancier anglais. Né à Londres le 28 octobre 1903, mort dans sa maison de Combe Florey, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le 10 avril 1966. Son père, Arthur Waugh, dirigeait la maison d’édition Chapman and Hall, où lui-même devait être édité pour la première fois vingt-six ans plus tard (sans avoir besoin d’intervention paternelle). Ses ascendants exerçaient tous des professions libérales. Lui-même regrettait ou feignait de regretter de ne pas être né dans l’aristocratie. A treize ans, ses parents le mirent en pension à la « public school » de Lancing (exactement, Lancing College), sur la côte sud. Là, il devait obtenir une bourse pour Oxford (Hertford College) où il commença ses études au début de l’année 1922. Il adore cette ville médiévale et vivante, s’enivre assez souvent, dessine des illustrations de livres, travaille très peu et de temps à autre continue de tenir le journal qu’il avait entrepris très jeune — en réalité avant même de savoir l’orthographe. Egalement à Oxford, il tient un rôle dans un court métrage, The Scarlet Woman (La Femme vêtue d’écarlate) : une improvisation plus ou moins surréaliste. A l’époque, l’un de ses futurs amis l’a décrit ainsi : « Petit, farouche, les joues colorées, spirituel, personnage fascinant aux yeux d’un nouveau dans la place. » Néanmoins, le moment venu de passer ses examens d’histoire, il n’obtint que la « troisième classe » réservée aux étudiants très dilettantes ou très peu doués. Nous sommes en 1924. En 1928, il publie Le Déclin et la chute (1938). C’est un désopilant roman de mœurs, conduit avec une somptueuse économie de moyens. En 1926, il avait écrit, pour un ami qui venait d’acquérir une petite imprimerie, un essai sur La Fraternité Préraphaélite, mais si ce fut son premier livre, il ne devait pas persister dans cette voie. Ce sera plutôt le côté dru et la part d’insolite de ses autres farces ou satires (toutes désignées comme des romans) qui fera — et durablement — le meilleur de son œuvre; tout d’abord : Ces Corps vils (1930), Diableries (1933), Une Poignée de poussière (1934) et En Exclusivité (1938). En dépit d’une transposition vigoureuse — par laquelle l’auteur entre dans l’imaginaire et prolonge la galerie des excentriques du roman anglais — il semble qu’il existe des modèles à ses personnages. (Certaines sources sont suggérées dans l'Evelyn Waugh de Christopher Sykes.) Cependant, l’auteur a beaucoup évolué entre 1928 (Le Déclin et la chute) et 1938 (En exclusivité). Il s’est marié une première fois en 1928, mais divorce en 1930, et, cette même année, se convertit au catholicisme. En 1937, il épousera une dame de la noblesse qui lui donnera six enfants : trois garçons et trois filles. Et comme il vit conformément à son personnage, il sera pendant la guerre un officier brave, intrépide même, engagé dans les « marines » en Crète, en Yougoslavie. La guerre lui inspira une trilogie, L’Èpée d’honneur , composée de Hommes en armes (1952), Officiers et Gentlemen (1955) et La Capitulation (1961). Comparativement à la prose des premiers romans, le récit est ici fort dilué, quoique les moments picaresques le nourrissent d’une vie alerte. Parmi les romans de la première veine, le dernier Le Cher Disparu (1948), satire des mœurs funéraires américaines — est parfois regardé comme le meilleur. Hissez le Grand Pavois (1942) se présente comme une œuvre assez sentimentale, et à cet égard, annonce Retour à Brideshead (1944-45). Evelyn Vaugh est encore l’auteur de Vies religieuses, de livres de voyages (écrits en partie avec ses souvenirs de correspondant du Daily Mail), de nouvelles, d’un récit inspiré par ses rêves ou ses cauchemars, L’Epreuve de Gilbert Pinfold (1957) et d’une autobiographie, Un peu de savoir (1964).

« Evelyn Waugh. »

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