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Etude linéaire: LES FAUSSES CONFIDENCES: ACTE II SCENE15

Publié le 05/09/2021

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« ACTE II SC.15 INTRO : Célèbre dramaturge du XVIIIè siècle, époque des lumières à la recherche du bonheur, Marivaux publie son théâtre Les Fausses confidences en 1737.

La volonté des lumières est de faire ouvrir les yeux au peuple en apportant du savoir.

Marivaux use d’une comédie sérieuse et morale pour dénoncer les hiérarchies sociales. C’est le cas pour cette pièce de théâtre LFC, une pièce constituée de 3 actes qui met en avant une histoire d’amour compliquée entre un intendant, Dorante, et sa maitresse Araminte.

Tous deux sont guidés secrètement par le valet rusé Dubois.

L’extrait que nous étudions de l’acte II, sc15 est celui de l’aveu de Dorante à Araminte.

Dans cette scène, Araminte vient d’apprendre par Dorante qu’il n’aime pas Marton .

Araminte tente tant bien que mal de le pousser à dévoiler le nom de celle qu’il aime, sans prendre le risque de trahir ses propres sentiments Il sera interessant de se demander comment cette scène de reconnaisssance amoureuse se place sous le signe de la manipulation du stratagème. ANALYSE MVMT 1 °l1 .

Antithèse didascalies « à part, émue » et « haut » → Apparté = s’adresse au public = opp entre l’être (ce qu’elle dit qd elle s’adresse au public= 1ere réaction , sentiment de jalousie ) et le paraître (l’image qu’elle se donne face à Dorante, qqn d’insensible) → joue rôle, pers.

Fausse ° Araminte interroge alors Dorante quant aux raisons justifiant sa présence en sa maison : « quel intérêt aviez-vous d’entrer dans ma maison et de la préférer à une autre ? » Le substantif « intérêt » a un double sens (polysémique) : il interroge bien sûr les considérations professionnelle de Dorante mais c’est également un terme qui peut faire référence à l’ intêret amoureux . Dorante répond par une litote galante , et une adresse courtoise, justifiée par le rang d’Araminte : « Je trouve plus de douceur à être chez vous, madame.

» Araminte feint alors l’incompréhension : « Il y a quelque chose d’incompréhensible en tout ceci ! » Le théâtre de Marivaux abonde de ces exclamations impersonnelles (« il y a », « tout ceci ») de personnages dépassés par l’enchaînement de l’intrigue (valet niais, amants trompés).

Or, ici, Araminte feint seulement de ne pas comprendre .

Elle recherche en vérité l’aveu de Dorante. Par une série de questions , Araminte tente alors d’obtenir de Dorante le portrait de celle qu’il aime en l’interrogeant : « Voyez-vous souvent la personne que vous aimez ? », « Est-elle fille ? A- t-elle été mariée ? « . C’est une véritable scène d’interrogatoire par laquelle Araminte poursuit son « piège » (II, 13) visant à obtenir de Dorante ses confidences amoureuses. Dorante lui répond qu’il ne voit pas assez celle qu’il aime, et ne saurait se lasser de la voir.

L’adverbe temporel « toujours » dans la didascalie (« toujours abattu.

») témoigne de la douleur de cette épreuve amoureuse. Selon les codes littéraires , l’amour naît par le regard.

La réplique de Dorante, avec le polyptote sur le verbe voir, est donc galante car elle s’inscrit dans la culture courtoise : « je la verrais à tout instant, que je ne croirais pas la voir assez.

» C’est d’abord à elle-même qu’Araminte répond et inclut les spectateurs, ainsi que l’indique la didascalie (« à part.

Il a des expressions d’une tendresse ! »).

Elle se réjouit de la « tendresse ! » de Dorante car elle sait que l’intendant aime et n’utilise donc pas le langage pour tromper : Dorante aime, donc il dit la vérité. Cet aparté, par double énonciation , place le spectateur dans la position de complice , et l’investit davantage dans la scène.. »

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