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États-Unis 1993-1994: L'hégémonie par le commerce

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451046.txt[15/09/2020 14:08:42] États-Unis 1993-1994 L'hégémonie par le commerce La "guerre froide" permettait aux États-Unis de maintenir leurs allié s en laisse.

La paix est apparue d'autant plus difficile à maintenir après l'effondrement soviét ique que des situations bloquées (de l'Afrique du Sud à l'ex-Yougoslavie ou du Proche-Orient aux Caraïbes) se so nt soudainement "débondées", qu'il fallait gérer au plus près, et que les concurrences (Japon ou Eur ope) se sont exacerbées, alors même que les États-Unis déclinaient.

Pour leur propre bien-être, ceux-ci n'ont pas les moyens de perdre une hégémonie qu'ils n'ont plus les moyens d'assumer.

Pourtant les É tats-Unis ont été très absents de ces grands dossiers depuis l'arrivée au pouvoir de Bill Clinton.

Le président républicain George Bush (1988-1993), qui avait choi si la voie militaire (de Panama en 1989 à la Somalie en 1992), a échoué à résoudre le dilemme, à l 'extérieur comme à l'intérieur.

Son successeur démocrate Bill Clinton a choisi le commerce pour tenter de réconci lier objectifs de développement intérieur et d'hégémonie extérieure.

Cette voie a semblé d'autant plus ardue que les problèmes "classiques" de la politique étrangère n'ont pas disparu.

A la mi-1994, arrivé au tiers de son mandat commencé en janvier 19 93, le président Clinton avait beaucoup parlé mais peu agi.

Aucun des grands thèmes développé s durant sa campagne électorale - réforme la politique de santé, mise en place d'une politique publi que industrielle, développement de l'éducation de base et de la formation continue - n'avait trouvé u n début d'exécution.

La manière même dont il a réussi à se faire élire comme celle dont il a fait ad opter par le Congrès, en novembre 1993, contre la majorité de son propre parti, l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) signé avec le Canada et le Mexique décrivent bien l'homme: B.

Clinton est plus un p oliticien qu'un homme d'État.

Les sondages révèlent d'ailleurs les doutes de ses électeurs sur se s qualités et ses capacités présidentielles, la reprise économique n'y ayant rien changé.

Un président peu convaincant Certes, les infidélités conjugales qu'on lui a prêtées - et qui font le bonheur de la droite - ont nui à son image et nécessité une attention qui serait mieux utilisée à gouverner.

Mais les sornettes financières de son épouse Hillary, qui prétendait avoir centuplé sa mise par s on seul talent spéculatif (alors qu'elle avait été conseillée par la plus grande entreprise de l'Arkansas, du temps où Bill Clinton était gouverneur de cet État au début des années quatre-vingt), lui ont peut-être e ncore davantage porté tort par leur parfum de corruption.

Enfin, le président a semblé n'avoir pas encore fini d e payer non pas tant de n'avoir pas combattu au Vietnam que la façon hypocrite dont il a échappé au service militaire.

Dans toutes ces affaires, ce ne sont point tant les faits qui ont inquié té ses compatriotes que le sentiment qu'elles ont donné d'une absence de fibre morale et de conviction pol itique, et d'une incapacité plus fondamentale à se décider par peur de mécontenter.

Le présid ent Clinton semble toujours dire ce qu'il croit devoir plaire à ses interlocuteurs, ne perdant jamais de vue sa réélection.

Il s'est par ailleurs entouré de collaborateurs dont le principal mérite était d'être parvenu s à le faire élire ou d'hommes peu susceptibles de lui faire de l'ombre - surtout dans les domaines où i l est le moins compétent, comme les affaires étrangères.

Il a semblé, en effet, que B.

Clinton voul ait tout être à lui tout seul: secrétaire général de la Présidence, conseiller pour la Sécurité nationale ou char gé des relations avec le Congrès.

Enfin, le président n'ose ni ne réussit à se décider - sur l a Bosnie, sur le lieu de ses vacances, sur la nomination d'un juge à la Cour suprême, sur sa politique de santé (après avoir affirmé qu'il ne reculerait pas sur l'universalité de la couverture, il a déclaré, au print emps 1993, qu'un plan qui permettrait simplement l'accès de tous à l'assurance-maladie lui suffirait) o u sur le droit des homosexuels à être officiellement dans l'armée.

Il ne parvient pas davantage à choisi r entre l'Europe et l'Asie, au prétexte d'un principe d'incertitude fort mal géré.

Depuis la fin de la "guerre froide", il a semblé acquis que le politi que cédait le pas à l'économique, dans les affaires intérieures et extérieures, et que, par conséquent , le marché (privé) l'emportait sur. »

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