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Etude linéaire: Voltaire : L’Ingénu , chapitre 1

Publié le 24/02/2021

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« Linéaire Voltaire : L’Ingénu , chapitre 1 « Plus je vieillis, plus je deviens implacable pour l’Infâme », Voltaire (1763) « L’Infâme » c’est la religion dans sa vision la plus archaïque et intégriste.

Voltaire n’est pas athée mais déiste ; ce qu’il condamne c’est la manière dont la religion est instrumentalisée. (Rappel contexte histoire littéraire et auteur à faire à l’aide du document joint) Sous le couvert de la fiction, Voltaire dénonce la société de son temps.

Le conte devient une arme polémique dans la lutte contre les préjugés engendrés par le fanatisme religieux.

Ce conte satirique présente un univers de fantoches et grivois dans la tradition de la fable gauloise, le narrateur intervient souvent.

Résurgence du mythe du bon sauvage au XVIIIe siècle avec la découverte de l’Amérique.

L’homme sauvage est avant tout un homme libre.

La philosophie des Lumières utilise le mythe du bon sauvage pour interroger la relation de la nature et de la civilisation européenne qui s’imagine maîtresse de l’espace et du temps.

En tant que figure littéraire, le bon sauvage incarne la liberté contre l’oppression sociale et ouvre la voie à une libération sexuelle et mentale. Voltaire défend l’apport de la civilisation ; il exploite et affine les virtualités naturelles.

La loi positive des hommes s’ajoute à la loi naturelle.

Deux mouvements en même temps : l’homme naturel peut se sociabiliser et la société se naturalise à son contact.

En effet, Gordon socialise l’Ingénu qui l’incite à renoncer à son fanatisme. Voltaire ouvre ainsi son récit sur l’incapacité des français à réfléchir et à se remettre en cause.

La compagnie réunie par l’abbé de Kerkabon, qui incarne le bon ecclésiastique, semble exemplaire d’un point de vue sociologique et exploite le topos romanesque du bon repas.

Elle réunit, en effet, le bailli (ou officier de justice royale), le receveur des impôts, tous les deux accompagnés de leur femme, l’abbé de Saint Yves ainsi que sa sœur. Pbl : En quoi cet extrait révèlent-ils les préjugés de la société française ? Dans un premier temps, nous pouvons étudier la frivolité des français autour d’un symposium carnavalesque, puis dans un dernier temps, la liberté incarnée par le Huron. L'impitoyable bailli, qui ne pouvait réprimer sa fureur de questionner, poussa enfin la curiosité jusqu'à s'informer de quelle religion était M.

le Huron ; s'il avait choisi la religion anglicane, ou la gallicane, ou la huguenote ? « Je suis de ma religion, dit-il, comme vous Antéposition de l’adj qual « impitoyable »+ lexique dépréciatif+ hyperbole « fureur de questionner »+ le substantif « curiosité » connoté négativement= personnage qui introduit la critique des gens de justice. Son assurance excessive constitue le summum de la bêtise pour Voltaire. + champ lexical de la religion introduit par le disc indirect « de quelle religion »= thèse de l’extrait Mélange des genres qui pourrait faire penser à l’Inquisition et surtout aux procès de Calas et de Sirven (cf dossier) Les trois religions évoquées par un rythme ternaire : religion des Anglais, celle des catholiques français et religion protestante se rapportent à l’actualité de l’auteur. Discours direct qui place sur un pied. »

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