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Eugène Scribe (1791-1861)

Publié le 23/05/2020

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SCRIBE Augustin Eugène. Auteur dramatique français. Né à Paris le 24 décembre 1791; mort à Paris le 20 février 1861. Fils d un marchand de la rue Saint-Denis, Eugène Scribe fit de brillantes études au collège Sainte-Barbe et se destinait au barreau, lorsque la mort de ses parents qui lui laissaient une certaine aisance le rendit libre de sa destinée. Il quitta immédiatement le droit pour le théâtre et commença très tôt (1811) a faire jouer ses pièces, mais jusqu’en 1815 ne connut que des insuccès. En 1815, Une nuit de la garde nationale, représenté au Vaudeville, reçut un accueil enthousiaste. Scribe était lancé, il ne devait plus s’arrêter. Pendant plus de quarante ans, il connut une faveur que ne vint interrompre aucun échec, aucune éclipse. Il avait trouvé son public, la nouvelle bourgeoisie, et celle-ci avait trouvé avec son œuvre le théâtre qui lui convenait. Au Vaudeville, il donne coup sur coup une série de petites pièces : Le Nouveau Pourceaugnac, Le Solliciteur, Les Deux Précepteurs, Une visite à Bedlam, L'Ours et le pacha, Le Mariage enfantin, Le Secrétaire et le cuisinier. En 1820 s’ouvre un nouveau théâtre, le Gymnase (alors théâtre de Madame), Scribe en devient le pourvoyeur attitré. Cette scène ne présentant que des pièces en un acte, il donne chaque année plusieurs petits vaudevilles qui sont de véritables mécaniques de précision : Michel et Christine (1820), Avant, pendant et après, Le Vieux Garçon, Rodolphe, Le Plus Beau Jour de la vie, La Haine d'une femme, Le Mariage d’inclination, Le Mariage de raison (1826), Le Diplomate, Le Colonel, Une faute, La Demoiselle à marier, Le Charlatanisme, Geneviève. Parallèlement, la Comédie Française l’accueillait en 1822 avec Valérie. L’occasion était offerte à Scribe d’aborder la grande comédie et les pièces en plusieurs actes. Bien qu’il travaillât très vite et qu’il se fût adjoint un certain nombre de collaborateurs, il lui arriva souvent, pour satisfaire à des commandes, de reprendre pour en faire des comédies, les thèmes de quelques-uns de ses vaudevilles. Sans cesser de travailler pour le Gymnase dont il fit la fortune tout en édifiant la sienne, Scribe devait donner à la Comédie-Française Le Mariage d'argent (1827), Bertrand et Raton ou l'Art de conspirer (1833), comédie historique qui fut l’un de ses plus grands succès, La Camaraderie (1837), satire de l’arrivisme, Une chaîne (1841), où il réussissait à traiter un sujet brûlant sans se compromettre, et qui est considéré généralement comme le chef-d’œuvre du genre qui fit son succès, Le Verre d'eau (1842), autre comédie historique, enfin en collaboration avec Legouvé, Adrienne Lecouvreur (1849), Les Contes de la reine de Navarre, Bataille de dames (1851), Les Doigts de fée (1858). A partir de 1823, Scribe avait commencé une nouvelle carrière, celle d’auteur de livrets d’opéras et d’opéras-comiques qui furent mis en musique par Auber, Adam, Meyerbeer et Halévy. A l’Opéra, il donna La Muette de Portici, en collaboration avec Casimir Delavigne (1828), Le Comte Ory (1828), Le Dieu et la Bayadère (1830), Le Philtre (1830), Robert le Diable, en collaboration avec C. Delavigne encore, Gustave III (1833), La Juive (1835), Les Huguenots (1836), Le Prophète (1849); et à l’Opéra-Comique, La Dame blanche (1825), Fra Diavolo (1830), Le Chalet (1834), L'Ambassadrice (1837), Le Domino noir (1841), La Sirène (1844), L’Etoile du Nord (1845). Au total, Scribe a écrit près de trois cent cinquante vaudevilles, comédies et livrets, il n y a donc pas lieu de s’étonner si sur cette immense production il y a du déchet. La rapidité avec laquelle Scribe écrivait ses pièces le condamnait presque toujours à se servir des procédés les plus usés du théâtre; quiproquos et travestis abondent dans son œuvre. Si, bien souvent, ses personnages ne sont que des pantins, on ne peut refuser à leur auteur un sens certain de l’observation, encore qu’elle reste bien superficielle, une tendance louable à la satire mais elle ne va jamais bien loin de peur de mécontenter son auditoire. Et sous ce rapport, Scribe est toujours la prudence même, il s’est conquis un public, il entend ne pas le lâcher, et pour cela lui donne ce qui lui plaît. Or le public qu’a eu Scribe ne brillait pas précisément par l’esprit ni par la tolérance. Toute audace l’eût froissé. Et Scribe était décidé à prendre le chemin le plus court pour parvenir à la gloire, peu lui importait, dans le fond, que cette gloire ne lui survive pas. Il fit fortune, il fut reçu à l’Académie française, jamais le succès ne lui manqua. L’édition définitive de ses Œuvres, publiée en 1874-1885, compte soixante-seize volumes.

« Eugène Scribe 1791-1861 Ses romans ont fort peu servi sa gloire, mais les quatre cents pièces dont il a rempli, trente ans durant, les théâtres de Paris, lui ont valu une immense popularité.

Superficielles, dénuées de tout souci de la composition, mais alertes, enjouées elles devaient plaire aussi à la moyenné bourgeoisie par l'heureux choix des sujets : la Veuve du Malabar (1822), la Demoiselle à marier (1826), Bertrand et Raton ou l'art de conspirer (1833), la Camaraderie ou la courte échelle (1837), la Calomnie (1840), le Verre d'eau (1840), Adrienne Lecouvreur (1849), etc.

Il a écrit aussi les livrets de la Dame blanche, la Muette de Portici, Robert le Diable, la Juive, les Huguenots, le Prophète.... »

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